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Defense de rire - Page 31

  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, et ça continue encore et encore...

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    chronique, jeune parent, vacances, plageDes vacances, avec de jeunes enfants, cela ressemble bigrement à des successions de weekend, souvent en mieux, parfois en pire. A des weekends de parents de jeunes enfants, mais est-il utile de le préciser au lecteur qui aura rectifié de lui-même… Je ne m’étalerai donc pas sur des éléments déjà décrits dans une précédente chronique, comme le réveil à 7-8 heures du matin, la gestion des siestes et des repas et des soirées qui se terminent à 22h en général et 22h10 si vous êtes en forme…

    Non, l’analyse va se cantonner ce qui à défaut de faire le sel des vacances, en fait la spécificité…

    Que ce soit à la mer ou dans des régions propices à la randonnée, une chose est sure, il faudra s’adapter et faire le deuil de ses vacances passées, celles des longues visites par monts et par vaux, celles des pina-colada les doigts de pied en éventail, celles des soirées de folie qui se prolongent jusqu’au petit matin… Le petit matin sera l’heure de votre réveil, vous croiserez les noctambules rentrant chez eux, après des heures de joies intenses, pendant que vous irez chercher la baguette de pain frais, la descendance criant famine dès le premier rayon du soleil à l’horizon…

    Vous allez le voir, un programme de vacances va être une combinaison subtile entre micro-activités, rares plaisirs furtifs et plus ou moins grosses crises de nerf, qui pourront se succéder à un rythme plus ou moins rapide, la chose s’accélérant invariablement en fin de séjour.

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  • Chronique d'un néo-breton,épisode 26 : vacances au soleil, sur place ou la tentation méditerranéenne ? Last but not least

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    chronique, humour, bretagne, sud, OM, plage, vieux, kéké, cagoleLa gérontocratie rampante est à l’œuvre dans le sud de la France, et le déséquilibre démographique autant que l’allongement de la durée de la cotisation aux caisses de retraites commencent à se faire sentir : les individus du troisième âge sont désormais majoritaires et font régner la loi sur la plage, et pas seulement hors saison.

     

    Premier signe qui ne trompe pas : lèves-tôt, les personnes âgées monopolisent les meilleurs emplacements dès 9 heures du matin. Pour le retardataire, le salarié, l’occupé, le parent, il faudra se contenter d’une étendue réduite, le plus souvent à côté des poubelles ou au bord de l’eau, avec serviette trempée et passage de chariot à chouchou, beignet, nature, au chocolat, à la pomme, ce qui, aux heures de pointe de la vente, devient rapidement pénible. 

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  • Chronique d'un néo-breton,épisode 25 : vacances au soleil, sur place ou la tentation méditerranéenne ? deuxième partie

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    chronique, humour, bretagne, sud, languedoc, topless, plageAprès s’être quelque peu moqué de certains travers du grand sud, le chroniqueur souhaitait rendre à César ce qui lui appartient, c’est-à-dire la beauté d’une région entre montagne et mer, bénie des dieux du soleil… Mais devant l’insistance de lecteurs avides d’une plongée dans une étude sur les mœurs à l’œuvre sur le littoral méditerranéen, le chroniqueur ne se fait pas prier pour laisser libre cours à ses souvenirs de vacances. Sète, Montpellier, Saint-Guilhem le Désert attendront le prochain billet !

     

    La plage, la supérette, le port, une féria sont quelques-uns des lieux où se déroulent les joies et les peines de cette vaste transhumance estivale au pays de Kéké-boy et Cagole-girl, les Ken et Barbie trashs de la Mare Nostrum…

    Dans un défilé de personnages aussi déroutants qu’improbables sur les côtes bretonnes, température aidant, c’est toute la complexité de l’humanité que l’on se plaît à redécouvrir…

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  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, quatrième partie et c'est pas fini!

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    chronique, jeune parent, vacances, voiture, henri des, rémi guichard, comptineComme la Divine Comédie de Dante, l’enfer d’un voyage en voiture comprend plusieurs cercles…et pire que les pleurs, le passage en boucle des CD préférés des enfants constitue la peine ultime… Henri Dès était la star des années 80 et 90, bien qu’il continue à sévir de nos jours, avec l’appui de son successeur dans les cœurs des 0 à 5 ans, Rémi Guichard… Et les enfants sont comme des adultes, en pire. Quand ils aiment un morceau, ils souhaitent l’écouter, encore, et encore, et encore, et encore…

    Au point que vous auriez des envies de meurtre si vous veniez à croiser la famille tortue, le lapin qui se cache dans un chou et tous les animaux du bestiaire des chansons et comptines… Humiliation suprême, les enfants peuvent demander aux parents de chanter avec eux, en chœur…

