Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Tout est sous contrôle !

Imprimer

Aujourd’hui vous nous parlez de ce mot mis à toutes les sauces, le contrôle ! 

Et oui le contrôle, le contrôle de soi, le contrôle des autres, de la situation, le contrôle commence avec celui de la natalité, ou si la barrière de contrôle est passée, le contrôle fœtal et de la maternité… La vie est une succession de contrôle du début à la fin et la fin du contrôle vient justement avec la fin de la vie, le moment où la mort cueille l’individu qui enclenche un processus de relâchement général :  

Comment ça ?  le mort pète et manifeste ainsi la libération d’une vie emplie de self control. Beurk… 

Et il y a eu dernièrement le must du contrôle, un coup de maître, l’auto-contrôle, celui des attestations de sortie : s’auto-autoriser à sortir avec contrôle à la clé, pour vérifier que l’on s’est bien autocontrôlé : la boucle est bouclée. Christopher Nolan va te coucher avec Inception, tu as trouvé ton maitre avec la technocratie de pandémie… 

Le contrôle est partout, à l’école, au boulot, quand bien même on appellerait cela évaluation pour l’édulcorer. D’ailleurs, les contrôles médicaux, passés la cinquantaine, deviennent littéralement l’allégorie d’une vie de contrôle : contrôle de la prostate et dépistage du cancer colo-rectal, le contrôle étendu à des parties toujours plus intimes de l’individu (précisons que le dépistage est important). 

Et si on relâchait le contrôle, pour permettre à chaque singularité de s’exprimer, de donner son plein potentiel. Autrement dit étendons le domaine de la confiance en limitant le contrôle à son strict nécessaire… 

Mais sans contrôle, c’est le chaos ! 

Vous avez raison, c’est pourquoi relâcher le contrôle ne veut pas dire être hors de tout contrôle. On le voit sur les réseaux sociaux, en dehors de tout contrôle, aujourd’hui le con trolle, ça c’est con ! 

Il faut trouver l’équilibre subtil, de la confiance et du contrôle a posteriori…Il y a le bon et le mauvais contrôle, un peu comme le chasseur ou encore le cholestérol. Il y par exemple l’auto-contrôle comme technique de fuite.  

Comment ça ? Et bien, les plus puissants notamment adorent l’auto-contrôle : ne légiférez pas, nous allons nous auto-contrôler. Traduction littérale, allez vous faire foutre, on fait ce qu’on veut, on vous mettra un label pour amuser la galerie…voilà, circulez, il n’y a rien à voir… Là le contrôle est impérieux, la confiance ne peut être que limitée… 

Ainsi de l’importance du contrôle de l’évasion fiscale par exemple, c’est comme le contrôle des trous du cul, ça permet de sauver des vies en dépistant les cancers de la société avant qu’ils ne soient trop tard ! 

Il faut donc réinventer le contrôle! 

 Clairement ! Comme sur un ordinateur, un bon vieux Ctrl Alt Suppr collectif pour redémarrer un système aujourd’hui bloqué et qui échappe justement à notre contrôle ! 

Les commentaires sont fermés.