le vieux continent s’est mis à la page, tournant sa propre version du dernier car(l)ton du cinéma. Mais « 50 nuances de Grèce » reste un film profondément européen. Loin du glamour hollywoodien, c’est un apprentissage façon le jeune Werther. L’apprentissage difficile pour notre héroïne, Angela, qu’une autre économie est possible. Elle qui aime la punition, l’économie auto flagellatrice, pourrait découvrir de nouveaux horizons, avec Alexis, le bellâtre grec, son côté populaire, son hédonisme raisonné, son keynésianisme assumé, son amour de la démocratie. Bref, son côté athénien.