Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

société - Page 28

  • Chronique d'un néo-breton,épisode 25 : vacances au soleil, sur place ou la tentation méditerranéenne ? deuxième partie

    Imprimer

    chronique, humour, bretagne, sud, languedoc, topless, plageAprès s’être quelque peu moqué de certains travers du grand sud, le chroniqueur souhaitait rendre à César ce qui lui appartient, c’est-à-dire la beauté d’une région entre montagne et mer, bénie des dieux du soleil… Mais devant l’insistance de lecteurs avides d’une plongée dans une étude sur les mœurs à l’œuvre sur le littoral méditerranéen, le chroniqueur ne se fait pas prier pour laisser libre cours à ses souvenirs de vacances. Sète, Montpellier, Saint-Guilhem le Désert attendront le prochain billet !

     

    La plage, la supérette, le port, une féria sont quelques-uns des lieux où se déroulent les joies et les peines de cette vaste transhumance estivale au pays de Kéké-boy et Cagole-girl, les Ken et Barbie trashs de la Mare Nostrum…

    Dans un défilé de personnages aussi déroutants qu’improbables sur les côtes bretonnes, température aidant, c’est toute la complexité de l’humanité que l’on se plaît à redécouvrir…

    Lire la suite

  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, quatrième partie et c'est pas fini!

    Imprimer

    chronique, jeune parent, vacances, voiture, henri des, rémi guichard, comptineComme la Divine Comédie de Dante, l’enfer d’un voyage en voiture comprend plusieurs cercles…et pire que les pleurs, le passage en boucle des CD préférés des enfants constitue la peine ultime… Henri Dès était la star des années 80 et 90, bien qu’il continue à sévir de nos jours, avec l’appui de son successeur dans les cœurs des 0 à 5 ans, Rémi Guichard… Et les enfants sont comme des adultes, en pire. Quand ils aiment un morceau, ils souhaitent l’écouter, encore, et encore, et encore, et encore…

    Au point que vous auriez des envies de meurtre si vous veniez à croiser la famille tortue, le lapin qui se cache dans un chou et tous les animaux du bestiaire des chansons et comptines… Humiliation suprême, les enfants peuvent demander aux parents de chanter avec eux, en chœur…

    Vous voilà sur la pente glissante de la décadence, reprenant à tue-tête, Cerf, cerf ouvre moi ou le chasseur me tuera, texte totalement subversif qui inculque quelques vérités pas très agréables aux enfants sur le personnage du chasseur cruel et rappelle que le cerf est un animal un peu voyeur sur les bords et n’est pas mieux que la petite vieille qui scrute toute la journée vos allées et venues dans votre rue, car si le cervidé aperçoit le lapin c’est bien parce qu’il est à la fenêtre en train de mater ce qui se passe dans la forêt… Mais aussi intéressant que soit l’analyse critique de ce grand texte de la comptine enfantine, il est temps de quitter la forêt pour retrouver la bergerie de nos moutons présents, à savoir le voyage en voiture…

    chronique, jeune parent, vacances, voiture, henri des, rémi guichard, comptineAprès quelques heures de ce régime, vous êtes dans le même état intellectuel qu’après une heure d’émission de télé-réalité, totalement lobotomisé, avec des réflexes pavloviens qui vous font fredonner Cerf, cerf à la seule vue du panneau passage d’animaux dangereux. Mais c’est le prix à payer pour gagner un peu de calme dans l’habitacle en déminant les crises…

    Enfin, la destination est là…quelques kilomètres et la délivrance… les cinq dernières minutes, les plus difficiles, les plus bruyantes, les plus stressantes… A croire que les enfants lâchent ce qu’il reste de force, tout exprès, à l’aide d’un sixième sens… ça braille, ça pleure, ça gigote et ça vous met en pétard… Vous arrivez, et là, à peine le contact tourné pour arrêter le moteur, un coup dans le rétro, ils semblent calme, ils sont endormis, il faudra les réveiller, ce qu’ils n’aiment, et qu’ils vous feront payer, d’une manière ou d’une autre…

