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  • Chroniques d'un jeune parent : retour vers le futur (simple ou conditionnel?)

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    devoirs, cp, parents, enfants, élèves, corvée, management, 1515, ratus, quimper, bretagneUne fois les études achevées nous pensions en avoir fini une bonne fois pour toutes avec les devoirs la journée de travail achevée… Que nenni ! Après avoir rencontré l’âme sœur ou sur un accident, peu importe l’origine de la chose pour la démonstration et plus globalement pour le reste, vous voilà parent. Et un jour ou l’autre, les enfants entrent en primaire, au CP plus exactement. Fierté en ce grand jour, la petite larme d’émotions devant cet enfant qui s’autonomise, le cartable presque aussi grand que lui…

    Mais dès les premieres heures après cet évènement, la triste réalité vous revient dans la figure, le petit d’homme n’en a pas fini avec l’apprentissage et vous allez être bien obligé de vous y coller vous aussi…

    B et A, BA, B et I, BI, l’alphabet, les syllabes, dans les cris et les larmes, la dictée SMS, qui prend dix minutes à calmer l’enfant et trente secondes à faire…

    Le passage de la maternelle au primaire est une épreuve, autant pour les enfants que pour les parents…

    Les enfants découvrent à cette occasion une règle terrible : sauf à être un héritier ou un petit génie qui comprend tout du premier coup, dans la vie on n’a rien sans rien : des années après, les adultes que nous sommes restent  traumatisés par cette terrible découverte… La vie n’est qu’une suite d’efforts qui se terminent six pieds sous terre : pris comme cela c’est moche, heureusement entre les deux nous pouvons obtenir quelques satisfactions mais là n’est pas le propos du jour…

    Le parent pensait avoir atteint le summum de la patience au cours des cinq premières années de vie de sa progéniture. L’apprentissage scolaire va lui rappeler que le temps c’est long, surtout pendant les devoirs. Il faudra être pédagogue et  rusé, sévère sans être autoritaire, cool sans être laxiste… le management le plus difficile qui soit…

    Pour le parent, l’épreuve des devoirs révèle la nature profonde qui sommeille en lui… rarement on en sort indemne…

    Petit à petit de son côté, l’enfant apprend à lire, à compter. Petit à petit, il se prépare à évoluer dans cette société : oui mon enfant, demain, grâce à cette apprentissage tu pourras toi aussi voter par SMS pour permettre à Kylie, Jay, ou tout autre pseudo d’artiste moderne de rester en deuxième semaine de ton émission de téléréalité préférée : les égyptiens en inventant l’écriture n’imaginaient pas le beau processus du progrès qu’ils enclenchaient…

    Vous en prenez pour quelques années avec les devoirs et les fameuses règles de grammaire et les théorèmes mathématiques, dont vous aviez réussi à débarrasser votre esprit, vont faire, tels des fantômes, une réapparition en fanfare dans votre quotidien…

    La règle de l’accord du participe passé, le subjonctif, la racine carrée, 1515… ça y est, tout est là, ça revient jusqu’à atteindre le plafond de verre de sa propre incompétence, sinus, cosinus, fonction logarithme népérien…

    Viendra le moment où il conviendra de se retirer à petit pas avec stratégie : ne pas montrer son incompétence pour ne pas briser le mythe du parent infaillible. La gestion des devoirs, c'est un métier qu’on vous dit !!!

  • Peste noire et peste brune sont de retour...

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    zemmour, ebola, brasillach, pétain, danse macabre, pesteLe buzz de l’automne a un nom qui claque et une vraie tête de méchant… En fait, il y en a plusieurs mais par commodité, ce billet se concentrera sur ce virus qui avant même de contaminer le quidam conduit ce dernier à faire dans son pantalon. Ebola, ce nom siffle comme une marque déposée issue d’un brainstorming d’agence de communication. En tout cas c’est plus vendeur qu’H1N1. C’est bien plus exotique tout en personnalisant la maladie.  Comme le nom du méchant d’un film d’horreur.

