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brexit

  • Exit 2020

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    covid,2021,brexit,uk,blockbusterIl en faut peu pour être heureux et les épreuves, ça permet de savourer un peu mieux les bons moments quand ils se présentent, alors pour paraphraser Herriot qui le disait pour la politique, on peut dire que la vie, ça doit être comme une andouillette, ça doit sentir la merde mais pas trop. Le problème c’est que 2020 a été une fosse septique à peine aromatisée à la charcuterie…

    Depuis qu’un pangolin s’est enrhumé du côté de Wuhan, c’est le bordel et le monde entier s’est retrouvé alité, filmé en direct H 24 par les chaines d’info en continu façon Truman show.

    Mais si 2020 était un film, pour de vrai ce serait le mélange improbable de Borat et de 28 jours plus tard, sans le côté horripilant du premier et ni le côté horrifique du deuxième.

    Alors le pitch : A ma gauche, un virus inconnu et relativement dangereux, qui fait plier des systèmes de santé fatigués et à ma droite une espèce animale, homo sapiens, capable du pire comme du meilleur, capable du meilleur dans le pire et inversement. La grosse poilade 2020 ? c’est quand une partie de nos congénères ont aimé se croire résistant à l’oppresseur en restant dans leurs canapés, les ennemis de l’humanité en tremblent encore… Imaginez si en 40 les résistants avaient été de cette espèce…

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  • Le brexit selon Jonathan Coe

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    brexit, angleterre, jonathan Coe, littératureEt si le Brexit n’était que le dernier acte de la déliquescence d’un empire anglais moribond depuis des décennies… Et si le Leave, une fois déclenchée par mauvais calcul politique ne pouvait être qu’inéluctable parce qu’il est l’expression d’un mouvement de fond ? 

    C’est ce que Jonathan Coe tente de nous démontrer dans son dernier roman, Dans le coeur de l’Angleterre (Middle England), plongeant le lecteur dans une description d’un Royaume (dés)Uni qui n’existe plus et d’une Angleterre à la limite de l’explosion entre ses composantes et ses individus.  

    A la lecture de ce roman passionnant, nos idées sont largement bousculées et il y a matière à se pencher sur nos propres situations nationales.  

    C’est aussi les retrouvailles avec des personnages de deux précédents romans ceux du tter’s Club et The Closed Circle, que l’on voit évoluer depuis les années 70 jusqu’à aujourd’hui, tryptique magistrale sur l'évolution de la société anglaise et plus largement mondiale de la société contemporaine. Des illusions de la jeunesse au brexit en passant par le long déclin britannique, sans oublier les dégâts du Thatchérisme et le mirage non moins destructeur du blairisme, on découvre qu’il y a quelque chose de pourri au royaume d’Elisabeth. 

    Mais autant qu’une chronique anglaise, c’est une chronique du monde qui est tenu, quand la fiction permet d’appuyer sur une réalité qui fait mal, dans un portrait sans concessions. 

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  • Chauve shaves the king

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    Même chauve, tout un chacun devrait aller chez le coiffeur. C’est la même chose pour le bar-tabac-PMU. Un salon de coiffure, c’est l’occasion unique de saisir l’air du temps plus surement qu’un sondage d’opinion (il faut multiplier les sources, donc les salons ou les bars-tabacs-PMU).

    Un président de la République découvrirait ainsi l’exaspération que suscite la classe politique (ça marche pour une grande partie du personnel politique à vrai dire). L’exaspération n’est pas sur un mode populiste, ce mot mis à toutes les sauces par les élites pour n’avoir pas à se justifier ou réfléchir en renvoyant toute critique à cet adjectif. Au contraire, la perception des turpitudes de nos gouvernants est on ne peut plus claire, froide, réfléchie. Par exemple, l’exaspération que provoque le fait des avantages non négligeables dont bénéficie le titulaire d’un poste électif, poste qui, rappelons-le, n’est qu’un mandat de représentation. Le citoyen lambda règle son coiffeur lui-même, et entre deux coupes, se coiffe par ses propres moyens, sans demander à son employeur ou à ses concitoyens une prime brushing.

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