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société - Page 31

  • L'éthylotest de voiture, un rêve devenu réalité

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    ethylotest-310x233.jpgA quoi ressemblera l’automobiliste dans quinze ans ? L’équipement obligatoire devient de plus en plus conséquent et dès le 1er juillet un éthylotest complétera utilement la panoplie sous peine d’amende. Notons au passage qu’il faut deux éthylotests au moins pour être en règle pour peu que l’envie vous prenne d’en utiliser un. La réglementation précise en effet qu’il faut un éthylotest en état de marche. 

     La boîte à gant se remplit si vite qu’elle n’aura plus bientôt de son nom originel qu’une lointaine parenté : entre les constats, les gilets jaunes et sous peu l’éthylotest, elle est pleine à craquer.

    J’aperçois déjà les scènes bucoliques d’un parking de boite de nuit, aux aurores, d’individus vêtus de gilets jaunes s’amusant à souffler dans l’éthylotest pour savoir qui est le moins en état de prendre le volant…

    Mais que nous réserve l’avenir en matière de relance de filière d’équipement de l’automobile ? un brouilleur de téléphone pour ne pas prendre le risque de prendre un appel en conduisant (sans parler des rédacteurs de SMS pressés qui représentent la bêtise humaine en 140 signes), une application pour corriger le langage ordurier que ne manque pas de produire toute incursion à la place du conducteur (au volant, l’autre n’est plus un humain mais un connard ou une morue…), un pourvoyeur d'intelligence à voyager avec le conducteur, elle qui semble avoir eu une interdiction se siéger jusqu'alors (il est vrai que là la recherche n'est pas très avancée)...

    Mais il est une option qui va être la plus difficile à tenir dans les années qui viennent : la voiture sera devenue pareille à un sapin de Noël, multicolore entre gilet jaune, triangle rouge, éthylotest chromatique et autres joyeusetés, mais il ne restera pas un centime pour faire le plein. Va-t-on alors assister à une évolution de la réglementation qui nous obligera à porter un gilet jaune réfléchissant dans les transports en commun ou en mode piéton ? Il en va de l’avenir d’une filière économique majeure….


  • L'avenir de l'Homme se jouera dans les têtes...

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    lutte contre extrême droite, europe démocratique sociale ecologique, hégémonie culturelle, présidentielle, Eurobonds, hollande, Merkel, hugoAvec les législatives se termine un cycle politique en France, comportant un message indiquant une volonté de donner une direction très différente à la conduite du pays. Deux questions persistent néanmoins auxquelles il faudra répondre dans les semaines, les mois et les années qui viennent sous peine d’avoir fait des mois de mai et juin 2012 une éclaircie sans lendemain d’une histoire tumultueuse et violente.

     Ces deux questions sont intrinsèquement liées, la non-réponse à la première nourrissant l’existence de l’autre.

     

    1) Quel projet politique pour l’Europe dans la mondialisation et dans la triple crise écologique, économique et sociale ; 2) Comment faire refluer un vote d’extrême-droite qui s’est installé durablement en Europe et dont le discours contamine l’ensemble de la société par capillarité.

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  • Ne pas se tromper de combat...

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    chronique, le pen, présidentielle 2012, vivre ensemble, sarkozy, 6 maiUn vote de peur, un vote de réaction et d’incompréhension sur le monde, un vote d’inconscience autant qu’un vote de rejet et de xénophobie. Voilà tiré à grand trait les motivations types d’un électorat qui a voté comme jamais pour le parti dela Haine.

     

    Les ruraux, néo-ruraux, périurbains et une part non négligeable des classes populaires ont permis à Marine Le Pen de faire mieux que son père et au-delà de la condamnation d’un vote mortifère, il faut en tirer les enseignements pour lutter contre cette gangrène qui menace la société.

     

    A l’heure où un apprenti sorcier fait sauter le cordon sanitaire entre la droite classique et le FN, après avoir repris à son compte les thèmes et thèses de l’extrême-droite, la réponse à apporter est complexe et multiple.

     

    Derrière le vote, au-delà de la volonté d’interpeller sur une situation de crise économique et sociale, il y a la banalisation d’un discours, une chronique du racisme ordinaire. L’électorat du Front National, à l’image des membres de son parti, cultive une xénophobie plus ou moins ouvertement affirmée, très clairement assumée depuis le premier tour. Une peur de l’autre, un repli sur soi. La banalisation d’un discours raciste a fait des ravages, et tout le monde connaît dans son entourage au moins une personne qui se lâche à la première occasion venue, le plus souvent constaté lors du gigot familial du dimanche.

