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Un mal étrange

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L’été est terminé, tout le monde fait sa rentrée : les élèves à l’école, DSK en France et les Experts à la télévision. Seul Jacques Chirac refuse la rentrée judiciaire, il n’ira pas personnellement à son procès. Au passage, notons que ses médecins le déclarent malade depuis son AVC en 2005 et qu’il a donc exercé sa présidence deux ans avec une anosognosie dont nous découvrons l’existence depuis peu. Inquiétant non.


Mais revenons à nos moutons revenus de transhumance.

Le marronnier des chères têtes blondes qui découvrent le temple de l’éducation pendant que leurs parents prennent conscience du temps qui passe ne semble pas émouvoir autant que les années précédentes. La suppression des postes dans l’éducation nationale, la perte de sens que connaît ce service public commence à se voir méchamment. Les deux-trois ans qui sont de moins en moins accueillis, les difficultés à recruter, les profs qui n’en peuvent plus, des villages qui en viennent à se payer leur propre service d’école, un triste tableau, qui n’augure pas de lendemains qui chantent.

La communication n’y pourra pas grand-chose, l’éducation nationale prend l’eau de toute part.


L’école sera-t-elle au centre des débats présidentiels ? Il le faudrait : l’école est la préparation de demain. Et ce que nous souhaitons être demain, se construit dès aujourd’hui.

Mais sur ce point là comme sur tant d’autres, il y a fort à parier que l’anosognosie touche une partie du personnel politique… et des électeurs.

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