La querelle des modernes et des anciens. Les débats contemporains ne font pas autre chose que de jouer sur le cliché. Projet de réforme du code du travail, Tafta, Tisa, les sujets sont nombreux même si les deux derniers ont préféré ou préfère se la jouer mode furtif et technique.
Pour les promoteurs de ces projets, c’est la modernité contre le monde ancien, le sens de l’histoire, qu’ils pensent ou se persuadent de mettre en œuvre, avec une certaine ironie : le sens de l’histoire, c’est un argument idéologique que de nombreux de leurs prédécesseurs ont brandi : communisme, fascisme et désormais capitalisme néo-libéral. Se penser comme inéluctable, c’est le penchant naturel des idéologies qui broient les hommes. Lutter contre l’inéluctable, c’est souvent ce qui a sauvé l’humanité de ses pires travers, ce qui ne veut pas dire refuser d'évoluer, nuance. Par contre, le déterminisme est suspect par nature quand il appuie l’argumentaire des modernes et des anciens.
Nous avons tous en tête ces images de films ou séries catastrophes : en quelques jours, le vernis de civilisation craquelle, saute, puis l’humanité finit par tomber dans ses pires travers, en un temps réduit. Un virus, un black-out, une guerre, en quelques heures, en quelques jours, nos sociétés de la tablette numérique se disloquent pour faire un bond en arrière de plusieurs siècles.
Un parc d’attractions est un lieu aménagé pour permettre le divertissement.