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société - Page 16

  • Oh oui grand fou, rackette moi encore un peu !!!!

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    peage.jpgLes vacances semblent lointaines et déjà vous avez hâte de reprendre la route pour de nouvelles aventures et connaître ce frisson qui parcourt la colonne vertébrale en affrontant des bandits de grands chemins. De nos jours, ils ont la forme d’une barrière blanche et rouge qui se lève et redescend. Hâte d’acquitter votre droit d’emprunter une autoroute française et de penser, la main sur le cœur, au bonheur de l’actionnaire qui recevra entre 20 et 24 % du montant du prélèvement effectué sur votre compte bancaire.

    Entre 20 et 24 %, l’auteur de cette chronique aurait-il commis une erreur de frappe en omettant une virgule entre le 2 et le 0, entre le 2 et le 4?

    Sauf à ce que l’Autorité de la concurrence soit elle-même victime d’une erreur grossière, mais aussi la Cour des comptes qui, un an auparavant, s’était émue de la chose, les entreprises se sont remboursées cash en 7 ans de l’investissement initial, avec une poule aux œufs d’or qui va continuer encore à cracher durant 13 à 19 ans. A noter que les concessionnaires sont également entrepreneurs de travaux publics, dont la gestion des autoroutes est si friandes, il y a là un sens des bonnes affaires que la plupart des humains ne toucheront jamais du doigt. Ajoutons à cela que ces entreprises, fort peu soumises à la concurrence internationale (on a rarement vu une autoroute se délocaliser) bénéficieront des cadeaux Hollande comme elles profitent déjà des cadeaux du CICE de la majorité précédente.

    Le petit artisan en face ne joue pas dans la même cour même si les grandes entreprises le mettent en avant pour mieux sortir du bois pour quémander de la ristourne fiscale. Le petit artisan, lui court après la trésorerie, que sa banque lui accorde à un taux certes pas usurier mais loin du prix auquel lui prête la banque centrale européenne. Imaginez qu’on vous prête à presque zéro et qu’avec cet argent vous prêtiez à 2, 3 %. Vous vous sentiriez un peu merdeux, un peu voleur, avec la peur d’être attrapé par la justice. Rassurez-vous, c’est légal, un poil réglementé, ça s’appelle l’activité bancaire.

    Monsieur le chroniqueur, vous ne seriez pas un peu suspect, un peu communiste sur les bords de refuser à d’honnêtes entrepreneurs de réaliser des profits. Même pas. Question de mesure. Que la prise de risque soit récompensée comme le travail mérite salaire, ça tombe sous le sens. Mais la rente assurée à la limite de la spoliation, cela devient problématique. De même que pour le secteur bancaire la privatisation des profits et la nationalisation des pertes restent un concept assez éloigné de la justice.

    Ayant peut être un peu trop lu Pif dans son enfance, l’auteur de ces lignes veut bien concéder une lecture un poil marxiste de la société : le profit rémunère le capital mais il doit également rémunérer le travail, la société qui permet à l’entreprise de réaliser son activité dans un bon environnement mais aussi prévoir l’avenir en investissant dans les innovations de demain. Utopiste va !

    Pour tout dire, savoir que c’est l’impôt qui a permis de garantir la création des sociétés d’autoroutes, initialement publiques, pour ensuite privatiser les profits, ça donne des envies de révolution, mais à la vitesse à laquelle évolue la société, il y a fort à parier que même cette dernière soit reprise par le marché et sa bienveillance.

    Vacanciers et conducteurs de tous pays unissez-vous : l’été prochain, empruntez les routes secondaires ! Le temps y est plus long mais l’essence y coute moins cher, la bouffe bien meilleure et les profits moins élevés ! Vous relancerez la croissance locale plutôt que de remplir les poches de personnages en mal de paradis fiscaux !

    Si néanmoins vous souhaitiez encore emprunter les autoroutes par nécessité ou par envie, un seul conseil : achetez de l’action de concessionnaire, vous récupérerez un bout de votre ticket de péage !

