Avant d’être parent, vous pétiez le feu, une santé d’enfer, capable d’enchaîner nuit de fête et dure journée de labeur… Depuis l’arrivée du ou des divines enfants, vous tombez au premier rhume qui passe devant vous… Du Capitole à la Roche Tarpéienne il n’y a qu’un pas et vous le constatez chaque jour… La paternité et la maternité emportent comme conséquence une fatigue généralisée qui met le système immunitaire à l’épreuve, sans compter que les enfants, en mode collectif, sont un réservoir perpétuel à microbes…
société - Page 26
-
Chroniques d’un jeune parent, comment se refiler perpétuellement des microbes, part one
-
La fin du monde est proche, une nouvelle fois
Certains signes ne trompent pas. Ainsi aurait-on aperçu un gros alcoolique aux poches pleines de billet et au discours confus se diriger vers le Nord, en direction de la Belgique, de son côté, Copé s’ est réconcilié avec Fillon et la Grèce a vu sa note attribuée par Standard and Poors remonter de 6 crans. Nostradamus ou un autre ont bien du parler d’un truc comme ça pour annoncer Armageddon. Ça fait trop de coïncidence d’un coup d’un seul. Les Mayas, n’ont pas pu complétement se gourer, à moins que Aaaah ahah ahah Esteban Zia, Tao les cités d’or nous aient mentis….
-
Fin de crise à l’UMP (jusqu’à la prochaine) et la limite de l’arbre sociétal qui cache la forêt fiscale et sociale...
Les commentateurs, politologues et autres intérimaires de la fine analyse vont pouvoir quitter les plateaux télé et les studios des radios d’information pour rejoindre leurs familles et fêter Noël dignement.
La crise à l’UMP s’achève, pour cette fois, sur fond de chantage financier réussi. De dépit, Gérard Depardieu en vient à quitter la France, la menace d’un exil fiscal n’étant que le prétexte à ne pas paraître trop sentimental devant la déchéance annoncée de Jean-François Copé, que ne manquent pas de souligner les commentateurs et politologues de tout poil en allant se réinscrire à Pôle emploi avant la prochaine crise qui les fera ressortir du placard.
Il n’y a pas de vainqueurs, un seul vaincu, un système politique fragile qui se fissure un peu plus, une impression de vouloir alimenter sciemment la doxa frontiste du « tous pourris »…ou comment les prétendus acteurs de la démocratie représentative en sont les meilleurs fossoyeurs…
Mais que les commentateurs, politologues et autres intérimaires de la fine analyse ne s’éloignent pas trop. Si nous survivons à la fin du monde et à la part de trop de buches glacées, la rentrée 2013 va très rapidement nécessiter le retour de nos éminents spécialistes qui viendront expliquer tout et son contraire en laissant paraître des certitudes tenaces pour continuer à être invités sur les plateaux.
La crise économique, la crise de l’Euro, le retour de Berlusconi, les victoires du PSG, les défaites du PSG, le non retour de Sarkozy, Depardieu qui revient en France, le goût du pinard n’étant pas le même Outre-quiévrain…
2013 sera une également une année charnière pour François Hollande : il aura, espérons le, mené avec succès deux réformes sociétales d’envergure, le mariage pour tous et le droit de vote des résidents étrangers… Mais il va très rapidement se faire rattraper, c’est déjà le cas, par le social et le fiscal : la réforme globale de la fiscalité qui semble être tombée aux oubliettes et une politique d’envergure dans la lutte contre les inégalités, qui aille au-delà des rustines, nécessaires, qui ont été posées. Le sociétal ne pourra pas longtemps être l’arbre qui cache la forêt des inéquités sociales qui se sont creusées ces dernières années dans le pays…
De quoi stabiliser le front de l’emploi dans certaines professions de commentateurs de la vie politique…
-
chroniques d'un jeune parent, des petits et grands bonheurs d'être parent deuxième partie
Arrive le temps de l’accouchement. Rendons gloire à la femme en cet instant pour cette épreuve terrible à plusieurs titres. Non seulement la femme souffre, mais elle va subir pendant quelques mois encore les conséquences de sa grossesse. Certaines ne s’en remettront pas, conservant définitivement un physique de maman sans jamais parvenir à retrouver un corps de femme fatale. La vie est cruelle, l’homme pourra se permettre pour sa part une petite bedaine sans subir le déclassement et l’infamie… Pourtant, ce qui compte en cet instant, c’est le bonheur de sentir le petit d’Homme contre soi, sentir ses doigts frêles et minuscules vous attraper par hasard la main. La machine à larmes se remet en marche, encore et encore. On accueille une nouvelle vie, il y a un je ne sais quoi de magique. Il y a de la joie, il y a de la spontanéité et aussi de la gravité. On devient responsable pas seulement de soi mais, et c’est plus lourd de conséquence, d’un autre individu. Et il y a un peu d’horreur également. Un accouchement a beau être aseptisé de nos jours, le sang, le cordon à couper et le placenta qui se retrouve dans une écuelle, c’est une épreuve à surmonter dans la vie d’un couple. On ne sort pas totalement indemne de ce genre d’événements, du moins à court terme.
-
De l'avantage des digicodes en milieu hostile...
Ça ne loupe pas. Invariablement, tous les deux trois mois, la sonnette retentit dans la maison et ce n’est ni le facteur, ni votre conjoint qui a oublié ses clés et encore moins une visite impromptue d’amis, qui au demeurant n’existe plus dans nos sociétés gavées de nouvelles technologies, le SMS ayant remplacé l’effet surprise (T LA ? - OUI – OK JE PASS’).
Je me précipite vers la porte, l’ouvre et là, deux êtres souriants me disent bonjour, avec à la main quelque chose qui les identifie immédiatement : la « Tour de Garde », le magazine des témoins de Jéhovah. Je me fais la réflexion qu’ils vont toujours par deux, comme les mormons. Et de tout une autre tripotée de vendeurs de rêve d’ici-bas et de salut de l’âme post-mortem.