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oligarchie

  • Hillary trompe (Leçons américaines)

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    trump, extreme droite, élections, société, démocratie, oligarchieLa montée inexorable de forces conservatrices, pour certaines populistes, sans parler du renouveau du fait religieux, produit un monde bien sombre, comme si l’humanité, pour répondre aux crises actuelles n’avait comme chemin qu’une forme de retour en arrière, syncrétisme de l’irrationnel et du bouc émissaire, incapables de réagir ou pire, en réagissant au travers d’une thérapie de la terre brûlée. Certains y voient une irrationalité et une profonde stupidité des masses mais une telle analyse n’est-elle pas aussi imbécile que la description sans nuances qu’elle fait de ceux qui cèdent aux sirènes du populisme fascisant ?

    Trump est devenu le 45ème président élu des Etats-Unis, scénario que même Hollywood n’a jamais anticipé en dehors de film ou dessin animé à caractère humoristique : où comment un humanoïde à peau orange, mis en faillite pas moins de six fois, mais ayant réussi à s’en sortir par ses relations, ses obligés et un énorme bagout, pouvait devenir le chef de l’État de la première puissance mondiale. Ne nous y trompons pas, Donald Trump est dangereux, le vice-président élu est un conservateur de la pire espèce et l’administration qui se va se mettre en place va plonger un peu plus les Etats-Unis et le monde entier dans la crise. Avec une explication rapidement avancée à ce désastre : les électeurs se sont trompés. Argument répété en boucle ces dernières années quand les pronostics souhaités ne se réalisent pas. La réalité n’étant pas conforme à ce qui été annoncée, elle ne peut qu’être fausse, CQFD, le métier d’analyste politique est devenu aussi scientifique qu’une voyante dans une fête foraine de quartier. 

     

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  • Bâton merdeux...

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    ecologie, merde, déchets, élites, rome, quimperIl y a des sujets légers et d’autres plus sérieux. Parmi ces derniers, il en est un que l’on néglige, vu son caractère merdique.  Au fil de ses lectures, l’auteur de ces lignes est tombé sur un ouvrage* qui lui a pourtant rappelé un fait incontestable, nous sommes dans un monde de merde, au sens littéral du terme, et c’est une préoccupation qu’il faudrait bien plus mettre en avant. L’Homme est une usine à déchets qui asphyxie le monde qui l’entoure, par ses sphincters, ceux des animaux qu’il élève en nombre et par son mode de vie et de consommation.

    La merde et l’Homme, c’est une vieille histoire. C’est consubstantiel même. Dès lors que 100 % de ce que l’on mange ne peut être transformé en énergie d’une part, que le processus vital implique la production de déchets, la production de selles est inéluctable. Longtemps, l’Homme a recyclé ce qu’il produisait, ce que les animaux domestiqués par l’Humanité produisaient. Il le recyclait plus ou moins sur place, ce qui n’était pas un souci dans un mode de vie nomade, au contraire : quant au gré de ses pérégrinations Homo sapiens revenait sur les lieux du crime, il constatait que ses dépôts précédents désormais désagrégés avaient laissé place à des plantes et des baies vigoureuses : le fumier et l’agriculture commençaient leur longue histoire commune, pour le meilleur et pour le pire.

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