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Fifty shades of...

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grece, merkel, macron, 49-3, 50 nuances de  grey, macron, vallsle vieux continent s’est mis à la page, tournant sa propre version du dernier car(l)ton du cinéma. Mais « 50 nuances de Grèce » reste un film profondément européen. Loin du glamour hollywoodien, c’est un apprentissage façon le jeune Werther. L’apprentissage difficile pour notre héroïne, Angela, qu’une autre économie est possible. Elle qui aime la punition, l’économie auto flagellatrice, pourrait découvrir de nouveaux horizons, avec Alexis, le bellâtre grec, son côté populaire, son hédonisme raisonné,  son keynésianisme assumé, son amour de la démocratie. Bref, son côté athénien.

 Mais au fond, elle serait plutôt Sparte, Angela, elle serait plutôt Macron. Elle n’a jamais dit non à un petit 49-3 de dessous les fagots. Oh oui, Manuel, grand fou, engage ta responsabilité, et retrouvons nous dimanche pour travailler. Elle est comme ça Angela. L’autoritarisme, ça lui fait des trucs. Et puis elle le trouve courageux Emmanuel : s’il était chômeur, il se battrait lui. Il prendrait son téléphone et appellerait ses réseaux. Au pire, il retournerait un temps dans l’administration. Il a le sens du devoir et du sacrifice. Le courage d’Emmanuel, c’est aussi de représenter un parti qu’il insulte copieusement et dont il n’a pas repris la carte. Et puis Emmanuel, il aime son prochain (boulot ?) : il change la fiscalité des actions gratuites, ça permettra à ceux qui les reçoivent de payer moins d’impôt. Ça relancera pas la consommation, ça partira certainement dans un paradis fiscal mais le bonheur n’a pas de prix.

 

Alors, pour assurer le bonheur d’Emmanuel et de ses amis, Angela va repousser les avances des Hellènes. Plutôt qu’une relation fondée sur l’égalité et le respect, Angela préfère retourner à ses premières amours punitives. Elle est heureuse Angela. Tout à son bonheur, elle ne voit pas que, tapie dans l’ombre, Marine est prête à bondir, pour la charmer dans un premier temps, puis prendre sa place à terme. Le scénario est convenu, mais il faut croire que nombreux sont prêts à vivre la suite de 50 shades of greece, qui devrait s’appeler 50 shades of fascism….

 

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