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défaite

  • Un dernier coup à boire avant de partir…

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    La fête commencée au Fouquet’s il y a cinq and touche à sa fin.  Nicolas Sarkozy n’est pas chien, il propose d’offrir une dernière tournée à ses amis. Et c’est bien le sens de son propos de dimanche dernier : on va pas se quitter comme ça, Martin, Liliane, on s’en jette un dernier pour la route !!!

    Une petite traduction de l’intervention de Nicolas Sarkozy s’impose, message codé à l’attention des amis de la Brasserie populaire des Champs-Elysées :

    « Buvons encore une dernière fois, à l’amitié, au flouze, et à cinq ans de foutage de gueule…

    Et vas-y que je te remets une baisse des charges patronales, une tirade sur les 35 heures pour finir de les achever. Au passage, je vous propose d’ouvrir la constructibilité de 30 % de vos propriétés, avec plus-value à la clé…ça en jette non ?

    Une dernière fois, je vous fais mon grand exercice d’empathie sur les classes moyennes, pour mieux les siphonner…

    Ah la TVA sociale !!! Qu’est ce qu’on aura bien rigolé avec ça…

    Même si on perd, on se sera bien marrer pendant cinq ans… Je vous l’avais dit : on va pas se gêner…et on l’a fait. Le bouclier fiscal, travailler plus pour gagner plus… ça c’est sur, on les a fait travailler plus et vous avez gagné plus, au-delà de tout entendement…mais qu’est ce que c’est bon.

    Et puis le Grenelle de l’environnement, ça aussi, c’était une sacré farce. On a gagné cinq ans de sursis avec ces cons d’écolos…

    Comme dirait l’autre, ce qui est pris n’est plus à rendre… »

    Le Bar va fermer, mais dans un dernier élan, le patron n’aura pas été bégueule avec ses clients. La gueule de bois, ce sera pour les autres et elle apparaît déjà sévère. Oui, le patron a laissé une sacrée ardoise…

  • Être Nicolas Sarkozy par les temps qui courent ...

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    Être Nicolas Sarkozy par les temps qui courent ne doit pas être chose aisée. Non pas que je sois pris d’une empathie soudaine pour le personnage, mais il faut le reconnaître, Être Nicolas Sarkozy par les temps qui courent ne doit pas être chose aisée.

     

    Depuis 2007 et son triomphe du Fouquet’s, le vent a tourné pour l’ancien maire de Neuilly. Il a le moral, et sa cote de popularité, au fond des chaussettes. Travailler plus pour gagner plus ne trompe plus personne, Ensemble, tout reste possible mais par une pirouette du destin, ce serait mieux si c’était sans lui.

     

    Pas encore déclaré candidat à sa propre succession, il voit s’amonceler sur lui tous les signes négatifs. Les sondages sont mauvais, les analyses qualitatives tendent à montrer que le personnage apparaît chaque jour moins crédible aux yeux des électeurs. Notons qu’il a creusé sa propre tombe. Ce que les français retiennent de son quinquennat, c’est la casse des services publics et des droits sociaux, un gouvernement de caste au profit des nantis, une inéffable capacité à se présenter comme un surhomme pour faire face à toutes les situations mais de fait, une réalité bien différente et moins glorieuse : il s’agite, s’agite, s’agite mais à part du vent, il ne produit rien. Il aura creusé la dette sur l’autel des cadeaux fiscaux et il sera celui qui a fait perdre une lettre au veau d’or du Triple A.

     

    Être Nicolas Sarkozy par les temps qui courent ne doit pas être chose aisée. Au choix, il peut :

    Se déclarer candidat, prendre le risque d’être battu sévèrement et effacer de la mémoire collective le précédent Valéry Giscard d’Estaing et son « aurevoir » qui fait le délice des bêtisiers politiques…En somme, il rate et son quiquennat, et sa sortie…c’est moche.

    Deuxième option, ne pas se présenter, et laisser l’image d’un homme que le risque répugne, au point de préférer se retirer pour ne pas connaître la colère des urnes.

     

    Cette homme qui tient tant à son image de sauveur, souvenez-vous des photos de la prise d’otage de la maternelle de Neuilly où il volait la vedette au GIGN, cette homme doit se demander quelle trace il laissera dans l’histoire : celle d’un individu bling-bling amateur de top-modèle, enfant agité prêt à tout pour voler la vedette aux autres, entouré d’une clique de vociférant xénophobes et populistes. La consultation de la page Wikipédia ne sera pas pour ravir le personnage.

     

    Pourtant, c’est quand le chien est blessé qu’il est le plus dangereux. S’il déclare sa candidature, ce qui est fort probable, vu le parcours de l’homme, constitué de victoires éclatantes et de descentes aux enfers vertigineuses, il fera campagne à la hauteur de son quinquennat : tous les coups seront permis, y compris les plus sales, vulgaires et déshonorants…

     

    Ses adversaires ne doivent pas l’oublier et ne pas s’endormir sur leurs lauriers. Parce que s’il existe une chance, même infime de retourner la situation, l’actuel président de la République la saisira…coûte que coûte.

     

    Être Nicolas Sarkozy par les temps qui courent ne doit pas être chose aisée. Mais être son adversaire non plus.