     

    L’occident regardait ça de loin tant que le virus restait cantonné à l’Afrique. Mais en faisant le grand saut, il rappelle à tout un chacun sa condition d’homme : un grain de poussière qu’un gros coup de vent balaie. Au final, nous ne sommes pas si différents de nos ancêtres qui ont eu à connaître la grande peste. La médecine est plus élaborée, mais suffit il qu’un grain de sel se mette dans le rouage du progrès pour le bloquer et le faire s’effondrer.

    Les conditions d’hygiène, la médecine sont bien plus efficientes mais le basculement vers la terreur peut être rapide : au cours de la première guerre mondiale, le typhus, la grippe espagnole ont fait des ravages dans un contexte de conditions d’hygiène dégradées, bien plus que les morts par combat déjà trop nombreux sur les fronts…

     

    L’humanité a tout autant la répulsion pour la mort que l’attraction irrésistible pour le morbide. C’est ainsi, Eros accompagne toujours Thanatos, les grecs l’avaient bien perçu.

     

    Homo Sapiens est irrésistiblement attiré par la grande faucheuse dans son côté spectaculaire. Pour les autres bien entendu! L’être humain aime les décomptes morbides il se délecte à l’avance du décompte des morts dans une catastrophe… Il connaît la folie d’ouvrir la boîte de Pandore, il sait ce qu’il y a dedans, mais il veut être spectateur de son ouverture…

     

    Il y a aussi de la mystique derrière une pandémie : regardez ; c’est la punition divine. Les prédicateurs de tous bords, y compris laïcs, s’en donnent à cœur joie… Contrôler les masses par la peur de la maladie : les danses macabres ont toujours leur utilité.

     

    Pour d’autres, Ebola est un risque qu’il faut intégrer froidement dans le raisonnement : que peut rapporter une pandémie, que coute-t-elle à mes affaires ? Ne souriez pas, c’est la réalité qui doit commencer à émerger dans les cercles des grands de ce monde…

     

    Ebola, au-delà de son action immédiate, dit beaucoup sur nos sociétés modernes et l’image qu’il nous renvoie est stupéfiante : une fracture nord/sud plus béante que jamais, le courage de quelques-uns qui vont combattre la maladie sur le terrain, le cynisme de la plupart qui ne se sentent concernés qu’une fois la menace à leur porte, la tentation de fermer un peu plus l’occident, de faire d’Ebola un prétexte à un contrôle plus appuyé des masses, voir de faire le ménage dans une posture malthusienne de mauvais goût. L’Homme est un virus pour l’Homme…

     

    En parlant d’Homme-Virus, il en est un qui se balade en toute liberté en ce début d’automne sur les plateaux télévisés et de radios. Il aime les chemises à carreaux, ce qui jusque là ne dénote pas autre chose qu’une faute de goût mais ce sont ses propos qui présentent un haut niveau de dangerosité qui devrait inciter à le mettre en quarantaine.

    Eric Zemmour est le Dieudonné des élites. A la différence de ce dernier, il est de bon ton de l’inviter pour le tancer gentiment en lui ouvrant un espace pour le laisser proférer ses saloperies. Parce que sous couvert d’un discours iconoclaste et mal pensant, il participe de l’entreprise réactionnaire, révisionniste qui réhabilite des valeurs d’inégalités, de justification du rejet de l’autre, de sa discrimination : l’enfer c’est les autres mais c’est aussi l’origine de tous nos maux. La violence, verbale, à défaut d’être physique pour l’instant, est redevenue le mode de régulation des conflits de société, la valeur en vogue. La volonté de puissance et une paire de couille assumées, voilà ce qui devrait conduire le monde selon le pamphlétiste et ses amis.

