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Defense de rire - Page 32

  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, part two

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    chronique, jeune parent, vacances, voyages, voiture, crise de nerfAvant les quatre ou cinq ans des enfants, et même au-delà, tant qu’ils n’ont pas la charpente adéquate pour porter vos valises, une solution à peu près satisfaisante se trouve être la voiture et encore, la prescription insiste sur le caractère homéopathique de la dose comme nous allons le voir… Ce qui en filigrane donne une bonne indication sur la destination : pas trop éloigné de votre point de départ… Mais je n’apprendrais rien à personne en rappelant que voyager avec des enfants peut être une épreuve. Mais avec des parents, pour des enfants, cela peut l’être tout autant…

     Chacun peut puiser dans ses souvenirs d’enfance, où, à l’arrière du véhicule, coincé entre valises, bouées, sacs de voyage et autres épuisettes, il fallait patienter de longues heures, les jambes repliées pour ne pas perdre un cm3 d’espace de rangement… Ces jambes qui picotaient et faisaient un mal de chien au bout d’une centaine de kilomètre autant que les oreilles d’ailleurs, obligées d’écouter les airs préférés de papa-maman, qui chantant comme des casseroles, ne se rendaient pas compte du mal qu’ils faisaient, et qui repassaient en boucle une inénarrable K7 à la bande usée jusqu’à la corde, vous dégoutant pour de nombreuses années de la chanson française ou imprimant à vos oreilles un anglais si mauvais qu’il vous aura valu quelques mauvaises notes au collège…

    Côté parent, la vision est toute différente, ce qui montre bien que tout est relatif, et que le point de vue a son importance dans la manière de narrer et d’apprécier une anecdote…

    Pour les parents, un voyage en voiture, c’est une autre histoire, voire une autre paire de manche. Parmi les thèmes de prédilection dont il faut user dans cette épreuve, on peut relever la préparation, l’anticipation et l’organisation… Organisation du voyage avec le parcours, les haltes et la gestion des braillards à l’arrière, organisation optimisée de la voiture pour faire entrer tout ce dont ces mêmes braillards voudront disposer durant le séjour…et qui donne souvent lieu à des disputes mémorables au sein du couple pour savoir qui est le meilleur à Tétris… en effet, il y en a toujours un des deux qui revendique la place de champion sur le mode range « la voiture si tu veux mais si c’est pour que je repasse après toi comme à chaque fois autant gagner du temps en me laissant faire tout de suite, non ? ».

    Après quelques minutes ou plusieurs heures, la voiture est prête, le chargement terminé, les stocks de jeu, gâteau, bouteille d’eau prêts à être dégainés pour faire patienter la progéniture durant les quelques heures de routes à venir (la fameuse anticipation ou technique pour parer les coups)… Le GPS est allumé, la destination rentrée (ce qui est un peu con, ils ne servent en général que pour les 50 derniers kilomètres au maximum). Après cinq kilomètres, il faudra cependant revenir en arrière pour s’assurer que le gaz et l’eau sont bien coupés même si chacun l’a fait trois ou quatre fois mais la nature est ainsi faite que la confiance ne règne pas dans ces circonstances…

    La première heure est un moment de pur bonheur : vous êtes frais et dispos, les enfants sont silencieux, soit qu’ils dorment, soit qu’ils admirent le paysage… profitez, respirez, c’est le calme avant la tempête… à suivre

  • Les comédiens font des émules (le Télégramme du 03/09/2012)

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    QI, improvisation, théâtre, rue treuz, quimper

  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, part one

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    chronique, humour, jeune parent, vacances, enfer, jeunes enfantsAh les congés payés, acquis par la grâce de luttes collectives, que nous chérissons tant, dont nous parlons continuellement au travail pendant toute l’année…

    Pourtant, il est une courte parenthèse dans la vie au cours de laquelle le seul fait d’y penser donne des sueurs froides… les vacances et la parentalité ne font pas toujours bon ménage, l’expérience est souvent cruelle, comme je m’en vais-je vous le narrer pour quelques chroniques…

    Vacances avec enfants en bas-âge rime avec…expédition et parfois punition… Le jugement est lapidaire mais appelons un chat un chat, tout ceux qui pensent le contraire sont au choix : 1) des faux-culs avec enfants 2) des faux-culs sans enfants 3) un peu masochiste sur les bords…

    Tout commence avec la destination…le champ des possibles se rétrécit et le trek sur le Kilimandjaro devient impossible sans compter que quelques bouches de plus à nourrir et loger entament sérieusement le budget consacré aux loisirs, les prétentions se doivent donc d’être revues largement à la baisse.

