Coup sur coup, deux idoles sportives s’en sont allées et qui pour des raisons différentes ont été des sources d’inspiration tant pour l’auteur de ces mots que pour des générations entières.
Au-delà des qualités sportives qu’ils exprimaient sur les terrains, qualités hors du commun pour Maradona et souvent brillantes pour Dominici, c’est leurs trajectoires d’hommes, dévorés de démons intérieurs, qui d’une certaine manière donnent de l’épaisseur à ces personnages.
Entre ombres et lumières, succès et décadence, ces deux individus ont été loin de l’image lisse que l’on impose dans l’imaginaire collectif de ce que doit être un héros (finalement, la légende de Zidane serait elle aussi puissante sans son coup de tête ?).
Avec du talent à l’état pur pour l’un, une force de travail titanesque pour l’autre, les deux sont sortis de leurs conditions pour frôler les cieux de l’olympe sportive, régalant les spectateurs de leurs éclairs de génie.
Mais ils étaient entiers avec leurs fêlures, leurs blessures, leurs démons.
Des héros plus proches de la noirceur d’un Batman que de la toute-puissance d’un Superman indestructible.
Il y a dans la politique de l’exécutif quelque chose d’hypnotique. Cet en même temps troublant, qui souffle le chaud et surtout le froid, qui se fait tour à tour moralisateur, je men foutiste, père fouettard, paternaliste, produit un syndrome de Stockholm sur un pays entier, pris en otage par un mouvement qui a gagné sur un malentendu (faire barrage au front national) tout en se laissant avoir par une communication bien huilée, avec une parole présidentielle décrédibilisée mais qui est attendue avec impatience.
Tant va la cruche à l’eau qu’elle finit par croire au complot, même si la connerie explique bien plus surement la réalité qu’une grande théorie de manipulés.