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économie

  • Et une contradiction, une!

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    contradiction, société, faites ce que je dis pas ce que je fais, économie, guerre, humanitéUn être humain est composé de plus ou moins 70 % d’eau. Pour faire fonctionner son organisme,  plus ou moins 2000 calories par jour lui sont nécessaires. En revanche et malgré les publicités incessantes, il s’avère que l’acquisition et la détention d’un smartphone n’ont pas d’incidence directe ou indirecte sur son processus vitale. En fait, c’est d’un tout autre carburant, moins directement énergétique mais plus ou moins indispensable, que l’humanité se gargarise, la contradiction. Lecteur vous lisez correctement, homo sapiens sapiens carbure à la contradiction qui consiste notamment dans l’action de contredire, se contredire ou encore de se mettre en opposition avec ce que l’on dit ou fait. Loin d’être totalement handicapante, la contradiction permet tout au contraire de vivre sans être totalement raccord entre sa pensée et ses actions. De faire que nos idéaux s’accommodent de la réalité et de nos petits défauts, de nos petits arrangements honteux. Parce que notre intérêt individuel ne s’accorde pas toujours avec l’intérêt collectif, parce que notre intérêt immédiat n’est pas toujours facile à dépasser par rapport à notre intérêt futur, la contradiction est présente, elle est ce que nous sommes. La contradiction permet même d’avancer, quand elle est dépassée : la dialectique n’est-elle pas le moteur du monde selon certaines conceptions philosophiques.

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  • Chronique d'un néo-breton,épisode 27 : du marché du travail en Armorique

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    bretagne, économie, henaff, minitel, pêche, eurodiff, travailLa Bretagne pourrait être un paradis sur terre, mais soyons honnête, tout n’y est pas aussi rose que la côte de granit de Perros-Guirec. L’actualité économique de ces derniers temps n’est pas des plus joyeuses, en dépit de la belle publicité pour la marinière d’Armor-Lux réalisée à peu de frais avec la complicité d’un ministre qui aimerait redresser ce qui doit l’être…En effet, Doux et PSA sont là pour rappeler que la Bretagne n’échappe pas au rouleau compresseur de la crise qui sévit depuis déjà 2008.  

    Pour commencer, rappelons que l’accès au marché du travail local n’est pas un long fleuve tranquille. La recherche d’emploi peut être compliqué, notamment par un niveau de poste très éloigné de ce qui peut être proposé à Paris, qui ne correspond pas toujours à ses propres qualifications le tout accentué par phénomène de faible turn over, le breton restant accroché à son bout de terre, et donc à son poste comme un bernique sur son  rocher. Au final le marché de l’emploi est peu ouvert. On ne vient donc pas en Bretagne pour faire carrière comme on le ferait dans la ville lumière. Et si l’on n’abandonne pas totalement ses ambitions en venant vivre dans la péninsule armoricaine, elles ne peuvent plus être seulement professionnelles et doivent se conjuguer nécessairement avec l’aspiration à un mieux vivre d’ordre privé.

    La loi, qui s’apparente à une malédiction, qui sévit pour les couples qui font le grand saut en province se vérifie en Bretagne : l’un des deux aura le bon poste, le plus souvent l’homme, tandis que l’autre, le plus souvent madame par voie de conséquence, ne trouvera qu’un emploi moins qualifié, et même moins rémunérateur que l’allocation chômage calculé sur le salaire du précédent job... Sur l’autel des sacrifices, la parité n’est pas respectée en la matière et les réseaux/associations de femmes trentenaires, à haut niveau de qualification, avec enfants, ayant abandonné un poste important pour suivre leur mari et se retrouvant sur le carreau connaissent un succès dont elles se passeraient bien…

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  • L'ennemi intérieur...

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    Le 11 septembre 2001, les Etats-Unis d’Amérique, et plus largement le camp occidental, ont pensé que le terrorisme et le choc des cultures allaient mettre le monde à feu et à sang.


    Dix ans plus tard, Ben Laden est mort, le terrorisme lui survit mais c’est un tout autre ennemi qui met à genoux la planète. Un ennemi intérieur, qui se trouvait, paradoxalement, à deux pas des tours du World Trade Center : Wall Street, la finance, le système bancaire.

    Depuis la crise des Subprimes et la chute de Lehman Brothers, les marchés financiers emportent dans leur chute l’économie et les Etats.


    Plus surement qu’un poseur de bombes barbu, la folie spéculative sape les fondements des sociétés occidentales (mais aussi des pays émergeants), sans qu’aucun dirigeant ne décide d’une intervention. A croire qu’il est plus facile d’aller en Afghanistan que devant les conseils d’administration des établissements de crédits et autres suceurs de sang de l’économie réelle. Chaque jour, la paupérisation tue un peu plus les individus, chaque jour des attentats économiques et sociaux sont commis, mais rien ne change, tout empire.


    Et c’est bien sur le lit de l’injustice que les cerveaux du terrorisme recrutent. Il n’y a pas meilleur terreau. Le monde n’en a pas fini avec les petits World Trade Center. Ils seront certes moins spectaculaires que le détournement d’avions sur des cibles aussi gigantesques, et si fragiles. Mais ils seront omniprésents. L’ennemi intérieur qui détruit les économies et le lien social ouvre le boulevard à un monde que nous n’aurions pas pu imaginer il y a dix ans. Triste anniversaire…