La fin de l’été qui approche et la baisse des températures devraient normalement ramener à la raison les uns et les autres dans le débat sur la tenue qui a fait le buzz de l’été, le burkini. Au demeurant, d’ici quelques semaines, il sera difficile de distinguer un burkini d’une couche de vêtements d’automne, et sur les plages bretonnes, le burkini est depuis longtemps à la mode, il est même nécessaire pour surfer, et même seulement nager, les hommes eux-mêmes l’arborant fièrement. Mais la fin de l’été annonce plutôt ce que la Maison Stark a pris comme devise, Winter is coming, le pape François nous ayant prédit la poursuite des ravages du terrorisme de l’argent, que l’on retrouve parfois (et même souvent) caché derrière le masque de la religion.
Plus sérieusement, il y a derrière ce débat nauséabond les ingrédients pour faire monter, dans une société, la mayonnaise nécessaire pour opposer les uns aux autres. Avec beaucoup de mauvaise foi de part et d’autres, et une volonté d’expliquer le monde en noir et blanc qui n’est pas la couleur naturelle de la réalité, ni de la vie.