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  • Débit de poison : histoire grecque

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    grece, europe, dette, punition, eschyle, oreste, sarkozy, ump, les républicainsUn créancier qui voudrait ne pas perdre tout ce qu’il a prêté ne cherchera pas à saigner son débiteur jusqu’à ce que mort s'en suive. D’une, il fait toujours payer le risque qu’il prend dans le calcul des intérêts qu’il exige de son débiteur. De deux, en prêtant, il accepte de prendre une part du risque. De trois, il vaut mieux qu’il perde le moins possible.

    Un débiteur qui ne voudrait pas perdre toute crédibilité ne peut pas faire défaut comme si de rien n’était. S’il le fait, il perdra la confiance que les autres peuvent mettre en lui. Il ne trouvera plus personne pour prendre le risque de lui prêter.

    La chose est bien faite, je te tiens, tu me tiens par la barbichette.

    Alors on négocie. On trouve un terrain d’entente, on étale, on fait une remise partielle. Tout le monde le fait, la preuve, Sarkozy négocie avec les banques pour aménager la dette  d’une UMP qui a vécu au-dessus de ses moyens et maquillée les comptes, un peu comme les grecs d’ailleurs.

     

    Le créancier peut aider son débiteur à trouver des solutions pour permettre de régler son budget. Mais il lui laisse le choix. Sinon ça s’appelle la tutelle. Et ce n’est pas très responsable.

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  • Mytho-logie moderne

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    mythologie, capitalisme, grèce, dieux, parques, troikaNous vivons une époque étonnante. Les récits de la mythologie semblent s’y jouer à nouveau. Avec le budget de l’époque moderne en plus mais sans le génie créatif des ancêtres grecs. C’est ainsi mais nous sommes plus Homer qu’Homère.

    Il y a plus de 3 000 ans, les dieux de la mythologie faisaient leur apparition en Grèce. De nos jours, les dieux de la mythomanie sévissent toujours, sur le globe et encore et toujours du côté de l'Attique

     

    Les dieux capitalistes du haut de l’Olympe des marchés se marrent bien en voyant l’homo sapiens de base se débattre sur terre avec la myriade d’épreuves qu’ils lui imposent pendant qu’ils dégustent un cocktail pour se remettre d’un jet-lag incessant. Ils remercient encore et toujours celui qui a apporté aux hommes les moyens de leur émancipation…et de leur propre destruction.

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  • Fifty shades of...

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    grece, merkel, macron, 49-3, 50 nuances de  grey, macron, vallsle vieux continent s’est mis à la page, tournant sa propre version du dernier car(l)ton du cinéma. Mais « 50 nuances de Grèce » reste un film profondément européen. Loin du glamour hollywoodien, c’est un apprentissage façon le jeune Werther. L’apprentissage difficile pour notre héroïne, Angela, qu’une autre économie est possible. Elle qui aime la punition, l’économie auto flagellatrice, pourrait découvrir de nouveaux horizons, avec Alexis, le bellâtre grec, son côté populaire, son hédonisme raisonné,  son keynésianisme assumé, son amour de la démocratie. Bref, son côté athénien.

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  • La course folle du monde...

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    La Grèceaux abois, le peuple dans la rue et la surdité des dirigeants… C’est une fois de plus d’Athènes que la synthèse du monde apparaît…

    Les marchés exigent, les dirigeants plient et les peuples…crient pour ne pas crever.

    Le retour à l’obscurantisme menace : la pratique médicale en matière d’économie régresse, la saignée signe son grand retour dans l’arsenal de la crise de la dette.

    L’Europe découvre avec effrois ce qu’elle a fait subir à d’autres, au travers du FMI, les fameuses politiques d’ajustement structurel.

     

    La lutte des classes, qui n’a jamais cessé d’exister, fait son grand retour médiatique: une élite dirigeante sourde à l’intérêt général, prête à tout pour conserver ses acquis d’un monde en feu. Des populations que l’on culpabilise et saigne, et dont le désespoir n’est jamais bon pour personne : se jeter dans les bras d’un hypothétique sauveur a plus souvent mené à la catastrophe qu’au salut.

    La justice retrouve ses vieux démons : faible avec les forts, dure avec les faibles…La loi du plus fort balaie la loi du plus grand nombre.

    La place de l’humain au centre des projets politiques disparaît, il est remplacé par le point de PIB et la balance commerciale…ce qui nous met loin d’une philosophie humaniste…

     

    La faute est toute trouvée : ce n’est pas la rapacité, la cupidité et la frivolité de quelques uns qui est cause de tous les malheurs, c’est le manque d’ambition d’une société qui ne souhaite pas le retour à un âge d’or où la flexibilité, l’insécurité économique et sociale et la concurrence entre les individus constituaient les valeurs cardinales d’une démocratie censitaire.

     

    Au milieu de tout cela, il faut occuper la galerie, sans trop laisser à penser que d’autres tirent les ficelles, sans trop laisser réfléchir les masses qui pourraient, dans un éclair de lucidité, se rappeler que la loi du plus grand nombre pourrait dicter ses conditions à la loi du plus fort…

     

    Et ainsi va la folie du monde, dans un eternel recommencement de l’histoire, où l’être humain semble se satisfaire de sa condition peu enviable de grand cocu…