Et donc aujourd’hui, vous allez nous parler de permanence et variation du breton
Le breton aime à cultiver sa singularité, il est aussi baratineur que le marseillais, pas moins bonimenteur qu’un arracheur de dents et la preuve en est une fois de plus apportée par l’actualité, actualité sanitaire et pandémique !
Avec les festivals et concerts interdits, une des rares manières de montrer le Gwenn ha du consiste à l'associer de près ou de loin au virus. C’était déjà le cas avec la faible incidence de la présence et de la transmission de la covid, histoire de montrer que l’art de vivre breton permettait de se préserver du virus mais constatant que cela n’allait pas assez loin, c’est désormais non pas moins que la présence d’un nouveau variant, 100 % pur beurre salé qui est revendiquée !
On a peine à y croire, mais le breton enjolive, malgré la cuisine au beurre. C’est un atavisme culturel peu connu, et pourtant l’habitant de la péninsule armoricaine n’est pas moins baratineur que le marseillais, moins bonimenteur qu’un arracheur de dents. Et comment prouver scientifiquement ce particularisme que l’on retrouve dans toutes les cultures et chez tout un chacun, cette fameuse propension à faire briller une réalité un peu fade en la réinventant quelque peu si ce n’est en s’appuyant sur la presse !