Qui aurait pu croire il y a un an, au moment de préparer les étrennes, les réveillons et les bons vœux de la nouvelle année qu’un tour de soleil plus tard nous serions coincés pour les fêtes, qu’ils nous seraient fortement conseillés, avant d’être peut-être obligés, de choisir cinq personnes maxima avec qui passer le réveillon. La crise sanitaire nous bouscule et nous conduit à nous poser des questions existentielles profondes, au-delà de la stupidité administrative et règlementaire dans la gestion de cette pandémie.
Si certains doivent éliminer des noms, d’autres n’ont pas même une personne à inviter, pas un seul congénère avec qui se retrouver. La solitude est exacerbée. Elle est peut-être mise un peu plus en lumière que les autres années cette part sombre de la société, de cette solitude qui mine des individus bien plus qu’un coronavirus...