Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Chroniques d'un jeune parent : 1+1+1+...=? (Part 3)

    Imprimer

    Chronique, humour, jeune parent, enfant, rythme, faire ses nuitsL’arrivée d’un enfant, d’un autre et pour les plus courageux (ou inconscients ou téméraires…au choix du lecteur) d’autres encore, c’est une sorte de révolution copernicienne. On passe du géocentrisme à l’héliocentrisme : le centre de l’univers se déplace du moi à l’enfant bien au-delà des seuls aspects purement matériels, sur lesquels nous nous sommes épanché, y compris du point de vue du poids des déchets ménagers. Mais le changement le plus insidieux ne se voit pas forcément à l’œil nu… Ce que le petit d’Homme cannibalise le plus, c’est le rythme… Explication…

    Il y tout d’abord le rythme des nuits. Qui coïncide avec le début de la nouvelle aventure post-accouchement. Un début qui peut être plus ou moins long selon le modèle. Ô Toi qui avait l’habitude de dormir d’une traite tes huit heures, passe ton chemin, tu ne retrouveras la quiétude que dans quelques mois…à moins que… à moins que… compagne ou compagnon se charge de la bête, en mode nocturne… Car ne vous leurrez pas, le petit affamé réclamera son dû, peu importe l’heure, peu importe votre état de fatigue. Les cheveux hirsutes, la bouche pâteuse, l’œil hagard, vous préparez dans la pénombre et le silence froid de la cuisine la ration de lait, en vous y reprenant à trois quatre fois dans le dosage, le cerveau dans le brouillard oubliant si vous êtes à la troisième ou quatrième dose de 30 ml… Mais il ne faut pas trop traîner non plus, au risque que le chérubin ne se transforme en monstre criard prêt à réveiller tout le quartier. Vous lui donnez son biberon, la magie de la reconnaissance du ventre opère, l’enfant vous sourit et rassasié, il s’endort sur votre épaule maculé de son dernier renvoi, signe que tout va bien. Vous recouchez l’enfant, rejoignez votre lit non sans avoir changé de tee-shirt et là c’est le drame : vous pouvez être épuisé, vous ne dormirez pas, l’insomnie a pointé son nez… Morphée vous tendra les bras, enfin, vers 6 heures du matin, mais c’est exactement l’heure à laquelle votre enfant souhaitera son premier shoot de lait de la journée : Vous le constatez dès potron-minet, la nature est cruelle, un peu perverse sur les bords même et à la limite un peu salope avouons-le…

    Au passage rappelons que le stade où l’enfant fait ses nuits est une délivrance que l’on pourrait comparer au calme après la tempête, dont le symptôme majeur est une quiétude incommensurable qui envahit le corps et l’esprit en alignant cinq à six heures de sommeil consécutif.

    Dans la paternité et la maternité, tout est dans la diversité des rythmes. Se soumettre totalement à celui de l’enfant, c’est l’esclavage organisé, mais durant les premiers mois, c’est une réalité presque impossible à fuir sous peine de placement auprès des services sociaux. Les journées et les nuits du parent sont marquées par les siestes, biberons, dodos, rototo, changements de couche, changements de pyjamas… La conversation entre les deux est à peu près nulle, il est en effet rare de disserter par gouzi-gouzou… Bref, on est tout au service de l’enfant, on se met en parenthèse…

    En grandissant, nuit, sieste et repas coïncident peu à peu, sans toutefois être totalement synchronisés (cf les premières chroniques). Mais l’arrivée d’un nouvel enfant bouleverse le fragile équilibre qui s’était construit jour après jour… On recommence presque à zéro en jonglant avec le rythme de maman, papa, de l’aîné, du cadet… Chaque enfant devient un système solaire à lui tout seul qui souhaite que ses parents planètes tournent continuellement autour de lui… La quadrature du cercle semble impossible, les temps de pause se réduisent comme peau de chagrin et la rupture de l’espace-temps est proche… Mais… mais au bout du tunnel, une lumière : les diablotins jouent ensemble… un peu violemment au départ, arrachages de cheveux involontaire et morsures amicales nécessite une surveillance constante qui se fait néanmoins plus légère chaque jour qui passe… Papa et Maman peuvent ouvrir une bouteille de vin, apprécier un verre, dans un silence que l’épaisseur des murs de la salle de jeux rendra plus ou moins possible…

  • Abraham Lincoln chasseur de vampire ou l’Histoire à la mode Hollywood

    Imprimer

    chronique, humour, histoire, lincoln, chasseur de vampire, cinéma, confusion mentale, danger, transformersLa connaissance de l’Histoire est de plus en plus réduite, la frontière entre fiction et réalité s’amenuise, laissant la porte ouverte à l’inculture crasse, propre à faire vivre un révisionnisme qui n’attend que cela. La récente publication d’un sondage sur la non-connaissance par la majorité des moins de 35 ans de ce qui s’est passé au Vel d’Hiv en constituant une preuve éclatante.chronique, humour, histoire, lincoln, chasseur de vampire, cinéma, confusion mentale, danger, transformers

    Surfant sur le succès des films de vampires, zombies et autres créatures de l’ombre, Hollywood adapte le roman d’un écrivain qui n’en est pas à son coup d’essai, après avoir commis un « orgueil et préjugés et zombies ».

    La liberté avec l’Histoire, en mêlant science-fiction, effets spéciaux, personnages et événements historiques va en s’accentuant. Dans Transformers 3, le spectateur découvrait que la mission Apollo n’avait eu comme but que la seule recherche d’une épave d’un vaisseau extraterrestre, qui se serait crashé sur la face cachée de la Lune…expliquant l’arrêt des missions une fois le but atteint…

    Dans Abraham Lincoln le chasseur de vampires, nous apprenons que le vainqueur de la guerre de Secession, en plus d’être un héros politique américain, treizième Président des USA, aurait eu une petite carrière de chasseur de vampire… Un scénario imparable qui relèvera un peu plus le niveau de culture générale et alimentera dans quelques années le bêtisier des perles du bac et autres examens du monde entier…

    Dans quelques années, on découvrira les vraies raisons de la mort de JFK (un coup du Pingouin?), du fauteuil roulant de Roosevelt (une bataille contre l'armée des ombres au côté de Jésus et Zeus)...

    La France, berceau du 7ème art, n’a-t-elle pas une carte à jouer pour relancer sa production cinématographique ? Ainsi un Napoléon contre les Loups-Garous, un de Gaulle contre Belzébuth, ou encore le rouge et le noir dans la quatrième dimension n’auraient-ils pas de la gueule ?

    La confusion des genres, sous le seul prétexte du spectacle, est le signe qu’il y a quelque chose de pourri au royaume du cinéma et de la société… Espérons que le genre va s’essouffler et que nous n’aurons pas à vivre l’effroi d’un Hitler contre Batman qui ne ferait réagir personne… Là, il sera trop tard, la gangrène aura attaqué tout le corps de la civilisation… Et ni les Transformers, ni Abraham Lincoln ne viendront sauver l’humanité… 

     

    PS : La mythologie avait pour fonction d'expliquer le monde...Il faut croire que les explications rationnelles, scientifiques, historiques ne suffisent pas, et que le cinéma constitue le nouvel Homère, tendance Simpson...