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société - Page 29

  • Une connerie au-dessus de tout soupçon…La mariée plombée

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    humour noir, mariée, noyade, trash the dress, quebec, connerieLa connerie humaine est une filière d’avenir, et si elle était une source d’énergie, une partie non négligeable des problèmes de l’humanité pourrait être réglée, étant sans limite, renouvelable à souhait, rien ne semblant l’épuiser, bien au contraire…

    Aujourd’hui, pour ouvrir cette galerie d’incarnation de la connerie humaine, une mariée qui n’aura pas même eu le temps de consommer son mariage et qui de fait, n’aura connu que le bonheur conjugal, sans les affres d’un quotidien matrimonial bedonnant et anesthésiant…

    Voulant sacrifier à la dernière mode photographique « trash the dress », qui consiste à détruire la robe de mariée en se faisant photographier dans des endroits improbables comme de la boue, du sable, une étendue d’eau, son dernier vœu a été exaucé au-delà de ses espérances… Photographiée dans l’eau d’une rivière québécoise, la jeune femme a été emportée par le courant et a coulé à pic, emportée dans les profondeurs par le poids de sa propre robe… Trash the dress est devenu Trash the wife…

    Le marié, veuf, s’est retrouvé avec un buffet sur le dos, des invités, mais à la différence d’une annulation de dernière minute, a pu recycler et les victuailles et les invités autour d’un enterrement de circonstance, sans que l’on sache vraiment ce qui a été fait du champagne. Il n’en reste pas moins que la perte de sa femme a du faire de lui un des veufs les plus rapides de l’histoire…

    La réalité l’emporte sur la fiction, et malheureusement, en matière de connerie humaine, le meilleur reste toujours à venir….

    Source : le télégramme

  • Chronique d'un néo-breton,épisode 24 : vacances au soleil, sur place ou la tentation méditerranéenne ?

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    Chronique, Bretagne, méditerranée,vacances, soleil, beauf, grande-motte, kéké, cagoleLe néo-breton, comme tout bon finistérien qu’il est devenu, et par la grâce des congés payés, prend des vacances estivales en recherchant le soleil. Il pourrait rester du côté de Loctudy, mais plus que le soleil, c’est un peu de chaleur qu’il recherche. Chaleur de l’air et chaleur de l’eau, parce que la mer, s’y l’on peut s’y baigner sans combinaison, c’est Byzance. Direction le sud, le grand sud. La Méditerranée… Où comment un presque méditerranéen de naissance retrouve sa région natale mais avec désormais le regard du résident du grand ouest. Du point de vue scientifique, la chose n’est pas sans intérêt.

    L’auteur passera sur le voyage qui ne présente pas un grand intérêt si ce n’est du point de vue de chroniques futures d’un nouveau parent, mais il peut toutefois être utile de relever qu’une fois passée la Loire, il a pu sentir la chaleur tant recherché…le thermomètre s’est mis à grimper si vite que le néo-breton s’est cru devenir un glacier en plein réchauffement climatique. Pendant le millier de kilomètre de son voyage, il n’a pu s’empêcher de verser une larme pour les ours polaires que son bilan carbone estival déplorable condamne un peu plus…Mais là n’est pas le sujet principal de cette chronique qui autrement aurait été nommée le néo-breton et le réchauffement climatique, jamais sans mon ours polaire.

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  • Chronique d'un néo-breton, épisode 23 : Bagadous, Fest-Noz, et autres bretonnitudes festives...

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    chronique, bretagne, fest-noz, biniou, quimper, cornouaille, interceltiqueChose promise, chose due, le néo-breton livre au lecteur impatient une chronique relative à la partie auditive et festive de la culture et du folklore de l’Armorique… Car l’Armorique, l’Armorique, je veux l’avoir et je l’aurai ! Amis des bagadous, du Cornouaille et du Festival Interceltique de Lorient (Fil pour les intimes), cette chronique est faite pour vous…Opposant et non connaisseurs des bagadous, cette chronique est également faite pour vous !