     

    Contre la connerie humaine, rien n’est plus utile que l’éducation, l’éducation et encore l’éducation. Ne jamais relâcher le combat, ne pas baisser la garde. Encore et toujours aller à la rencontre de l’autre. Le vivre-ensemble se construit patiemment.  Au détour de chaque conversation, de chaque geste. Il est si facile de se renfermer, de fuir, de rejeter sur l’autre. L’altérité, au contraire, nécessite un travail de fond. C’est là la grande force du populisme, particulièrement celui de l’extrême droite, qui joue sur la paresse intellectuelle de tout un chacun.

     

    Demain, après le deuxième tour de la présidentielle, le combat de fond va s’engager. Aller à la rencontre de cette France qui a peur. La convaincre, lui prouver A + B que le monde décrit par le parti dela Haineou encore Nicolas Sarkozy n’est pas la réalité. La menace n’est pas un barbu au couteau entre les dents, mais bien celle plus invisible de cette machine implacable qui tente de diviser pour mieux régner, une machine implacable dont le slogan pourrait être Il n’y a qu’un Dieu l’argent, et le marché est son prophète…

     

    Et dans ce combat, la solidarité, l’éducation et la culture ont été, sont et seront toujours les meilleurs remparts…

     

     

  • Comment satisfaire ses besoins primaires en temps de crise...

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    C'est la crise, le pouvoir d'achat est en berne, mais les besoins sont toujours là...

    Concarneau (29). Il vole une poupée gonflable dans un love shop !
    29 avril 2012

    Il était environ 22 h 30, hier, lorsqu'un homme d'une trentaine d'années se présente dans le love shop "Bikini Rikiki", à Concarneau.

    ...

    Source : www.letelegramme.com

  • Présidentielle 2.0

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    Chronique, humour, présidentielle 2012, web 2.0, réseaux sociaux, vrai travail, Sarkozy, parodieLa campagne actuelle, même si elle n’est pas la première sous l’ère d’internet et des réseaux sociaux, est celle qui a fait rentrer le politique des deux pieds dans le 2.0.  Facebook, twitter, blogs, SMS, Live quotidien des sites d’information et autres versions électroniques de la presse papier, direct des meetings sur les chaînes d’information, le citoyen ne peut pas éviter le grand cirque de la campagne à moins de cultiver une forme d’autarcie qui s’apparenterait à de l’anachorétisme.

    L’avalanche d’information et de désinformation a été titanesque, un fait, une analyse, un sondage apparaissant et disparaissant à la vitesse de la lumière. Les partis et les candidats ont tenté d’en tirer parti et profit, avec plus ou moins de succès, avec plus ou moins de talents. La guerre des kilo-octets n’est pas encore fini que nous pouvons cependant déjà tirer quelques enseignements :

    -      L’imagination a été au rendez-vous de cette campagne et les réseaux sociaux en ont été le catalyseur et le médium : parodies, détournements d’affiche, de slogan, de discours, profusion de clips, petites phrases qui tuent, tout y est passé et bienheureux ceux qui en feront un best-of, il y aura de quoi occuper les longues soirées ennuyeuse post-électorales ;

    -      Les candidats ont utilisé, plus qu’ils n’ont subis, ce phénomène d’élargissement des intervenants dans la communication politique, allant même jusqu’à encourager et primer les initiatives les plus porteuses, dans une sorte de kermesse nous rappelant le spectacle de fin d’année de notre enfance.

    -      Jamais les tentatives de désinformation et les campagnes d’intox n’ont été aussi nombreuses. La réalisation de montage hasardeux, de graphiques discutables, de lancement de fausse rumeur a battu des records, les diaporamas et vidéos de type fake ont infecté la toile et pourri les boîtes mails dans un tsunami propagandiste que n’aurait pas désavoué un bureau de la propagande.

    -      Mais jamais le fait de démonter la rumeur n’avait été aussi rapide, la communauté des branchés des nouvelles technologies faisant tourner à plein régime la machine à séparer le vrai du faux, le bon grain de l’ivraie.

    Un fait majeur, qui va certainement changer la pratique politique, réside dans le fait qu’un candidat n’est plus à l’abri de se voir rappeler à grande échelle ses contradictions, ses déclarations passées, ses grands mensonges et ses petites mesquineries. Tout est scruté, enregistré, à la manière d’une émission de télé-réalité. La constance, la cohérence sont passées à la loupe des citoyens 2.0, qui n’hésitent plus, à la manière d’un travail journalistique, à informer leurs concitoyens sur les petites faiblesses des uns et des autres. Le pédalage dans la semoule de Nicolas Sarkozy sur ses déclarations sur le vrai travail ou encore sur la compatibilité de Le Pen avec la République, démenties dans un premier temps puis avouées du bout des lèvres sous la pression des images en est peut être la meilleure des illustrations. Si le contrôle démocratique en sort renforcé, le retour de manivelle risque d’être salé : les candidats vont encore renforcer le contrôle de leurs images à l’avenir, comme ils l’ont fait en devenant réalisateur, producteur et pourvoyeur de leur image auprès des médias. Un pas de plus dans une déshumanisation du personnel politique ?