    Dans quelques cas isolés, les enfants, arrivés à bon port, n’ont pas souhaité descendre de la voiture après avoir répété comme un mantra mille kilomètres durant, c’est quand qu’on arrive… L’abandon, temporaire, est une solution qui pourrait se comprendre dans ces cas rares et extrêmes…

    Mais le meilleur reste à venir, sans même de parler du trajet retour, n’anticipons pas les plaisirs sadiques et carrément masochistes sur les bords, car les joyeusetés du séjour attendent les parents ébahis, qui n’ont rien à envier au reste…

  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, part 3

    Imprimer

    Chronique d'un jeune parent, humour, vacances, enfants...Si La première heure d'un voyage en voiture avec des enfants est un moment de pur bonheur (vous êtes frais et dispos, les enfants sont silencieux, soit qu’ils dorment, soit qu’ils admirent le paysage…) profitez et respirez, parce que vous avez là le calme avant la tempête…

    Rapidement, l’harmonie installée dans l’habitacle depuis le départ ne manque pas de voler en éclat, par un premier cri ou une première question : On arrive bientôt, jveux faire pipi, c’est long, Papa, maman, Timothée m’a pris ma peluche, Sophie veut pas me prêter sa console… Un œil dans le rétroviseur, vous savez que le temps va être long, vous avez à peine parcouru un dixième de la route prévue, il faudra puiser de la patience et du self contrôle au plus profond de vous… Une chose vous rassure pourtant, tant que les petits diables sont accrochés, ils auront beau geindre et gesticuler, ils ne pourront pas faire plus que du bruit… Une situation qu’une bonne paire de boules quies  peut résoudre convenablement, pour un prix modique qui plus est…

    Il n’en reste pas moins que la tension va s’accroitre à chaque kilomètre avalé. Des arrêts nombreux, pour permettre aux uns et aux autres de se défouler, et les enfants ne sont pas les seuls visés, sont nécessaires. Primordiaux même. Siroter un café sans goût d’une machine pour le prix exhorbitant de 2 €, loin des 40 centimes du bureau pourrait même constituer une forme de petit bonheur pour peu que les enfants soient occupés sur une aire de jeux… C’est dire à quel point l’épreuve est difficile…

    A peine en congés et déjà, vous vous rappelez ce doux temps où vous étiez au boulot…la nostalgie pointe…finalement, votre chef braillard est un agneau à côté de vos enfants, vous éprouvez même de la tendresse pour le connard du bureau d’à côté qui vous fait subir ses blagues pas drôle toute l’année, branché qu’il est sur rire et chansons à longueur de pause, c’est-à-dire tout le long de ses 7h30 heures…

    Mais la route n’est pas terminée, il va falloir encore subir quelques crises, que la technologie moderne permet cependant d’atténuer, et je ne parle pas de la seule utilisation de tranquillisants. Non, je veux évoquer le recours au lecteur DVD portable et autres tablettes numériques, à la batterie préalablement chargée, et comportant un stock de dessin animé estampillé la souris aux grandes oreilles, capables de faire taire le plus coriace des rebelles à la voiture…

    Avec sa dose d’Aristochats et autres bêtes à poil qui parlent (les plus grands sont eux passés à la DS ou à Harry Potter, les adolescents quand à eux…), vous achetez la paix en espérant que la batterie ne lâche pas trop tôt, en écoutant finalement les dialogues du dessin animé avec délice. Et là, une série de question vous vient à l’esprit : comment faisiez-vous enfant, comment faisaient vos parents, sans l’assistance de la technologie, ce temps où un enfant s’amusait pendant des heures avec un bout de ficelle, un bouchon de champagne et un feuillet de coloriage…

