Quand le gouvernement pointe du doigt un prétendu séparatisme ethnique ou religieux, il tente de faire oublier que c’est un autre séparatisme qui guette la société avec la gestion de la crise sanitaire. Celui du séparatisme générationnel.
Une société est à l’arrêt, confinée, les libertés congelées aussi surement que le vaccin Pfizer, sans débat sur les mesures à prendre : une sanction collective pour protéger une frange de la population, les plus fragiles et les plus anciens. Il serait difficile et fort peu humain de les isoler, eux et seulement eux. Mais la société dans son ensemble est en train de perdre sens et de sacrifier l’avenir pour préserver des générations qui ont pour beaucoup déjà participé à obérer les chances pour les générations présentes et futures de connaître un avenir radieux.
Le débat est nécessaire pour trouver l’équilibre dans les mesures à prendre : quand le remède devient à terme pire que la maladie elle-même, il faut arrêter de s’entêter et réinterroger la stratégie !