  • Elle est belle, elle sent bon ma statistique...

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    statistique, mariton, revenu, bayrou, salaire moyen

    Dans la vraie vie, la perception de la réalité n’est pas une affaire de statistique. La fille préférée  de la statistique du café du commerce, c’est la moyenne, qui pour certains est l’arbre bien utile qui cache la forêt….

     

    En mettant une main dans un four et l’autre dans un congélateur, en moyenne, le résultat sera tiède. En pratique néanmoins, vous aurez les mains brulées par le froid et le chaud…

     

    En matière de revenus, c’est exactement la même chose. Il y a la moyenne et la médiane.  Ce n’est pas la même chose. Mettez 9 smicards et 1 personne gagnant 1 million d’€ par an dans une même pièce : la moyenne sera de 121 000 € (un smicard gagnera un peu moins de 14 000 € par an en réalité). Pas sur que les smicards s’y retrouvent. Le médian c’est le salaire autour duquel on les classera en deux : notre ami millionnaire en sera bien éloigné pour le coup. Les très très hauts revenus tirent la moyenne vers le haut. Ainsi, quand on déshabille la moyenne, elle est déjà moins sexy.

     

    La statistique n’est factuelle que pour autant qu’elle n’est pas interprétée, sinon elle devient idéologique. Ce n’est pas sale, ça donne du grain à moudre mais il faut le savoir. Ainsi, sur le temps de travail : les chiffres parlent dans le sens du discours émis. Les français seraient à ce point feignant qu’ils seraient les européens travaillant le moins. Sur le papier et en ne prenant que les seuls salariés à temps plein, ça se tient. Mais en réintégrant les salariés à temps partiels dont nos voisins européens sont bien plus friands que nous, la moyenne change : la perfide albion et le voisin teuton sont plutôt au fond de la classe, pratiquement des ronds de cuir. Comme disait Desproges, étonnant non ?

     

    Chacun y va de son petit chiffre, tordu dans le sens de la démonstration. Bayrou qui arrive avec un livre peu épais qu’il présente comme le code du travail suisse, écrit en tout petit et un code du travail français annoté (un code, un cours et un manuel de jurisprudence en un seul volume) écrit pour déficient visuel, ça fait son petit effet : ben oui madame Michu, vous voyez bien que les règles nous tuent quand il y en a autant. Regardez les helvétiques, en plus de Fédérer et du chocolat, ils travaillent légers… Dans la réalité, le code des obligations suisse (c’est son petit nom) n’est pas si rikiki et le code français pas si maousse costaud.

     

    Tout cela pour dire que la vérité n’est certes pas ailleurs mais que bien souvent elle est travestie dans l’intérêt de celui qui parle. Alors pour ne pas faire partie des 100 % de zozos qui se font avoir, une des rares statistiques valables, devant un pourcentage qui est balancé à la cantonade, un effet de manche digne d’Houdini sur un plateau de télévision, soupesez bien la chose, confrontez, ne prenez pas pour argent comptant. En moyenne, ça permet de relever les petits mensonges qui nous font tant de mal…

     

    Et puis la tête de votre contradicteur pris la main dans le sac de ses petits arrangements, ça n’a pas de prix…

  • Ah Dieu que la guerre est jolie (de loin et sur le papier)

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    war.jpgL’humanité commençait à désespérer : en dépit des efforts surhumains qu’elle met pour saloper la terre, elle ne pensait pas assister au spectacle de la troisième guerre mondiale de sitôt !

    Elle en venait à se mettre des bacs d’eau sur la tête, dans une tentative désespérante de mettre en lumière une pandémie de conneries de grande ampleur…

    Mais c’était oublier les coups de pouce du destin, l’âme slave toujours prête à se sacrifier pour permettre à l’humanité de s’accomplir dans ce qu’elle sait faire d’aussi bien, si ce n'est mieux que la paix, la guerre.

    Mourir pour Dantzig, mourir pour Donetsk. Un nouveau dilemme va-t-il s’offrir à nous ?

