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  • Chroniques d’un jeune parent, au commencement était le verbe, 2ème partie

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    enfant, parents, chronique, langage, humour, pipi caca prout, raisonnement, adolescenceSi deuxième partie il y a, c’est qu’il y en avait une première, à laquelle je te renvoie lecteur : tu n’as qu’à cliquer . Pour résumer, si tu as la flemme de cliquer , le billet se rappelait et s’extasiait des premiers pas langagiers du petit d’homme, comment le premier mot apparaissait, puis la suite de mots, inintelligibles pour le commun des mortels sauf pour les propres parents de l’enfant, il abordait l’attraction universelle des enfants pour le tryptique sacré pipi-caca-prout, en terminant sur la question de la politesse, qui est un apprentissage de toute une vie. Mais avant de passer à la suite, je te donne une dernière chance lecteur, en cliquant là.

    Le petit d’homme, donc, poursuit sa course contre le temps qui passe, il grandit, et après avoir acquis du vocabulaire, puis une syntaxe approximative, qui le restera à jamais pour certains, il entre dans l’ère de la discussion plus ou moins argumentée, de la rhétorique qui tue ou à deux balles, bref, l’apprentissage continue de plus belle, pour le meilleur et parfois pour le pire…

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  • On dirait que je suis policier...

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    murder, jeu, enfant, cluedo, adamsberg, UJAP badminton, quimperLes adultes sont de grands enfants quoiqu'ils  en pensent et le besoin qu’ils ont de jouer est aussi nécessaire que salutaire.

    Il y a plusieurs manières d’aborder la chose pour un adulte. On peut le réprimer. C’est moche et ça fait des psychopathes en puissance qui n’utilisent pas le pouvoir d’exutoire du jeu. Si vous connaissez des gens comme cela, dénoncez les, vous ferez œuvre utile pour la société !

    On peut être sous conduite addictive avec les jeux d’argent, du vénérable et inusable PMU au très à la mode poker : quelques-uns s’en sortent, d’autres se mettent sur la paille après avoir vendu père, mère, femme et enfants et même enfants à naître. Les jeux en ligne font des ravages, des hordes de zombies passant une part non négligeable de leur temps, libre mais aussi professionnel, à jouer aux plateformes liées aux réseaux sociaux. Ainsi se multiplient les épitaphes : Ci-git le joueur tombé dans Candy Crush.

     

     

    On peut aussi courir après un ballon, mais cela implique un peu de condition physique et de savoir insulter un arbitre, ce qui n’est pas donné à tout le monde ou encore faire des jeux de société, bref jouer au sens large.

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  • Chroniques d'un jeune parent : a chaque jour... Troisième partie

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    enfant, parent, equilibre, imagination, loi de murphyTant que le petit d’Homme reste cantonné à une hauteur maximale, bras dépliés, d’un mètre, la vie quotidienne, bien que légèrement bouleversée, n’en reste pas moins presque pépère. Au pire, il chute de sa propre hauteur qu’amortissent une certaine souplesse, que jamais l’adulte ne retrouvera, et un système d’amortisseur dernier cri appelé la couche culotte. Il en est autrement quand l’enfant se fait acrobate et commence à vouloir explorer la verticalité du monde : l’enfer ne sera pas chez les autres mais bien chez vous !!!

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  • Chroniques d'un jeune parent : 1+1+1+...=? (Part 3)

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    Chronique, humour, jeune parent, enfant, rythme, faire ses nuitsL’arrivée d’un enfant, d’un autre et pour les plus courageux (ou inconscients ou téméraires…au choix du lecteur) d’autres encore, c’est une sorte de révolution copernicienne. On passe du géocentrisme à l’héliocentrisme : le centre de l’univers se déplace du moi à l’enfant bien au-delà des seuls aspects purement matériels, sur lesquels nous nous sommes épanché, y compris du point de vue du poids des déchets ménagers. Mais le changement le plus insidieux ne se voit pas forcément à l’œil nu… Ce que le petit d’Homme cannibalise le plus, c’est le rythme… Explication…

    Il y tout d’abord le rythme des nuits. Qui coïncide avec le début de la nouvelle aventure post-accouchement. Un début qui peut être plus ou moins long selon le modèle. Ô Toi qui avait l’habitude de dormir d’une traite tes huit heures, passe ton chemin, tu ne retrouveras la quiétude que dans quelques mois…à moins que… à moins que… compagne ou compagnon se charge de la bête, en mode nocturne… Car ne vous leurrez pas, le petit affamé réclamera son dû, peu importe l’heure, peu importe votre état de fatigue. Les cheveux hirsutes, la bouche pâteuse, l’œil hagard, vous préparez dans la pénombre et le silence froid de la cuisine la ration de lait, en vous y reprenant à trois quatre fois dans le dosage, le cerveau dans le brouillard oubliant si vous êtes à la troisième ou quatrième dose de 30 ml… Mais il ne faut pas trop traîner non plus, au risque que le chérubin ne se transforme en monstre criard prêt à réveiller tout le quartier. Vous lui donnez son biberon, la magie de la reconnaissance du ventre opère, l’enfant vous sourit et rassasié, il s’endort sur votre épaule maculé de son dernier renvoi, signe que tout va bien. Vous recouchez l’enfant, rejoignez votre lit non sans avoir changé de tee-shirt et là c’est le drame : vous pouvez être épuisé, vous ne dormirez pas, l’insomnie a pointé son nez… Morphée vous tendra les bras, enfin, vers 6 heures du matin, mais c’est exactement l’heure à laquelle votre enfant souhaitera son premier shoot de lait de la journée : Vous le constatez dès potron-minet, la nature est cruelle, un peu perverse sur les bords même et à la limite un peu salope avouons-le…

    Au passage rappelons que le stade où l’enfant fait ses nuits est une délivrance que l’on pourrait comparer au calme après la tempête, dont le symptôme majeur est une quiétude incommensurable qui envahit le corps et l’esprit en alignant cinq à six heures de sommeil consécutif.