     

    Pour celui qui n’a jamais assisté à un fest-noz, à un triomphe des sonneurs, à une représentation d’un cercle celtique ou encore au récital d’un bagad, la découverte est stupéfiante et ne laisse jamais indifférent, dans un sens ou dans l’autre, pour le meilleur et rarement pour le pire.

     

    Mais avant d’entrer au cœur du phénomène contemporain, un poil d’histoire ne sera pas de trop pour saisir l’essence de ce folklore riche et vivant. Comme la plupart des autres cultures, certains éléments de la vie d’autrefois ont réussi à passer les années et les siècles... La danse et la musique bretonnes n’échappent pas à la règle, elles sortent tout droit de là. Dans la Bretagne d’avant 1930, les travaux des champs, un mariage, la finition d’une maison dont il fallait battre le sol constituaient des événements au cours desquels le village se retrouvait, au son de la musique et au rythme de la danse. La République avait tenté de ringardiser ces pratiques, bien aidée par un exode rural qui vidait les campagnes, mais le revival breton les a remises au gout du jour, en les modifiant légèrement. Les défilés en grande pompe des cercles celtiques viennent le rappeler : les costumes sont souvent ceux des grands jours d’autrefois, tenue de mariage, de baptême…ou de la vie de tous les jours pour aller aux champs ou en mer… Les bagads eux-mêmes sont une relecture de l’héritage celte de la Bretagne directement inspirée par les pipes-bands écossais. Le festival de Cornouaille a pour sa part une histoire singulière : c’est le propriétaire d’un cinéma sur les quais de l’Odet à Quimper qui a eu l’idée d’inviter les reines de Cornouaille a un concours pour faire un peu de pub à son établissement dans les années 20. Dans tous les cas, la greffe a pris….

     

    Aujourd’hui, il n’est pas un village sans son fest-noz ( et fest-deiz), et le phénomène dure toute l’année. Le collectif, la musique, tout est réuni, sur une place, un hangar, sous un barnum. Le must : que le lieu soit équipé d’un sol en bois pour faire claquer les semelles sur les changements de rythme. Sur scène, des groupes locaux, qui tournent sur toute la Bretagne, en faisant déplacer des foules sur leur seul nom, inconnus en dehors des frontières bretonnes mais véritables stars au pays du Gwenn ha Du, avec un répertoire qui va du traditionnel aux ambiances cuivres en passant par du punk (écoutez les ramoneurs de menhirs, vous ne serez pas déçus). De 0 à 100 ans, tout le monde va au fest-noz. Pour danser, boire un breizh cola, une bière ou du cidre et manger l’inénarrable crêpe beurre-sucre. Le fest-noz, à l’instar des défilés de cercles celtiques est une tradition vieille d’à peine 60 ans…d’abord cantonnée à la haute-Cornouaille (le centre de la basse-Bretagne donc…), le phénomène s’est répandu partout où les bretons ont émigré au point de pouvoir remplir un Zénith ou un palais omnisport… Pas mal pour des danses qui se pratiquent pour certaines sous forme de ronde en se tenant par le seul petit doigt…En effet, le corps à corps endiablé des rythmes latino-américains n’avait pas le droit de citer dans les campagnes…L’Eglise était passée par là, interdisant aux vaillants aïeux de se connaître de trop près avant le mariage… Les danses de couple se pratiquent avec la distance qui sied pour que les ventres ne se frôlent pas…

    Le chroniqueur reconnaît cependant que la musique et la danse bretonnes sont pareilles à toutes les bonnes choses : il ne faut point en abuser, il faut consommer avec modération. Mais des solutions existent aujourd’hui…pour préserver la culture et…les oreilles…

  • chronique d'un néo-breton, épisode 22 : c'est quoi avoir le pied marin, 3ème partie (qui pisse au vent...)

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    Chroniques, bretagne, voile, douarnenez, cours des glénans, quimper, finistère, 4F, Kouign AmmanSortez couvert. Ceci n’est pas qu’un conseil pour chaudes soirées d’été et nuits torrides…il s’applique également à la préparation d’une sortie en mer. C’est bien connu, le froid est l’ennemi du marin au même titre que la faim, la fatigue, la frousse et la foif, selon la règle des 5 F en vigueur dans tout port breton qui se respecte.

