Ah Dieu que la guerre est jolie (de loin et sur le papier) (07/09/2014)
L’humanité commençait à désespérer : en dépit des efforts surhumains qu’elle met pour saloper la terre, elle ne pensait pas assister au spectacle de la troisième guerre mondiale de sitôt !
Elle en venait à se mettre des bacs d’eau sur la tête, dans une tentative désespérante de mettre en lumière une pandémie de conneries de grande ampleur…
Mais c’était oublier les coups de pouce du destin, l’âme slave toujours prête à se sacrifier pour permettre à l’humanité de s’accomplir dans ce qu’elle sait faire d’aussi bien, si ce n'est mieux que la paix, la guerre.
Mourir pour Dantzig, mourir pour Donetsk. Un nouveau dilemme va-t-il s’offrir à nous ?
Une chose est certaine, le pouvoir russe a beau changer de nom, son programme est immuable : conforter l’empire. Avant-hier le Tsar, hier le soviet suprême, aujourd’hui Poutine. Il rappelle que l’Ukraine est la chasse gardée de Moscou, et qu’un régime pro-occidental serait malvenu.
Mais, au final, les protestations sont molles et les mesures de rétorsion bien contenues d’un côté comme de l’autre. La Russie va grignoter l’Ukraine sur ses marches, et à la prochaine révision des cartes google maps la situation de fait sera entérinée. Qu’est-ce qu’on irait faire à Donetsk après tout…
Il y aurait bien le Proche-orient d’où pourrait provenir l’étincelle qui manque pour embraser le monde, mais là aussi, les tentatives multiples, par tous les acteurs de la région, qui s’entretuent avec une conscience professionnelle à faire pâlir d’envie une table ronde du Medef, car oui, disons-le tout net, point de 35 heures du côté du Hamas ou de Tsahal, on ne compte pas ses heures, il y a encore des gens pour qui l’engagement représente quelque chose, les tentatives donc se révèlent infructueuses.
La piste cubaine est froide, la Chine n’est pas du genre à se faire hara-kiri et a déjà ses propres contradictions à dépasser.
Pourtant les conditions sont réunies : une pandémie est prête pour accompagner avec à-propos le déclenchement d’une guerre. Ebola aurait un terrain de jeu optimal avec une bonne petite troisième guerre mondiale. Il pourrait enfin rejoindre dans la postérité la grippe espagnole qui n’avait rien d’ibérique, la peste noire mais aussi brune, le choléra, le typhus et autres maladies intiment liées à l’état de guerre.
Mais rien n’y fait. Pas même l’oubli de faire sa déclaration fiscale et de payer ses impôts. Tout au plus cela provoque un mini-remaniement.
Il ne reste qu’à bosser à l’ancienne : continuer à saloper l’environnement, stigmatiser l’autre, appauvrir encore un peu plus ceux qui n’ont déjà pas grand-chose. Permettre la montée des abrutis qui eux, n’auront pas d’état d’âmes pour faire de ce monde le cauchemar que l’humanité repousse autant qu’elle le fascine.
Mais au final, une seule question mérite d’être posée : Valérie Trierweiler est-elle en piste pour le Goncourt 2015… Il y a des choses plus importantes que la paix dans le monde, la lecture de la presse de la semaine passée l’ayant bien montré… Comme dirait l’autre, merci pour ce trop long moment…
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