    Dans la paternité et la maternité, tout est dans la diversité des rythmes. Se soumettre totalement à celui de l’enfant, c’est l’esclavage organisé, mais durant les premiers mois, c’est une réalité presque impossible à fuir sous peine de placement auprès des services sociaux. Les journées et les nuits du parent sont marquées par les siestes, biberons, dodos, rototo, changements de couche, changements de pyjamas… La conversation entre les deux est à peu près nulle, il est en effet rare de disserter par gouzi-gouzou… Bref, on est tout au service de l’enfant, on se met en parenthèse…

    En grandissant, nuit, sieste et repas coïncident peu à peu, sans toutefois être totalement synchronisés (cf les premières chroniques). Mais l’arrivée d’un nouvel enfant bouleverse le fragile équilibre qui s’était construit jour après jour… On recommence presque à zéro en jonglant avec le rythme de maman, papa, de l’aîné, du cadet… Chaque enfant devient un système solaire à lui tout seul qui souhaite que ses parents planètes tournent continuellement autour de lui… La quadrature du cercle semble impossible, les temps de pause se réduisent comme peau de chagrin et la rupture de l’espace-temps est proche… Mais… mais au bout du tunnel, une lumière : les diablotins jouent ensemble… un peu violemment au départ, arrachages de cheveux involontaire et morsures amicales nécessite une surveillance constante qui se fait néanmoins plus légère chaque jour qui passe… Papa et Maman peuvent ouvrir une bouteille de vin, apprécier un verre, dans un silence que l’épaisseur des murs de la salle de jeux rendra plus ou moins possible…

  • Chroniques d'un jeune parent : 1 + 1 +1 + ... = ?

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    chroniques, humour, jeune parent, couple, enfant, accouchementIl y a des sauts quantitatifs et qualitatifs dans la vie qui font basculer le destin, dilate ou compresse l’espace-temps, bref change profondément un homme ou une femme. Premier émoi, première fête, première cuite, premier chagrin, premier boulot, etc, je vous laisse compléter la liste par vous-même pour donner une touche personnalisée à cette chronique, humanisant par ce procédé ces quelques minutes de lecture dans une journée qui a été rude, à n’en pas douter...

    L’arrivée d’un enfant et, à fortiori, du ou des suivants constituent le genre d’expérience qui transforme de fond en comble un quotidien, une vie. Car les lois mathématiques s’effacent quand les enfants pointent le bout de leur nez : 1 + 1 n’égale décidément pas deux, pas plus que 2 + 1 = 3. Au passage remarquons que la vie de couple fonctionne également sur un schéma où la somme des deux conduit souvent à des créations originales, que la simple arithmétique n’aurait pu prévoir, se rapprochant plus d’une théorie du chaos pas toujours de tout repos.

    Reprenons le fil de l’histoire quelques jours avant la naissance… quelques mois après la conception, voilà, au huitième mois, un peu avant la fin de la grossesse... La valise est prête à l’entrée pour rejoindre à toute vitesse la maternité…

    La future mère n’en peut plus des kilos qu’elle porte mais savoure ces derniers instants où la relation avec l’enfant semble encore exclusive. A ce stade, elle ne se sent pas encore comme une hypothétique usine à lait vampirisée jour et nuit par un téteur insatiable. Le futur père, pour sa part, est impatient de rencontrer enfin sa progéniture autrement que par les signes extérieurs manifestés par l’entremise de la maman (nausées, vomissements, ronflements…) mais il ne peut s’empêcher de penser à la responsabilité qu’il va endosser. Il le pressent le pauvre homme que la paternité va changer sa vie. Il a vu ce qui s’est déroulé avec sa mise en couple réglée : on voit moins les potes qu’avant, on a des comptes à rendre…

      Et puis le jour tant attendu, les contractions, l’attente, la douleur, la péridurale pour la maman, l’excitation, les litres de café et/ou les dizaines de cigarettes pour le papa et l’enfant qui arrive, la joie, les larmes, les projecteurs sur la dernière merveille du monde. Tout va bien, la maternité est pareille à un cocoon protecteur, tout est si facile, le père rentre dormir à la maison, la mère peut laisser l’enfant en nurserie pour la nuit…les visites se multiplient, éreintantes mais démontrant que l’on est entouré…

    Mais progrès de la médecine et de la tarification à l’activité aidant, il est demandé à la petite famille de reprendre valise et nouveau-né au bout de 2-3 jours pour un retour au domicile. Et l’on découvre vite que contrairement à l’adage, small n’est pas toujours beautiful et plus c’est petit, plus ça prend de la place, autrement appelé la théorie du lit parapluie…

    à suivre...