    Le néo-breton a rapidement appris ces quelques règles, à vrai dire, dès sa première sortie en mer. La sanction de leur non-respect est sans appel, le fameux mal de mer, qui ne retourne pas que l’estomac. Au menu : nausées, pâleur, transpiration excessive, bourdonnement des oreilles, vomissement, évanouissement. L’inexpérience doublée d’un orgueil mal placé font des ravages sur les ponts de bateau pour de simples problèmes d’oreilles internes perturbées par le mouvement du bateau…

    L’orgueil, c’est de tenter de cacher son inexpérience, qui elle, consiste en une méconnaissance des principes de base qui frise l’inconscience : arriver sur le bateau avec petit short et marcel, légèrement aviné et se mettre sur le bateau à l’avant, là où ça bouge le plus pour finir par rejoindre la cabine où les effets seront encore plus dévastateurs ouvrant la perspective à un choix cornélien de se faire jour, mourir en cabine ou mourir sur le pont. Parce que le mal de mer ultime, celui qui vous fait passer par toutes les couleurs de l’arc en ciel, c’est l’impression que la fin est proche, accentuée par la désagréable sensation qu’en mer, les points de repère sont perdus… Mais rassurons le lecteur, la cinétose (le mal des transports dont le mal de mer) est somme toute assez rare, et le néo-breton, magnanime, va livrer quelques conseils, vous épargnant par là une recherche fastidieuse sur la toile même si l’exposé ne sera pas exhaustif, l’auteur de ces lignes n’ayant pas réalisé lui-même une thèse sur le sujet…

     

    Commençons par le commencement, avec la lutte contre le froid, l’humidité et le vent, que la pleine mer propose invariablement au menu (au passage, la méditerranée n’est pas en reste une fois la côte éloignée…). Selon la technique dite de l’oignon, vous allez devoir penser savamment à vous entourer de différentes couches protectrices aux propriétés différentes mais néanmoins complémentaires. Tout en gardant assez de mobilité pour ne pas ressembler à un cosmonaute maladroit… La tenue du marin n’a rien de folklorique, elle a son utilité. Elle doit être coupe-vent, imperméable, respirante pour évacuer la respiration mais assez chaude pour ne pas revenir malade à la première occasion… un cahier des charges digne d’une combinaison de Formule 1 mais c’est ainsi, la voile, loisir ou sportive ne se satisfait pas du bricolage et des bouts de ficelle…

     

    Le froid et l’humidité combattus, il faut alimenter la machine. Et autant faire local avec quelque chose qui tient au cœur et au corps, le fameux Kouign Amman, dont les propriétés caloriques sont indéniables... 400 grammes de farine, 300 grammes de beurre, autant de sucre, soit un bon kilo au service de la satiété et des bourrelets, qui constitue la meilleure des barres énergétiques en mer… le Kouign Amman est originaire de Douarnenez, grand port de pêche s’il en est, la coïncidence est plus que troublante n’est il pas… D’autres, plus radicaux, des ayatollahs de la bretonnitude, sont partisans du Pâté Hénaff sur ou sans tranche de pain … Tous les gouts sont dans la nature… Mais le chroniqueur reconnaît que le Pâté sur le pont mérite un entraînement progressif…

    Pour la foif, rien de mieux que de l’eau ou à la rigueur, un peu de cidre, qui accompagnera avec délice le Kouign Amman alors qu’il s’accorde peu avec le Pâté Henaff…

     

    Au final, vous voilà paré pour affronter les éléments, le ventre plein et bien au chaud. En veillant à être allé au petit coin avant d’embarquer, se soulager en mer peut relever du défi en fonction des circonstances (et retenez bien, qui pisse au vent se rince les dents)…

     

     Larguez les amarres, sortez du port en laissant les bouées rouges à tribord, hissez les voiles et respirez : la vie est belle…

  • Chroniques d'un jeune parent : 1+1+1+...=? (Part 3)