    Une chose est certaine, le pouvoir russe a beau changer de nom, son programme est immuable : conforter l’empire. Avant-hier le Tsar, hier le soviet suprême, aujourd’hui Poutine. Il rappelle que l’Ukraine est la chasse gardée de Moscou, et qu’un régime pro-occidental serait malvenu.

    Mais, au final, les protestations sont molles et les mesures de rétorsion bien contenues d’un côté comme de l’autre. La Russie va grignoter l’Ukraine sur ses marches, et à la prochaine révision des cartes google maps la situation de fait sera entérinée. Qu’est-ce qu’on irait faire à Donetsk après tout…

    Il y aurait bien le Proche-orient d’où pourrait provenir l’étincelle qui manque pour embraser le monde, mais là aussi, les tentatives multiples, par tous les acteurs de la région, qui s’entretuent avec une conscience professionnelle à faire pâlir d’envie une table ronde du Medef, car oui, disons-le tout net, point de 35 heures du côté du Hamas ou de Tsahal, on ne compte pas ses heures, il y a encore des gens pour qui l’engagement représente quelque chose, les tentatives donc se révèlent infructueuses.

    La piste cubaine est froide, la Chine n’est pas du genre à se faire hara-kiri et a déjà ses propres contradictions à dépasser.

    Pourtant les conditions sont réunies : une pandémie est prête pour accompagner avec à-propos le déclenchement d’une guerre. Ebola aurait un terrain de jeu optimal avec une bonne petite troisième guerre mondiale. Il pourrait enfin rejoindre dans la postérité la grippe espagnole qui n’avait rien d’ibérique, la peste noire mais aussi brune, le choléra, le typhus et autres maladies intiment liées à l’état de guerre.

    Mais rien n’y fait. Pas même l’oubli de faire sa déclaration fiscale et de payer ses impôts. Tout au plus cela provoque un mini-remaniement.

    Il ne reste qu’à bosser à l’ancienne : continuer à saloper l’environnement, stigmatiser l’autre, appauvrir encore un peu plus ceux qui n’ont déjà pas grand-chose. Permettre la montée des abrutis qui eux, n’auront pas d’état d’âmes pour faire de ce monde le cauchemar que l’humanité repousse autant qu’elle le fascine.

    Mais au final, une seule question mérite d’être posée : Valérie Trierweiler est-elle en piste pour le Goncourt 2015… Il y a des choses plus importantes que la paix dans le monde, la lecture de la presse de la semaine passée l’ayant bien montré… Comme dirait l’autre, merci pour ce trop long moment…

  • Le génie s'en est allé...

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    Robin williams, génie, roi pêcheur, keatingAujourd’hui, nombreux sont les gens de ma génération qui se retrouvent orphelins. Le professeur Keating n’est plus. Adolescents, nous avons subi l’influence positive du personnage de Robin Williams. La vie est une succession de rencontres plus ou moins heureuses et le cercle des poètes disparus a eu une influence décisive dans la construction des futurs adultes que nous étions.

    Le film est dramatique, la fin est d’une noirceur terrible, mais le message est passé : ne pas regarder le monde tel que l’on veut nous le faire voir, mais chercher la vérité du beau, en l’explorant. Subversif assurément dans une société où la standardisation est le contrepoids bien utile pour les dominants à garantir l’illusion de la démocratie. Vous avez la liberté de penser mais il n’y a qu’une voie possible… cette dernière forme de pensée à l’œuvre, la crise économique le montre bien assez depuis 2008…

    Robin Williams, c’est cet acteur qui, à jamais, pour toute une génération, est cette étincelle de vie, de rébellion positive, qui nous ouvre les yeux sur le monde pour y mettre la distance critique nécessaire pour d’autant mieux l’embrasser. Depuis ce jour, j’ai toujours essayé, autant que faire se peut, au sens figuré le plus souvent, de monter sur une table, une chaise, bref d’un promontoire et même de plusieurs, pour apprécier une situation d’un autre point de vue que celui de mon nombril. C’est précieux dans une vie d’Homme que d’avoir la chance de disposer d’une telle technique. Ça encourage l’empathie, le respect de l’autre et l’absence de vision binaire de la société.

