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Chroniques d’un jeune parent, comment se refiler perpétuellement des microbes, part one

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Chronique, humour, parentalité, maladie, microbe, gastro entérite, otiteAvant d’être parent, vous pétiez le feu, une santé d’enfer, capable d’enchaîner nuit de fête et dure journée de labeur… Depuis l’arrivée du ou des divines enfants, vous tombez au premier rhume qui passe devant vous… Du Capitole à la Roche Tarpéienne il n’y a qu’un pas et vous le constatez chaque jour… La paternité et la maternité emportent comme conséquence une fatigue généralisée qui met le système immunitaire à l’épreuve, sans compter que les enfants, en mode collectif, sont un réservoir perpétuel à microbes…

Rhume, grippe, herpès, otite, angine, tout y passe sur le mode bactérien ou viral. Vous n’étiez déjà pas bien vaillant, l’oeil éteint et la cerne profonde mais il va falloir aller puiser encore plus profondément en vous. Parce qu’être malade ne vous dispensera pas des tâches quotidiennes à accomplir pour que le petit d’homme ne retourne pas tout de suite à l’état sauvage. Il faudra être sur le pont, en dépit des tempêtes qui parcourent le corps, la tête, l’envie de rejoindre son lit et de ne plus bouger. Il faudra serrer les dents, tel un athlète de haut niveau s’attaquant au challenge de sa vie. Et découvrir ainsi des ressources insoupçonnées, une frontière de la résistance toujours repoussée plus loin. Bien entendu, la répétition de ces épreuves marquera l’organisme, qui, s’il n’est pas aidé, tombera à nouveau à la première balle virale. Le nouveau parent l’apprend à la vitesse de la lumière, le complément alimentaire à base de vitamines constituera un allié précieux dans la guerre contre le genre microbien.

Mais il ne faut pas croire que péter le feu serait plus simple pour gérer un ou des enfants malades. C’est précieux mais ça ne fait pas tout. Le petit d’Homme vous en fera baver, à son corps défendant faut-il le reconnaître. Les nuits seront aussi courtes en sommeil que les journées seront interminables. Une première alerte interviendra au beau milieu de votre cycle de sommeil, des cris perçants déchirant le silence de la nuit. C’est la tête dans le pâté que vous découvrez un petit être en nage, bouillant de fièvre, grimaçant de douleur…  C’est en général à ce moment précis que la loi de Murphy tend à se vérifier : il sera impossible de remettre la main sur le Doliprane© ou l’Advil©. Ce sera la recherche de la pharmacie de garde, une traversée solitaire dans la nuit noire et glacée… Plus insidieux, vous trouverez le flacon mais pas la dosette, vous obligeant à faire des conversions mathématiques de haut vol à une heure de la nuit où vos capacités intellectuelles vous rapprochent plus du poisson rouge que d’Einstein. Après un long combat avec l’insomnie, l’enfant finira néanmoins par s’endormir, vous à ses côtés, par terre, un filet de bave au coin des lèvres… Le combat nocturne a été rude mais le réveil sera tout aussi difficile, entre courbatures et coup de froid pour vous, fièvre et douleur qui auront repris pour votre enfant. En semaine, une première décision à prendre s'imposera avant même d’aller chez le pédiatre : lequel des deux parents appellera son employeur pour annoncer qu’il prendra une journée enfant malade. C’est un choix complexe, qui est fonction d’un tas de facteur allant du statut de chacun (fonctionnaire, salarié, en CDD ou en CDI), de la charge de travail et du roulement institué au préalable. A défaut, il n’est rien qu’un papier pierre ciseau ne puisse résoudre. Mais bienheureux celui qui pourra aller travailler, sa santé sera préservée…

Commentaires

  • La croix du christ un signe religieux raciste des personne qui dominé d'autre personne par la force et la mort

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