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préjugé

  • Chroniques d’un jeune parent, la vie professionnelle, part one

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    chroniques,humour,jeune parent,egalité homme femme,préjugéVie professionnelle et obligations parentales ne font pas toujours bon ménage. Le fameux plafond de verre féminin dans la construction d’une carrière n’est pas un mythe, certains employeurs, à tort,  jugeant qu’une femme en âge de procréer est un risque et non pas un salarié comme un autre. Même si ces chroniques ont eu jusqu’alors et conserveront jusqu’au bout, il faut l’espérer, un ton humoristique, il n’aura pas échappé aux lecteurs attentifs que transparaissent ci et là, en filigrane, quelques idées défendues par l’auteur, au rang desquelles l’égalité femme/homme figure en haut de la liste.

    La conciliation d’une vie familiale riche et d’une activité professionnelle épanouissante n’est pas une sinécure, et admettons le d’emblée, d’autant plus pour la femme que pour l’homme. Tout commence avant même la naissance du divin enfant, avant même sa conception, avant même l’idée de sa conception, avant même la rencontre entre le futur papa et la future maman. Tout commence avec le préjugé. Retenez ce mot là, il pourrit le quotidien de l’être humain. Même avec la meilleure volonté, nous en avons tous, c’est la socialisation et l’éducation qui nous les ont inculquées, et comme disait Albert Einstein, il est plus facile de briser un atome qu’un préjugé, mais heureusement, les choses évoluent dans le bon sens mais l’absence de pause respiratoire, signe d’une longueur de phrase ayant déjà dépassé le niveau critique indique que nous nous éloignons quelque peu de notre point de départ.

    Donc, le préjugé en matière professionnelle à l’égard de la femme en âge de procréer (au-delà c’est un autre préjugé qui le remplace, sur l’employabilité passée un certain âge), c’est qu’elle va être un boulet pour l’entreprise. Comprenez, un polichinelle dans le tiroir, c’est la fin des haricots : les nausées, les rendez-vous médicaux, les aménagements de postes, le congé maternité, le dépôt des mioches à la crèche ou à l’école, les enfants malades, les fins de journée de travail à des heures raisonnables… Comme si la qualité du travail dépendait uniquement du temps que l’on y passe plutôt que sur l’investissement que l’on y met. Il est encore des recruteurs qui entre une femme compétente et un homme tire au flanc privilégieront ce dernier au seul motif qu’il ne s’absentera pas quatre mois. Ou qui font rimer motivation à travailler et soirée de boulot qui dure une éternité… C’est mal connaître la nature humaine. Efficacité et productivité riment assez souvent avec féminité, la maternité sous tendant presque toujours cette qualité : l’organisation.

    De toutes les façons, pour ces managers périmés, la tendance à l’œuvre dans les générations en action est au partage des taches, et le nouveau papa n’hésite plus à quitter le travail à des heures raisonnables pour aller s’occuper de la progéniture, à utiliser son droit aux absences pour enfant malade ou encore, mais le cas est rare il est vrai, à prendre le congé parental. Ce n’est pas encore la panacée mais l’avancée est réelle. A moins de ne plus recruter du tout, sauf sur présentation d’un certificat médical indiquant une impossibilité de procréer pour l’homme ou la femme, ce genre d’olibrius est voué à disparaître…en douceur, les préjugés sur la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle ont la dent dure ( mais à y regarder de plus près, les jeunes n’ont pas d’expériences, les plus de 45 ans sont trop vieux, entre les deux ils ont trop parents, il ne reste pas grand monde pour trouver grâce aux yeux de ces connards bien heureusement minoritaires).

    Mais le meilleur reste à venir, car les anecdotes et autres petites histoires jalonnent les aventures du jeune parent dans les méandres de son quotidien professionnel et vont permettre à l’auteur de ces lignes de reprendre le ton décalé, cynique mais finalement bourré de tendresse qui anime ces notes sur la vie d’un jeune parent…

    à suivre...