     

    Le virus Zemmour est victime du syndrome de Münchhausen, il voit des maladies partout à en rendre malade le quidam : pour lui, elles ont des noms bien précis l’égalité, la femme, l’immigré, l’handicapé, la solidarité…

     

    zemmour, ebola, brasillach, pétain, danse macabre, pesteCroire que Zemmour est un phénomène isolé serait une mascarade : comme dans les pires feuilles des journaux des années 30, les analyses de la peste brune s’étalent à nouveau dans les médias. Empruntant la vulgate d’extrême-droite et néo-fasciste, l’histoire est réécrite : Pétain était un héros, Mussolini un homme d’Etat et Hitler n’avait pas que de mauvaises idées… Encore quelques mois et l’on verra apparaître une pétition pour la tenue d’une expo coloniale….

    La question qui s’est posée à la Libération, à savoir la responsabilité des journalistes et des écrivains, est toujours d’une actualité brûlante. On ne fusille plus Brasillach mais on ne peut le laisser impunément déverser sa bile haineuse et mortifère.

     

    Le phénomène n’est pas franco-français. Il est européen, mondial… Jan Jambon, vice-premier ministre belge du NVA (extrême droite flamande) n’a pas hésité à déclarer que « les gens qui ont collaboré avec les allemands avaient leurs raisons ».

     

    Au final, tout est bon dans le cochon du néo-réac et c’est à un Charles Pasqua que nous devons en France un recadrage du phénomène Zemmour. Étrange époque…

     

    L’histoire ne se répète jamais dit-on. De la peste noire à la peste brune, elle en a néanmoins le hoquet ces derniers temps, à en donner la gerbe, presque autant que le virus Ebola.

  • Le poulet aux hormones, c'est taftaïen...

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    Mais où sont passés les bonnets rouges ? Après avoir fait l’actualité il y a un an en anticipant les feux de la Saint-Jean de quelques mois, ils ont disparu des écrans radars aussi subitement qu’ils y étaient apparus…

    C’est bien dommage, car il y a en ce moment un vrai combat qui pourrait coller pile-poil à une large part des luttes qu’ils prétendaient incarner sur un sujet plus dangereux que quelques portiques. L’écotaxe c’est même pipi de chat et roupie de sansonnet à côté.

    Ça tient en quelques acronymes : CETA (comprehensive economic and trade agreement) pour le Canada, TAFTA (Transatlantic Free Trade Area) pour les USA, ce dernier se dénommant désormais dénommé TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership) parce que TAFTA commençait à être connu comme le loup blanc… Pour CETA, pas de bol, il a déjà été signé dans une indifférence générale, pendant que l’Europe s’extasiait sur l’été indien.

    En gros, c’est faire des deux rives de l’Atlantique une grande et belle zone de libre-échange entre cousins européens et nord-américains…

    C’est pas déjà le cas se demande le lecteur qui sent qu’on le prend pour une truffe et qui se rappelle avoir déjeuner dans un fast-food pas plus tard qu’hier…

    Certes, il y a des accords qui existent, des droits de douane qui aujourd’hui sont réduits à peau de chagrin, des quotas pas très restrictifs mais mon bon monsieur, il reste des freins qui empêchent de faire, des verrous à faire sauter : la libéralisation de l’économie est un combat permanent… Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour : il ne faut pas seulement aimer le business, il faut le lui montrer...

    Les enjeux sont de deux ordres mais intrinsèquement liés entre eux…

    Les barrières non tarifaires et un organe supranational de règlement des différends… ça fait beaucoup de mots compliqués dans la même phrase mais il va falloir faire un effort lecteur, parce que derrière ces mots le grand méchant loup se cache. Et il a très faim. Très très faim. Et les petits cochons, c’est vous, c’est moi… d’ailleurs, il les aime bien aussi avec un bonnet rouge les petits cochons…