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    Chronique, humour, jeune parent, enfant, rythme, faire ses nuitsL’arrivée d’un enfant, d’un autre et pour les plus courageux (ou inconscients ou téméraires…au choix du lecteur) d’autres encore, c’est une sorte de révolution copernicienne. On passe du géocentrisme à l’héliocentrisme : le centre de l’univers se déplace du moi à l’enfant bien au-delà des seuls aspects purement matériels, sur lesquels nous nous sommes épanché, y compris du point de vue du poids des déchets ménagers. Mais le changement le plus insidieux ne se voit pas forcément à l’œil nu… Ce que le petit d’Homme cannibalise le plus, c’est le rythme… Explication…

    Il y tout d’abord le rythme des nuits. Qui coïncide avec le début de la nouvelle aventure post-accouchement. Un début qui peut être plus ou moins long selon le modèle. Ô Toi qui avait l’habitude de dormir d’une traite tes huit heures, passe ton chemin, tu ne retrouveras la quiétude que dans quelques mois…à moins que… à moins que… compagne ou compagnon se charge de la bête, en mode nocturne… Car ne vous leurrez pas, le petit affamé réclamera son dû, peu importe l’heure, peu importe votre état de fatigue. Les cheveux hirsutes, la bouche pâteuse, l’œil hagard, vous préparez dans la pénombre et le silence froid de la cuisine la ration de lait, en vous y reprenant à trois quatre fois dans le dosage, le cerveau dans le brouillard oubliant si vous êtes à la troisième ou quatrième dose de 30 ml… Mais il ne faut pas trop traîner non plus, au risque que le chérubin ne se transforme en monstre criard prêt à réveiller tout le quartier. Vous lui donnez son biberon, la magie de la reconnaissance du ventre opère, l’enfant vous sourit et rassasié, il s’endort sur votre épaule maculé de son dernier renvoi, signe que tout va bien. Vous recouchez l’enfant, rejoignez votre lit non sans avoir changé de tee-shirt et là c’est le drame : vous pouvez être épuisé, vous ne dormirez pas, l’insomnie a pointé son nez… Morphée vous tendra les bras, enfin, vers 6 heures du matin, mais c’est exactement l’heure à laquelle votre enfant souhaitera son premier shoot de lait de la journée : Vous le constatez dès potron-minet, la nature est cruelle, un peu perverse sur les bords même et à la limite un peu salope avouons-le…

    Au passage rappelons que le stade où l’enfant fait ses nuits est une délivrance que l’on pourrait comparer au calme après la tempête, dont le symptôme majeur est une quiétude incommensurable qui envahit le corps et l’esprit en alignant cinq à six heures de sommeil consécutif.

    Dans la paternité et la maternité, tout est dans la diversité des rythmes. Se soumettre totalement à celui de l’enfant, c’est l’esclavage organisé, mais durant les premiers mois, c’est une réalité presque impossible à fuir sous peine de placement auprès des services sociaux. Les journées et les nuits du parent sont marquées par les siestes, biberons, dodos, rototo, changements de couche, changements de pyjamas… La conversation entre les deux est à peu près nulle, il est en effet rare de disserter par gouzi-gouzou… Bref, on est tout au service de l’enfant, on se met en parenthèse…

    En grandissant, nuit, sieste et repas coïncident peu à peu, sans toutefois être totalement synchronisés (cf les premières chroniques). Mais l’arrivée d’un nouvel enfant bouleverse le fragile équilibre qui s’était construit jour après jour… On recommence presque à zéro en jonglant avec le rythme de maman, papa, de l’aîné, du cadet… Chaque enfant devient un système solaire à lui tout seul qui souhaite que ses parents planètes tournent continuellement autour de lui… La quadrature du cercle semble impossible, les temps de pause se réduisent comme peau de chagrin et la rupture de l’espace-temps est proche… Mais… mais au bout du tunnel, une lumière : les diablotins jouent ensemble… un peu violemment au départ, arrachages de cheveux involontaire et morsures amicales nécessite une surveillance constante qui se fait néanmoins plus légère chaque jour qui passe… Papa et Maman peuvent ouvrir une bouteille de vin, apprécier un verre, dans un silence que l’épaisseur des murs de la salle de jeux rendra plus ou moins possible…