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  • Bâton merdeux...

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    ecologie, merde, déchets, élites, rome, quimperIl y a des sujets légers et d’autres plus sérieux. Parmi ces derniers, il en est un que l’on néglige, vu son caractère merdique.  Au fil de ses lectures, l’auteur de ces lignes est tombé sur un ouvrage* qui lui a pourtant rappelé un fait incontestable, nous sommes dans un monde de merde, au sens littéral du terme, et c’est une préoccupation qu’il faudrait bien plus mettre en avant. L’Homme est une usine à déchets qui asphyxie le monde qui l’entoure, par ses sphincters, ceux des animaux qu’il élève en nombre et par son mode de vie et de consommation.

    La merde et l’Homme, c’est une vieille histoire. C’est consubstantiel même. Dès lors que 100 % de ce que l’on mange ne peut être transformé en énergie d’une part, que le processus vital implique la production de déchets, la production de selles est inéluctable. Longtemps, l’Homme a recyclé ce qu’il produisait, ce que les animaux domestiqués par l’Humanité produisaient. Il le recyclait plus ou moins sur place, ce qui n’était pas un souci dans un mode de vie nomade, au contraire : quant au gré de ses pérégrinations Homo sapiens revenait sur les lieux du crime, il constatait que ses dépôts précédents désormais désagrégés avaient laissé place à des plantes et des baies vigoureuses : le fumier et l’agriculture commençaient leur longue histoire commune, pour le meilleur et pour le pire.

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  • Moi président, dans la peau d'un candidat

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    présidentielle 2017, candidature, macron, sarkozy, hollande, politique, humour, programme, laicitéLa tendance de la rentrée, au-delà des marronniers sur l’école et la reprise du travail, et par-delà même les commentaires que peuvent inspirer des pièces de tissus et leur interdiction,  est de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle. Marasme ambiant oblige, tout le monde pense être la solution aux problèmes de notre temps, sans se rendre compte que beaucoup n’en sont que la source.

    Bref, ça se déclare dans tous les coins, ça se positionne à tout bout de champs, ça propose comme dans le premier marché venu, et ça s’insulte comme dans une vulgaire bagarre de bistrot en fin de soirée. Il y a ceux qui veulent gagner une primaire, ceux qui souhaitent s’en passer et beaucoup qui sont entrés là en voyant la lumière et l’agitation. Dans son coin, tapie dans l’ombre, l’extrême-droite se lèche les babines devant l’odeur du sang et la vision de la mêlée confuse.

    Joueur, l’auteur de ces lignes s’est dit, pourquoi ne pas participer également à ce jeu pour comprendre ce qui pousse tant de ses congénères à se lancer dans l’aventure. N’ayant pas trouvé de nègre pour écrire un livre sur le pourquoi il est évident que c’est moi, vous devrez vous contenter de ces quelques paragraphes à suivre.

    Et sans modestie aucune, cela ne pourrait pas être pire que ce que nous avons déjà pu apercevoir d’un spectacle aussi affligeant que médiatisé à outrance.

    Je fais donc acte de candidature et par un effet rhétorique emprunté au vainqueur de 2012 et battu de 2017, je déclare que moi président, il ne sera pas possible de me battre lors de l’élection présidentielle en 2022.

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