    Alors Les barrières non tarifaires c’est quoi ? C’est tout ce qui n’est pas un droit de douane mais qui limite ou empêche une marchandise, une technologie de pénétrer sur un territoire : les normes environnementales, les normes sociales… bref des règles de droit qui sont le reflet d’un choix de société (et à l’occasion, mais c’est très rare, avouons-le pour ne pas être taxé de partial, pour empêcher de faire entrer des marchandises tout court)… vous voyez venir la chose non ? Les OGM, les hormones de croissance, les normes sanitaires… c’est tout ça… Quelle norme sera choisie ? La plus protectrice ou la plus lucrative ? Au fond de toi, lecteur, au fond de toi petit bonnet rouge, tu le sais : tu vas en bouffer du bœuf aux hormones nourri aux OGM, pendant que ce qui reste de ton code du travail, protecteur de ta santé, sera mis en charpie, tandis que nos amis américains vont se retrouver avec la city londonienne aux basques de leur système financier…

    Imaginez maintenant que vous mettiez dans cet accord la création d’un tribunal arbitral au-dessus des Etats, un peu comme celui qui a donné raison à Bernard Tapie (des personnes privées, qui arbitrent, la décision s’imposant aux parties, y compris aux Etats)… Cocktail détonnant non ? Les grosses firmes, Européennes et Américaines poussent très fort, très très fort pour ce type de solution. Les frontières et l’état de droit existent encore un peu. Les juridictions internes sont plutôt protectrices du citoyen. Monsanto n’en peut plus de se faire refouler par le Parlement européen et les Etats, les groupes européens, notamment bancaires, aimeraient bien rapiner un peu plus outre-Atlantique pour faire sauter les verrous protecteurs. L’organe de règlement des différends, c’est le rêve : attaquer les Etats pour faire appliquer la législation la moins contraignante au nom de la liberté du commerce et du combat contre les barrières non tarifaires. Avec une décision privée s’imposant aux Etats… Il y a des conseils d’administration de multinationales où l’on jouit pour moins que ça…

    Dans une opacité réelle, la commission européenne et le secrétariat du commerce américain négocient un accord que les lobbys ont posé sur la table après quelques années de pause : il y a un peu plus de dix ans, ils s’étaient fait sortir par la porte avec l’AMI, pas plus qu’ils n’ont réussi à faire aboutir les négociations de l’OMC. Qu’importe, ils essaient par la porte de service.

    Les allemands ont d'ailleurs vu de la lumière et ils commencent, doucement, à se réveiller… Derrière le sourire de Golden Boy des lobbys, ils ont vu la gueule du loup et sa queue.

    Si vous voulez rester maître de votre destin, vivre et travailler au pays, plutôt que de mettre le feu à un portique ou à une permanence des impôts, allez voir vos députés, nationaux, européens et demandez-leur des comptes sur TAFTA/TTIP et CETA. Les citoyens européens, américains, canadiens ne peuvent et ne doivent pas laisser passer cette nouvelle intrusion de ces mêmes groupes qui les ont déjà bien assez mis sur la paille…

    Bonnet blanc et blanc bonnet de tous les pays, unissez-vous !

  • Il était une fois….

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    rifkin, sauvetage, dinosaures, disney, destructionAu choix, Homo Sapiens est comme un noyé qui tente de se raccrocher à toutes les branches ou à un joueur de Poker en mauvaise posture : quand il perd, il est persuadé qu’il va pouvoir se refaire le coup d’après… Dieu est mort a proclamé Nietzsche mais force est de constater qu’à part quelques illuminés pessimistes dont l’auteur de ces lignes se revendique, l’humanité attend le miracle qui la sauvera de ses propres turpitudes, miracle qui se fait attendre cela dit en passant. Il y a là un phénomène qui en serait presque attendrissant, une telle candeur de l’esprit…

     

    Mais ne nous fions pas aux apparences, Homo Sapiens n’est pas un ingénu. Tout au plus pouvons-nous le caractériser par son côté un peu con sur les bords mais certainement pas lui octroyer le titre de grand naïf devant l’éternel. C’est même ce qui le distingue du reste du règne animal : la conscience des effets de ses propres actions… A l’exception de rares cas de Virenquite aigue qui font faire des choses à l’insu de son plein gré sur les routes de France au mois de juillet ou d’ancien Président de la République qui ne se serait pas aperçu du caractère manifestement grandiloquent ou pas des meetings auxquels il participait et qui aurait pu conduire à un système de fausses factures…

