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vacances - Page 2

  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, part one

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    chronique, humour, jeune parent, vacances, enfer, jeunes enfantsAh les congés payés, acquis par la grâce de luttes collectives, que nous chérissons tant, dont nous parlons continuellement au travail pendant toute l’année…

    Pourtant, il est une courte parenthèse dans la vie au cours de laquelle le seul fait d’y penser donne des sueurs froides… les vacances et la parentalité ne font pas toujours bon ménage, l’expérience est souvent cruelle, comme je m’en vais-je vous le narrer pour quelques chroniques…

    Vacances avec enfants en bas-âge rime avec…expédition et parfois punition… Le jugement est lapidaire mais appelons un chat un chat, tout ceux qui pensent le contraire sont au choix : 1) des faux-culs avec enfants 2) des faux-culs sans enfants 3) un peu masochiste sur les bords…

    Tout commence avec la destination…le champ des possibles se rétrécit et le trek sur le Kilimandjaro devient impossible sans compter que quelques bouches de plus à nourrir et loger entament sérieusement le budget consacré aux loisirs, les prétentions se doivent donc d’être revues largement à la baisse.

    Alors, à quoi ressemble la destination qui à défaut d’être rêvé, se révèle la moins pire ? Avant même de parler du point de chute, il convient de s’arrêter quelques lignes sur le moyen de s’y rendre. Un maître mot en la matière, autonomie, sans quoi le voyage devient un calvaire… Ainsi l’avion ou le train, s’ils semblent, de prime abord, constituer une solution séduisante parce que reposante, vont faire glisser rapidement le thème de vos vacances dans la catégorie épouvante. Poussette, bagages (de la grosse valise au petit sac comportant son lot de couches, lingette et autres changes qu’un enfant de moins de deux ans normalement constitué ne manque pas de consommer en grande quantité…), enfants, tout cela doit être porté, trainé, poussé, déplacé, mis en attente, parqué… Si les dix premières minutes se passent sans encombre, chaque passage de porte, portique, escalier va transformer le voyage en un chemin de croix propre à rendre diabolique même les lieux les plus paradisiaques... Le regard parfois réprobateur de vos contemporains, apeurés par l’intrusion d’enfants dans un avion ou un train, souvent à raison, achève de vous mettre dans des dispositions négatives… Fatigué, éreinté avant même d’avoir siroté votre première pina colada sur la plage (ou sur une place exotique, je ne suis pas sectaire sur la destination), votre séjour est déjà pour partie flingué… Attention, vous allez faire un bad trip…

     A l’extrême limite, en choisissant une destination où la valise n’est constituée que d’un sac comportant des maillots de bain, la partie peut être jouable…et encore…voyager léger avec de jeunes enfants reste un pari ou une forme d’optimiste angélique…

    Avant les quatre ou cinq ans des enfants, et même au-delà, tant qu’ils n’ont pas la charpente pour porter par eux-mêmes vos valises, une solution à peu près satisfaisante se trouve être la voiture et encore, à dose homéopathique comme nous allons le voir… Ce qui en filigrane donne une bonne indication sur la destination : pas trop éloigné de votre point de départ… Je n’apprendrais rien à personne en rappelant que voyager avec des enfants peut être une épreuve. Mais avec des parents tout autant… à suivre

  • Chronique d'un néo-breton,épisode 24 : vacances au soleil, sur place ou la tentation méditerranéenne ?

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    Chronique, Bretagne, méditerranée,vacances, soleil, beauf, grande-motte, kéké, cagoleLe néo-breton, comme tout bon finistérien qu’il est devenu, et par la grâce des congés payés, prend des vacances estivales en recherchant le soleil. Il pourrait rester du côté de Loctudy, mais plus que le soleil, c’est un peu de chaleur qu’il recherche. Chaleur de l’air et chaleur de l’eau, parce que la mer, s’y l’on peut s’y baigner sans combinaison, c’est Byzance. Direction le sud, le grand sud. La Méditerranée… Où comment un presque méditerranéen de naissance retrouve sa région natale mais avec désormais le regard du résident du grand ouest. Du point de vue scientifique, la chose n’est pas sans intérêt.