    Robin Williams, c’est une filmographie impressionnante, entre cinéma et films d’animation, entre comédies et rôles dramatiques. C’est d’ailleurs dans ces derniers qu’il donnait la pleine mesure de son talent : le clown n’avait pas à porter le masque de la fausse bonhommie. Le Roi pêcheur est un chef d’œuvre, où le duo Bridges/Williams donne sa pleine mesure devant la caméra de Terry Gilliam. Il apparaitra d’ailleurs souvent dans les films de ce dernier en guest star, dernièrement en pasteur/gourou vantant les mérites de l’Eglise de Batman dans le monde futuriste de The Zero Theorem.

    Si Robin Williams était un comique hors norme doublé d’un improvisateur de génie, comme tous les clowns, il sur jouait pour masquer des blessures profondes. Bipolaire, il souffrait de cette succession de phases maniaques et dépressives. Le succès ne prémunit pas de la maladie, mais le génie a souvent beaucoup à voir avec cette dernière. Elle permet toutes les audaces bien qu’elle précipite les destins.

    Hier, Robin Williams, sans son masque, le regard plongé dans les abysses, a dit non. Il ne pourrait pas remonter une nouvelle fois. Les montagnes russes, c’est éreintant, épuisant…tuant. Aussi, il s’en est allé. Le génie est retourné pour l’éternité dans sa lampe. Pas d’éveil. Peter Pan pour toujours au pays imaginaire.

    « Je partis dans les bois car je voulais vivre sans me hâter, vivre intensément et sucer toute la moelle secrète de la vie. Je voulais chasser tout ce qui dénaturait la vie, pour ne pas, au soir de la vieillesse, découvrir que je n'avais pas vécu

    Ces paroles sont gravées dans l’esprit de toute une génération et d’autres à venir encore. Merci pour la belle vie que vous nous avez fait partager Robin Williams. Le sourire que vous avez souvent permis de réaliser. Merci et bon vent, O Capitaine, mon capitaine !

  • Le prix du sang...

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    commemoration, 14/18, sang, haineLes commémorations sur le centenaire des débuts de la Grande guerre se succèdent à un rythme effréné, tentative désespérée de faire revivre ces instants pour essayer de comprendre ce que nous n’arrivons pas à saisir : Comment a-t-on pu décemment entrer dans un tel engrenage mortifère semble questionner chacun des reportages…

    Au fond, nous nous pensons bien plus malins que nos aïeux : nous ne tomberions pas dans le panneau comme ils ont pu le faire si bêtement…

    Commémorer, ce n’est pas que se souvenir,  c’est aussi mettre à distance. Nous ne vivrons plus cela et bien heureusement se répète-t-on.

    Comme si la guerre, l’horreur, la mort pouvaient être renvoyées dans le passé pour les conjurer.

    Pourtant, elles nous entourent : Gaza, la Syrie, l’Ukraine, aujourd’hui, le Rwanda, la Bosnie, et déjà, encore devrait on dire, la Palestine hier,  la liste est sans fin des conflits qui parsèment le monde.

    De la paix à la guerre il y a autant que du capitole à la roche tarpéienne et le vernis saute facilement qui fait passer l’Homme d’un état policé à un autre où la violence devient la norme.

    Parce que l’étincelle de la haine n’est jamais très loin et que le narcissisme des petites différences prend le dessus plus vite qu’on ne le souhaite et ne le croit.

    Il n’en faut pas beaucoup, si la garde est baissée, pour manipuler les uns et les autres et faire accroire que le méchant, le pas gentil, la brute, le pas comme nous, c’est l’autre.

