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  • Chauve shaves the king

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    Même chauve, tout un chacun devrait aller chez le coiffeur. C’est la même chose pour le bar-tabac-PMU. Un salon de coiffure, c’est l’occasion unique de saisir l’air du temps plus surement qu’un sondage d’opinion (il faut multiplier les sources, donc les salons ou les bars-tabacs-PMU).

    Un président de la République découvrirait ainsi l’exaspération que suscite la classe politique (ça marche pour une grande partie du personnel politique à vrai dire). L’exaspération n’est pas sur un mode populiste, ce mot mis à toutes les sauces par les élites pour n’avoir pas à se justifier ou réfléchir en renvoyant toute critique à cet adjectif. Au contraire, la perception des turpitudes de nos gouvernants est on ne peut plus claire, froide, réfléchie. Par exemple, l’exaspération que provoque le fait des avantages non négligeables dont bénéficie le titulaire d’un poste électif, poste qui, rappelons-le, n’est qu’un mandat de représentation. Le citoyen lambda règle son coiffeur lui-même, et entre deux coupes, se coiffe par ses propres moyens, sans demander à son employeur ou à ses concitoyens une prime brushing.

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