    L’auteur passera sur le voyage qui ne présente pas un grand intérêt si ce n’est du point de vue de chroniques futures d’un nouveau parent, mais il peut toutefois être utile de relever qu’une fois passée la Loire, il a pu sentir la chaleur tant recherché…le thermomètre s’est mis à grimper si vite que le néo-breton s’est cru devenir un glacier en plein réchauffement climatique. Pendant le millier de kilomètre de son voyage, il n’a pu s’empêcher de verser une larme pour les ours polaires que son bilan carbone estival déplorable condamne un peu plus…Mais là n’est pas le sujet principal de cette chronique qui autrement aurait été nommée le néo-breton et le réchauffement climatique, jamais sans mon ours polaire.

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  • La rentrée approche, sans conteste...

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    Les vacances touchent à leur fin. La rentrée scolaire qui approche n'est pas la seule preuve. En effet, un indice ne trompe pas : les universités d’été des partis sont de retour. Le marronnier de la fin août va s’afficher sur vos écrans, va envahir vos radios et noircir les pages de vos quotidiens.

    Mais qu’est ce qu’une université d’été : ce n’est plus ni moins que la rentrée politique des partis, sous le couvert de la formation, dans une tenue décontractée. Des vacances studieuses, la rentrée des classes où l’on retrouve ses petits camarades pour une nouvelle année. Une grande année, avec la présidentielle en ligne de mire.

    Après quelques semaines d’abstinence, les querelles vont pouvoir reprendre de plus belle entre les différentes écuries. Les journalistes, entre deux plats de langoustines ou d’autres spécialités régionales selon le lieu de ladite université, vont pouvoir noter les bons mots et les coups bas assénés par les ténors des partis, qui ont eu tout le loisir de trouver la phrase qui tue au bord de la plage.

    Souvent, il ne reste de ces universités d’été que ces quelques mots que l’on retrouve compilé dans le « canard enchaîné ». Pourtant, derrière la façade des coups bas, c’est autre chose qui se trame dans ces lieux de débats : la doxa des partis pour l’année y est débattue, les rapports de force se jaugent, les troupes sont remotivées, l’esprit de corps partisan est rappelé.

    Mais pourquoi nommer ces raouts université d’été : tout simplement parce que ces journées ont pour but d'apprendre, d'approfondir ou de réfléchir aux projets du parti en question dans un cadre informel et détendu.

    C’est d’ailleurs grâce à ces formations que le financement de ces rassemblements est partiellement assuré : les détenteurs d’un mandat local ou national ont un droit à la formation. En s’inscrivant aux ateliers dispensés par des organismes agrées, souvent proches du parti, ils peuvent bénéficier de la prise en charge du séjour par la collectivité dont ils sont élus. Les formateurs et les intervenants, souvent proches du parti sont eux-mêmes défrayés sur le prix de ces formations. Pour certains, une université d’été, c’est comme un séminaire dans une boîte : trois jours de vacances au frais de la princesse. Mais pour la plupart, déboursant de leurs poches le côut du voyage et de l'hébergement, c’est surtout l’occasion de côtoyer les stars du parti, faire une jolie photo avec l'un deux et s’il reste un peu de temps, apprendre deux trois trucs à répéter sur les marchés.

    Reste que cette année, il ne fera pas bon s’afficher bon teint et bronzé sur les écrans, alors que le retour de la récession menace. Sans compter que les prétendants à la succession de Nicolas Sarkozy en 2012 vont regarder les autres en chien de faïence pour savoir qui lancera les hostilités de la présidentielle, au risque de partir trop tôt ou à la faute…

    Comme dirait l’autre, va y avoir du sport…