    Les enfants d’aujourd’hui ne sont que reflet de la société et de ce que nous sommes : tout va plus vite, l’ennui et les temps morts sont proscrits, nous-mêmes avons du mal à vivre sans consulter nos Smartphones, joujou pour adulte s’il en est, la patience n’est presque plus de ce monde. Nos enfants ne savent plus s’ennuyer, laisser du temps au temps, bref s’emmerder un peu sur les bords… Mais la réponse serait trop simple et trop facile. Ayant consulté ses géniteurs, et ceux de son entourage, avec un échantillon approximatif représentatif au doigt mouillé de la société, le chroniqueur a reçu le témoignage que déjà, il y a une trentaine d’année, soit bien avant l’invention de la game-boy, les voyages au long cours avec enfant n’étaient déjà pas une sinécure. Oui, il faut l’admettre, ce que vous subissez aujourd’hui, vous l’avez fait subir hier et si l’humanité ne s’est pas détruite d’ici-là ou que le prix du litre d’essence n’est pas devenu aussi cher qu’une cuillère de caviar, les enfants d’aujourd’hui auront à subir le même châtiment dans vingt-trente ans. Pour reprendre le thème musical du Roi Lion qui repasse en boucle sur la tablette numérique de votre enfant, c’est le cycle de la vie…

    Une hypothèse non fondée scientifiquement mais audacieuse vous est proposée pour tenter d’expliquer comment les parents, avant les années 90 et 2000, pouvaient supporter un voyage avec les enfants sans l’assistance de la technologie. Deux faits : la clim n’était pas généralisée et les moteurs étaient bien plus bruyants… Par le double effet de l’entrée d’air massive provoquée par la vitre ouverte (cela ne fonctionne que l’été, ça ne marche pas pour les vacances aux sports d’hiver) et le ronronnement assourdissant de la voiture, les parents entendaient à peine les enfants geindre… Pour peu que branchés sur Nostalgie, ils reprenaient les succès des années 70 et 80, le voyage pouvait presque en devenir agréable…Aujourd’hui la climatisation et la réglementation acoustique drastique sur les véhicules motorisés ont eu raison de ce paradis bruyant, le progrès n’est pas toujours l’ami de l’homme et de la femme, particulièrement en vacances…


    à suivre...

  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, part two

    Imprimer

    chronique, jeune parent, vacances, voyages, voiture, crise de nerfAvant les quatre ou cinq ans des enfants, et même au-delà, tant qu’ils n’ont pas la charpente adéquate pour porter vos valises, une solution à peu près satisfaisante se trouve être la voiture et encore, la prescription insiste sur le caractère homéopathique de la dose comme nous allons le voir… Ce qui en filigrane donne une bonne indication sur la destination : pas trop éloigné de votre point de départ… Mais je n’apprendrais rien à personne en rappelant que voyager avec des enfants peut être une épreuve. Mais avec des parents, pour des enfants, cela peut l’être tout autant…

     Chacun peut puiser dans ses souvenirs d’enfance, où, à l’arrière du véhicule, coincé entre valises, bouées, sacs de voyage et autres épuisettes, il fallait patienter de longues heures, les jambes repliées pour ne pas perdre un cm3 d’espace de rangement… Ces jambes qui picotaient et faisaient un mal de chien au bout d’une centaine de kilomètre autant que les oreilles d’ailleurs, obligées d’écouter les airs préférés de papa-maman, qui chantant comme des casseroles, ne se rendaient pas compte du mal qu’ils faisaient, et qui repassaient en boucle une inénarrable K7 à la bande usée jusqu’à la corde, vous dégoutant pour de nombreuses années de la chanson française ou imprimant à vos oreilles un anglais si mauvais qu’il vous aura valu quelques mauvaises notes au collège…

    Côté parent, la vision est toute différente, ce qui montre bien que tout est relatif, et que le point de vue a son importance dans la manière de narrer et d’apprécier une anecdote…

    Pour les parents, un voyage en voiture, c’est une autre histoire, voire une autre paire de manche. Parmi les thèmes de prédilection dont il faut user dans cette épreuve, on peut relever la préparation, l’anticipation et l’organisation… Organisation du voyage avec le parcours, les haltes et la gestion des braillards à l’arrière, organisation optimisée de la voiture pour faire entrer tout ce dont ces mêmes braillards voudront disposer durant le séjour…et qui donne souvent lieu à des disputes mémorables au sein du couple pour savoir qui est le meilleur à Tétris… en effet, il y en a toujours un des deux qui revendique la place de champion sur le mode range « la voiture si tu veux mais si c’est pour que je repasse après toi comme à chaque fois autant gagner du temps en me laissant faire tout de suite, non ? ».

