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  • Contre la pandémie de la connerie, vacciner la démocratie.

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    macron, deconfinement, violences policières, vaccin, novlangueIl y a dans la politique de l’exécutif quelque chose d’hypnotique. Cet en même temps troublant, qui souffle le chaud et surtout le froid, qui se fait tour à tour moralisateur, je men foutiste, père fouettard, paternaliste, produit un syndrome de Stockholm sur un pays entier, pris en otage par un mouvement qui a gagné sur un malentendu (faire barrage au front national) tout en se laissant avoir par une communication bien huilée, avec une parole présidentielle décrédibilisée mais qui est attendue avec impatience.

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  • La bataille des tweets ou comment l’algorithme m’a tué

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    présidentielle 2017, macron, FN, information, algorithme, médias sociauxDans quelques années, quand assez d’eau, pleurs de joie ou de tristesse, aura coulé sous les ponts de l’histoire, nous nous remémorerons la présidentielle 2017 en nous souvenant que cette élection a été celle d’une transformation radicale dans le rapport à l’information et d’une bataille sans commune mesure avec les élections précédentes en matière de communication. L’information a fait cette élection comme rarement une élection a été construite, vendue. Au-delà du cadre classique partidaire qui a volé en éclat, acmé d’un processus entamé il y a déjà de nombreuses années, c’est bien la place des médias, de tous les médias qui a été au cœur de la lutte pour la conquête du pouvoir, l’ère de l’information, fausse ou vraie, sans que la distinction pour certains ne représente un critère de qualité. Cette information a eu l’étonnant pouvoir de cristalliser les positions au point que rarement les camps, multiples, ont été loin dans l’invective et rapide dans l’atteinte du point Godwin. Les destins ont été faits ou défaits par un pilonnage sans fin ou à l’opposé une simple phrase reprise en boucle et en chaîne par des médias sociaux trop rapides pour les cellules de gestion de crise. De même, une différence est vite apparue entre ceux qui avaient leurs entrées médiatiques et les autres : la possibilité d’une victoire ou la candidature de témoignage.

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  • D'un mur à l'autre...

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    présidentielle 2017, barrage extreme droite, FN, Macron, néo-libéral, vote blanc, voteAlors, tu vas faire quoi pour le deuxième tour ? Tu sauves la république ou t’es un fasciste ? Euh, je vote pas Le Pen moi… Oui enfin si tu ne vas pas voter, si tu votes blanc, c’est comme si tu votais Le Pen et donc d’extrême droite… ah d’accord tu me culpabilises en atteignant le point Godwin d’entrée… Cette conversation, pour imaginaire qu’elle soit, est pourtant un des buzz de l’entre-deux tours et reflète un état d’esprit où de bons républicains bien sous tous rapports en viennent non plus tant à se battre directement pour convaincre les électeurs lepénistes de ne pas voter le Pen qu’à insulter ceux qui partagent leurs valeurs parce qu’ils n’ont pas crié sur la place publique un ralliement immédiat et inconditionnel au bulletin Macron. Le monde à l’envers, aux effets contre-productifs : la culpabilisation de 2002 ne pourra pas opérer à nouveau, trop de renoncements sont passés sous les ponts…

    A une semaine du deuxième tour de l’élection présidentielle qui verra s’affronter le candidat du mur de la finance à la candidate du mur de la haine, rester l’arme au pied, un bulletin blanc entre les mains, dans une attitude de pureté principielle est difficilement tenable. Face à l’urgence et à la dangerosité du programme et de la dynamique de l’extrême droite, la recomposition accélérée de celle-ci qui agrège une frange tous les jours plus importantes de la droite extrême, la seule mesure à court terme est de glisser, sans entrain, avec une boule aux ventres et mille réserves un bulletin Macron lors du deuxième tour. Avec toute la réserve à exprimer, parce qu’en effet, Emmanuel Macron, qui n’a réuni qu’un peu moins d’un cinquième du corps électoral sur son nom, fait comme si sa victoire pipée par le contexte particulier du deuxième tour était celle de son programme et de ses idées. Une fois Marine Le Pen écartée, la deuxième phase du second tour sera de neutraliser le pouvoir d’Emmanuel Macron : l’un des thuriféraires de la politique économique libérale et antisociale du quinquennat qui s’achève, terreau de la poursuite du développement de l’extrême droite, ne doit pas gouverner. Présider oui, gouverner, non. Le véritable combat sera celui des élections législatives.

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  • Moi président, dans la peau d'un candidat

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    présidentielle 2017, candidature, macron, sarkozy, hollande, politique, humour, programme, laicitéLa tendance de la rentrée, au-delà des marronniers sur l’école et la reprise du travail, et par-delà même les commentaires que peuvent inspirer des pièces de tissus et leur interdiction,  est de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle. Marasme ambiant oblige, tout le monde pense être la solution aux problèmes de notre temps, sans se rendre compte que beaucoup n’en sont que la source.

    Bref, ça se déclare dans tous les coins, ça se positionne à tout bout de champs, ça propose comme dans le premier marché venu, et ça s’insulte comme dans une vulgaire bagarre de bistrot en fin de soirée. Il y a ceux qui veulent gagner une primaire, ceux qui souhaitent s’en passer et beaucoup qui sont entrés là en voyant la lumière et l’agitation. Dans son coin, tapie dans l’ombre, l’extrême-droite se lèche les babines devant l’odeur du sang et la vision de la mêlée confuse.

    Joueur, l’auteur de ces lignes s’est dit, pourquoi ne pas participer également à ce jeu pour comprendre ce qui pousse tant de ses congénères à se lancer dans l’aventure. N’ayant pas trouvé de nègre pour écrire un livre sur le pourquoi il est évident que c’est moi, vous devrez vous contenter de ces quelques paragraphes à suivre.

    Et sans modestie aucune, cela ne pourrait pas être pire que ce que nous avons déjà pu apercevoir d’un spectacle aussi affligeant que médiatisé à outrance.

    Je fais donc acte de candidature et par un effet rhétorique emprunté au vainqueur de 2012 et battu de 2017, je déclare que moi président, il ne sera pas possible de me battre lors de l’élection présidentielle en 2022.

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