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  • Etude très sérieuse des comportements humains primaires en milieu fermé ou comment j’ai survécu à une soirée en boîte de nuit !

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    Une fois lancée dans le bain de la vie familiale et professionnelle, les occasions sont rares de se rappeler ses années de folle jeunesse délurée composée de fêtes jusqu’au petit matin, d’insouciance, et de youkaidi, youkaida ! Alors quand l’occasion en est donnée et qu’en plus cela vous mène tout droit en boîte de nuit, ça ne se refuse pas.

    Mais depuis, vous avez muri et vous ne pouvez pas vous empêcher de vouloir passer la chose au microscope, d’en faire en quelque sorte une étude anthropologique du phénomène. Parce que finalement, des souvenirs de boîte de nuit vous en avez peu. A l’époque la fumée de cigarette envahissait le dance-floor et l’alcool coulait à flot dans vos veines : on se rappelle toujours du mal de crane mais rarement du reste.

    Donc voilà votre chroniqueur, dans l’intérêt de la science, tient-il à préciser, accompagné de sbires tout autant enthousiastes et motivés que lui, parti faire le pied de grue, à deux heures du matin, pour entrer dans le saint des saints de la nuit d’une ville de province. Premier constat : pas de peur au ventre d’être refoulé. Le sudiste d’origine a appris à s’habiller depuis qu’il a quitté les rives de la méditerranée, question de goût et de pouvoir d’achat et pas seulement tare culturelle du tryptique maillot short et tong de l’OM. Et les traits de la maturité l’indiquent clairement, il est majeur et vacciné, depuis quelques années même… D’ailleurs ça frappe aux yeux. Il fait partie de la catégorie des vieux au regard de l’immense majorité des yeux juvéniles qui le fixent avec dédain pour les plus sympas, avec un sourire condescendant pour quelques autres. C’est cruel quand on a à peine l’âge du Christ mais c’est ainsi. Mais… mais le vieux, il est rentré lui, avec un bonsoir empreint de respect du videur, pendant que la bande de petits cons boutonneux qui le précédait restait coi devant la sanction qui était tombé quelques secondes auparavant : Non, ça va pas le faire, bonne nuit les petits…

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