    Après quelques minutes ou plusieurs heures, la voiture est prête, le chargement terminé, les stocks de jeu, gâteau, bouteille d’eau prêts à être dégainés pour faire patienter la progéniture durant les quelques heures de routes à venir (la fameuse anticipation ou technique pour parer les coups)… Le GPS est allumé, la destination rentrée (ce qui est un peu con, ils ne servent en général que pour les 50 derniers kilomètres au maximum). Après cinq kilomètres, il faudra cependant revenir en arrière pour s’assurer que le gaz et l’eau sont bien coupés même si chacun l’a fait trois ou quatre fois mais la nature est ainsi faite que la confiance ne règne pas dans ces circonstances…

    La première heure est un moment de pur bonheur : vous êtes frais et dispos, les enfants sont silencieux, soit qu’ils dorment, soit qu’ils admirent le paysage… profitez, respirez, c’est le calme avant la tempête… à suivre

  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, part one

    Imprimer


    chronique, humour, jeune parent, vacances, enfer, jeunes enfantsAh les congés payés, acquis par la grâce de luttes collectives, que nous chérissons tant, dont nous parlons continuellement au travail pendant toute l’année…

    Pourtant, il est une courte parenthèse dans la vie au cours de laquelle le seul fait d’y penser donne des sueurs froides… les vacances et la parentalité ne font pas toujours bon ménage, l’expérience est souvent cruelle, comme je m’en vais-je vous le narrer pour quelques chroniques…

    Vacances avec enfants en bas-âge rime avec…expédition et parfois punition… Le jugement est lapidaire mais appelons un chat un chat, tout ceux qui pensent le contraire sont au choix : 1) des faux-culs avec enfants 2) des faux-culs sans enfants 3) un peu masochiste sur les bords…

    Tout commence avec la destination…le champ des possibles se rétrécit et le trek sur le Kilimandjaro devient impossible sans compter que quelques bouches de plus à nourrir et loger entament sérieusement le budget consacré aux loisirs, les prétentions se doivent donc d’être revues largement à la baisse.

    Alors, à quoi ressemble la destination qui à défaut d’être rêvé, se révèle la moins pire ? Avant même de parler du point de chute, il convient de s’arrêter quelques lignes sur le moyen de s’y rendre. Un maître mot en la matière, autonomie, sans quoi le voyage devient un calvaire… Ainsi l’avion ou le train, s’ils semblent, de prime abord, constituer une solution séduisante parce que reposante, vont faire glisser rapidement le thème de vos vacances dans la catégorie épouvante. Poussette, bagages (de la grosse valise au petit sac comportant son lot de couches, lingette et autres changes qu’un enfant de moins de deux ans normalement constitué ne manque pas de consommer en grande quantité…), enfants, tout cela doit être porté, trainé, poussé, déplacé, mis en attente, parqué… Si les dix premières minutes se passent sans encombre, chaque passage de porte, portique, escalier va transformer le voyage en un chemin de croix propre à rendre diabolique même les lieux les plus paradisiaques... Le regard parfois réprobateur de vos contemporains, apeurés par l’intrusion d’enfants dans un avion ou un train, souvent à raison, achève de vous mettre dans des dispositions négatives… Fatigué, éreinté avant même d’avoir siroté votre première pina colada sur la plage (ou sur une place exotique, je ne suis pas sectaire sur la destination), votre séjour est déjà pour partie flingué… Attention, vous allez faire un bad trip…

     A l’extrême limite, en choisissant une destination où la valise n’est constituée que d’un sac comportant des maillots de bain, la partie peut être jouable…et encore…voyager léger avec de jeunes enfants reste un pari ou une forme d’optimiste angélique…

    Avant les quatre ou cinq ans des enfants, et même au-delà, tant qu’ils n’ont pas la charpente pour porter par eux-mêmes vos valises, une solution à peu près satisfaisante se trouve être la voiture et encore, à dose homéopathique comme nous allons le voir… Ce qui en filigrane donne une bonne indication sur la destination : pas trop éloigné de votre point de départ… Je n’apprendrais rien à personne en rappelant que voyager avec des enfants peut être une épreuve. Mais avec des parents tout autant… à suivre