    Par paresse de l’esprit, par facilité de pensée, la mayonnaise peut prendre très vite : la cause de tous nos malheurs résident essentiellement dans la victime expiatoire que l’opinion, cette salope informe créé de toute pièce par quelque tireur de ficelle bien planqué, va désigner à la vindicte populaire, pour mieux détourner l’attention.  C’est utile de détourner l’attention… C’est vieux comme le monde de détourner l’attention… ça s’utilise encore de nos jours et il y a fort à parier que dans le manuel du parfait manipulateur, ce chapitre tienne bonne place.

    L’ennemi peut être intérieur, extérieur, extérieur en agissant de l’intérieur, intérieur en agissant de l’extérieur (mais c’est déjà plus rare).

    Tour à tour le rosbif, le juif, l’athée, le boche, l’africain, le musulman, le chrétien, le rom, le manouche, le vieux, le jeune, bref, les catégories construites, endossent le costume que leur font porter ceux qui sont en mal d’explications de leurs propres limites et faiblesses.

    Une constante, il faut que l’ennemi menace, même s’il est invisible. Ce qui est encore mieux, pour laisser place à la caricature. Manquerait plus que l’ennemi réponde et puisse convaincre qu’il n’est pas ce qu’il est.

    Devant la photo de l’ennemi désigné, c’est pavlovien, le rictus de dégoût précède la montée de salive qui se termine par un crachat bien ajusté…

    L’ennemi c’est l’autre. Il est un être vil mais pire, il est lui-même persuadé que l’ennemi c’est nous…

    De fil en aiguille, l’odeur du sang vient taquiner les narines du quidam jusqu’à ce que le premier mort soit comptabilisé. Celui dont on retient le nom. Les autres deviennent une triste statistique. Le nom de la dernière victime entre également dans l’histoire. Il y a des postérités bizarres.

    L’odeur du sang est toujours accompagnée d’une odeur de merde. La mort pue, c’est ainsi… Comme la naissance. De vie à trépas, c’est la recherche du camouflage des odeurs.

    Pourtant l’être humain a une capacité de changement et d’adaptation qui laisse pantois. Comme les poilus des premiers jours, il a le palais délicat et la narine fragile. Il a des hauts le cœur, il tourne de l’œil, il vomit… Puis il s’habitue. Il n’aime pas, certes, mais il découvre que son seuil de tolérance n’est pas fixe…

    Dans une société aseptisée, où l’idée de mort n’est abordée que par la fiction au cinéma, dans la littérature et les jeux vidéo, pour moins l’incarner, la mettre à distance, la condition ordinaire de l’humanité est parfois oubliée. Telle qu’elle est vendue aujourd’hui, la guerre est chirurgicale, propre.

    La réalité est plus crue. Elle n’est pas une image en noir et blanc ou un film colorisé.

    C’est peut être ce qu’il faut retenir de la guerre 14-18, qui nous semble si lointaine : la fragilité de la paix, la fragilité de la vie. Hier voisins, aujourd’hui ennemis, à la vie, à la mort.

    Sous couvert de réconciliation, la responsabilité des élites de cette époque est éludée. C’est la faute à pas de chance. L’engrenage. La force supérieure…

    Pas tout à fait, il y a l’irresponsabilité de quelques uns qui disposent de la vie des autres sans avoir à entrer dans l’arène. Ils n’ont pas disparu. Il faut le rappeler et les pointer du doigt. Que cela serve de leçon aux générations présentes et futures. Pour les démasquer assez tôt.

    Le vivre ensemble est une construction de tous les instants. La valeur d’une vie humaine est incommensurable. S’il est un combat qui est noble, une guerre utile, c’est celui de la construction de la paix et de la préservation de la vie. Le prix du sang est trop élevé pour oublier que nous ne sommes ni meilleurs ni pires que le voisin. En fait, on se ressemble étrangement… Ne l’oublions jamais quand l’envie d’insulter l’autre nous prend : les bains de sang commencent toujours dans le détail et les petits mots… Demandez à des palestiniens, à des israéliens, des ukrainiens, des russes : le prix du sang est insidieux…