    Alors, à quoi ressemble la destination qui à défaut d’être rêvé, se révèle la moins pire ? Avant même de parler du point de chute, il convient de s’arrêter quelques lignes sur le moyen de s’y rendre. Un maître mot en la matière, autonomie, sans quoi le voyage devient un calvaire… Ainsi l’avion ou le train, s’ils semblent, de prime abord, constituer une solution séduisante parce que reposante, vont faire glisser rapidement le thème de vos vacances dans la catégorie épouvante. Poussette, bagages (de la grosse valise au petit sac comportant son lot de couches, lingette et autres changes qu’un enfant de moins de deux ans normalement constitué ne manque pas de consommer en grande quantité…), enfants, tout cela doit être porté, trainé, poussé, déplacé, mis en attente, parqué… Si les dix premières minutes se passent sans encombre, chaque passage de porte, portique, escalier va transformer le voyage en un chemin de croix propre à rendre diabolique même les lieux les plus paradisiaques... Le regard parfois réprobateur de vos contemporains, apeurés par l’intrusion d’enfants dans un avion ou un train, souvent à raison, achève de vous mettre dans des dispositions négatives… Fatigué, éreinté avant même d’avoir siroté votre première pina colada sur la plage (ou sur une place exotique, je ne suis pas sectaire sur la destination), votre séjour est déjà pour partie flingué… Attention, vous allez faire un bad trip…

     A l’extrême limite, en choisissant une destination où la valise n’est constituée que d’un sac comportant des maillots de bain, la partie peut être jouable…et encore…voyager léger avec de jeunes enfants reste un pari ou une forme d’optimiste angélique…

    Avant les quatre ou cinq ans des enfants, et même au-delà, tant qu’ils n’ont pas la charpente pour porter par eux-mêmes vos valises, une solution à peu près satisfaisante se trouve être la voiture et encore, à dose homéopathique comme nous allons le voir… Ce qui en filigrane donne une bonne indication sur la destination : pas trop éloigné de votre point de départ… Je n’apprendrais rien à personne en rappelant que voyager avec des enfants peut être une épreuve. Mais avec des parents tout autant… à suivre

  • Une connerie au-dessus de tout soupçon…La mariée plombée

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    humour noir, mariée, noyade, trash the dress, quebec, connerieLa connerie humaine est une filière d’avenir, et si elle était une source d’énergie, une partie non négligeable des problèmes de l’humanité pourrait être réglée, étant sans limite, renouvelable à souhait, rien ne semblant l’épuiser, bien au contraire…

    Aujourd’hui, pour ouvrir cette galerie d’incarnation de la connerie humaine, une mariée qui n’aura pas même eu le temps de consommer son mariage et qui de fait, n’aura connu que le bonheur conjugal, sans les affres d’un quotidien matrimonial bedonnant et anesthésiant…

    Voulant sacrifier à la dernière mode photographique « trash the dress », qui consiste à détruire la robe de mariée en se faisant photographier dans des endroits improbables comme de la boue, du sable, une étendue d’eau, son dernier vœu a été exaucé au-delà de ses espérances… Photographiée dans l’eau d’une rivière québécoise, la jeune femme a été emportée par le courant et a coulé à pic, emportée dans les profondeurs par le poids de sa propre robe… Trash the dress est devenu Trash the wife…

    Le marié, veuf, s’est retrouvé avec un buffet sur le dos, des invités, mais à la différence d’une annulation de dernière minute, a pu recycler et les victuailles et les invités autour d’un enterrement de circonstance, sans que l’on sache vraiment ce qui a été fait du champagne. Il n’en reste pas moins que la perte de sa femme a du faire de lui un des veufs les plus rapides de l’histoire…

    La réalité l’emporte sur la fiction, et malheureusement, en matière de connerie humaine, le meilleur reste toujours à venir….

    Source : le télégramme

  • Chronique d'un néo-breton,épisode 24 : vacances au soleil, sur place ou la tentation méditerranéenne ?

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    Chronique, Bretagne, méditerranée,vacances, soleil, beauf, grande-motte, kéké, cagoleLe néo-breton, comme tout bon finistérien qu’il est devenu, et par la grâce des congés payés, prend des vacances estivales en recherchant le soleil. Il pourrait rester du côté de Loctudy, mais plus que le soleil, c’est un peu de chaleur qu’il recherche. Chaleur de l’air et chaleur de l’eau, parce que la mer, s’y l’on peut s’y baigner sans combinaison, c’est Byzance. Direction le sud, le grand sud. La Méditerranée… Où comment un presque méditerranéen de naissance retrouve sa région natale mais avec désormais le regard du résident du grand ouest. Du point de vue scientifique, la chose n’est pas sans intérêt.

    L’auteur passera sur le voyage qui ne présente pas un grand intérêt si ce n’est du point de vue de chroniques futures d’un nouveau parent, mais il peut toutefois être utile de relever qu’une fois passée la Loire, il a pu sentir la chaleur tant recherché…le thermomètre s’est mis à grimper si vite que le néo-breton s’est cru devenir un glacier en plein réchauffement climatique. Pendant le millier de kilomètre de son voyage, il n’a pu s’empêcher de verser une larme pour les ours polaires que son bilan carbone estival déplorable condamne un peu plus…Mais là n’est pas le sujet principal de cette chronique qui autrement aurait été nommée le néo-breton et le réchauffement climatique, jamais sans mon ours polaire.

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