     

    Non, le seul représentant encore en vie du genre Homo, n’en déplaise aux thuriféraires de la manif pour tous qui en font également partie, a seulement une propension au je m’en foutisme bien au-dessus de la norme avec une pointe d’égoïsme qui peut le posséder pour l’amener à penser très fort « Après moi le déluge et avec de la chance un petit miracle nous permettra de grimper sur l’Arche… »

     

    Dans les années 60, à l’heure de l’apocalypse nucléaire et de la prise de conscience des premiers effets néfastes du mode de vie en cours sur l’environnement et l’Homme, le quidam se rassurait en imaginant un futur où la technologie, source de nombreux maux autant que de bienfaits, se transformerait exclusivement en bienfaitrice de l’humanité pour sauver la terre : on porterait des tenues futuristes dans des villes verticales où les voitures voleraient pour nous amener dans des instituts de la jeunesse éternelle…

     

    L’Histoire est parsemée de malentendus : quand le moral est au plus bas, les diseurs de bonne aventure ont le champ libre pour raconter de jolis contes où tout est bien qui finit bien, ils vécurent heureux, longtemps, eurent beaucoup d’enfants qui sentaient bon la rose artificielle de désodorisant de toilettes dès le premier cri.

     

    En 2014, c’est peu ou prou la même chose. La croissance s’est tirée au pays de rêves, la nature n’en peut plus et commence à le faire savoir, mais il existe encore des bonimenteurs pour faire croire qu’à la fin, tout ira mieux, sans trop être bousculé.

     

    En cette rentrée 2014-2015, le conteur s’appelle Jeremy Rifkin. Notre modèle économique est en panne, la croissance est en panne, notre mode de vie nous condamne à plus ou moins brève échéance sauf grand retournement civilisationnel. Qu’à cela ne tienne ! Comme dans les meilleurs Disney, à l’heure où le héros est en fâcheuse posture, le mal en passe de triompher et de faire régner les ténèbres, un évènement ou un personnage survient comme un lapin sortant du chapeau pour modifier le cours de l’Histoire. Dans le cas de Rifkin, c’est une troisième révolution industrielle qui s’annonce par le mariage d’internet, de l’imprimante 3D et des énergies renouvelables. L’arche tant attendue est arrivée. Enfin presque… il faudrait attendre une quinzaine d’années mais après ça, on va tout résoudre, c’est promis…

     

    Bon sang mais c’est bien sûr, pourquoi n’y avons-nous pas pensé plus tôt : de consommateurs, devenons nos propres producteurs, dans une logique locale et collaborative. Faire vivre l’Iphone 758 et un monde éco-responsable, soutenable et où l’argent coule à flot dans toutes les poches…

     

    La fable est belle, elle invite à y croire… Mais c’est comme si elle s’appliquait sur un monde désincarné : les éoliennes, les imprimantes 3D, la matière première pour produire et les objets précités et les objets imprimés ? La répartition des richesses dans un monde où la téléportation a remplacé le transport, où la réalité augmentée a remplacé le bon vieux voyage à l’autre bout de la planète, elle se fait comment ? Les rapports de force auront disparu ? Qui distribuera les biens à consommer, qui les achètera…

     

    Nous sommes en 2014 comme en 1960 : on veut croire que sans rien changer, on changera tout...en mieux. Comme si le deuil d’un mode de vie était un horizon que l’on peut dépasser, encore une fois…

     

    Du haut de leur paradis, les dinosaures et autres espèces disparues doivent franchement se poiler devant les aventures de ce cul pelé d’à peine 3 millions d’années : le grand con de la création, à force de se penser au-dessus de tout, va finir par tout emporter dans sa chute… Mais ce conte-là, c’est une toute autre histoire….