    Vous voilà sur la pente glissante de la décadence, reprenant à tue-tête, Cerf, cerf ouvre moi ou le chasseur me tuera, texte totalement subversif qui inculque quelques vérités pas très agréables aux enfants sur le personnage du chasseur cruel et rappelle que le cerf est un animal un peu voyeur sur les bords et n’est pas mieux que la petite vieille qui scrute toute la journée vos allées et venues dans votre rue, car si le cervidé aperçoit le lapin c’est bien parce qu’il est à la fenêtre en train de mater ce qui se passe dans la forêt… Mais aussi intéressant que soit l’analyse critique de ce grand texte de la comptine enfantine, il est temps de quitter la forêt pour retrouver la bergerie de nos moutons présents, à savoir le voyage en voiture…

    chronique, jeune parent, vacances, voiture, henri des, rémi guichard, comptineAprès quelques heures de ce régime, vous êtes dans le même état intellectuel qu’après une heure d’émission de télé-réalité, totalement lobotomisé, avec des réflexes pavloviens qui vous font fredonner Cerf, cerf à la seule vue du panneau passage d’animaux dangereux. Mais c’est le prix à payer pour gagner un peu de calme dans l’habitacle en déminant les crises…

    Enfin, la destination est là…quelques kilomètres et la délivrance… les cinq dernières minutes, les plus difficiles, les plus bruyantes, les plus stressantes… A croire que les enfants lâchent ce qu’il reste de force, tout exprès, à l’aide d’un sixième sens… ça braille, ça pleure, ça gigote et ça vous met en pétard… Vous arrivez, et là, à peine le contact tourné pour arrêter le moteur, un coup dans le rétro, ils semblent calme, ils sont endormis, il faudra les réveiller, ce qu’ils n’aiment, et qu’ils vous feront payer, d’une manière ou d’une autre…

    Dans quelques cas isolés, les enfants, arrivés à bon port, n’ont pas souhaité descendre de la voiture après avoir répété comme un mantra mille kilomètres durant, c’est quand qu’on arrive… L’abandon, temporaire, est une solution qui pourrait se comprendre dans ces cas rares et extrêmes…

    Mais le meilleur reste à venir, sans même de parler du trajet retour, n’anticipons pas les plaisirs sadiques et carrément masochistes sur les bords, car les joyeusetés du séjour attendent les parents ébahis, qui n’ont rien à envier au reste…

  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, part 3

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    Chronique d'un jeune parent, humour, vacances, enfants...Si La première heure d'un voyage en voiture avec des enfants est un moment de pur bonheur (vous êtes frais et dispos, les enfants sont silencieux, soit qu’ils dorment, soit qu’ils admirent le paysage…) profitez et respirez, parce que vous avez là le calme avant la tempête…

    Rapidement, l’harmonie installée dans l’habitacle depuis le départ ne manque pas de voler en éclat, par un premier cri ou une première question : On arrive bientôt, jveux faire pipi, c’est long, Papa, maman, Timothée m’a pris ma peluche, Sophie veut pas me prêter sa console… Un œil dans le rétroviseur, vous savez que le temps va être long, vous avez à peine parcouru un dixième de la route prévue, il faudra puiser de la patience et du self contrôle au plus profond de vous… Une chose vous rassure pourtant, tant que les petits diables sont accrochés, ils auront beau geindre et gesticuler, ils ne pourront pas faire plus que du bruit… Une situation qu’une bonne paire de boules quies  peut résoudre convenablement, pour un prix modique qui plus est…

    Il n’en reste pas moins que la tension va s’accroitre à chaque kilomètre avalé. Des arrêts nombreux, pour permettre aux uns et aux autres de se défouler, et les enfants ne sont pas les seuls visés, sont nécessaires. Primordiaux même. Siroter un café sans goût d’une machine pour le prix exhorbitant de 2 €, loin des 40 centimes du bureau pourrait même constituer une forme de petit bonheur pour peu que les enfants soient occupés sur une aire de jeux… C’est dire à quel point l’épreuve est difficile…

    A peine en congés et déjà, vous vous rappelez ce doux temps où vous étiez au boulot…la nostalgie pointe…finalement, votre chef braillard est un agneau à côté de vos enfants, vous éprouvez même de la tendresse pour le connard du bureau d’à côté qui vous fait subir ses blagues pas drôle toute l’année, branché qu’il est sur rire et chansons à longueur de pause, c’est-à-dire tout le long de ses 7h30 heures…

    Mais la route n’est pas terminée, il va falloir encore subir quelques crises, que la technologie moderne permet cependant d’atténuer, et je ne parle pas de la seule utilisation de tranquillisants. Non, je veux évoquer le recours au lecteur DVD portable et autres tablettes numériques, à la batterie préalablement chargée, et comportant un stock de dessin animé estampillé la souris aux grandes oreilles, capables de faire taire le plus coriace des rebelles à la voiture…

    Avec sa dose d’Aristochats et autres bêtes à poil qui parlent (les plus grands sont eux passés à la DS ou à Harry Potter, les adolescents quand à eux…), vous achetez la paix en espérant que la batterie ne lâche pas trop tôt, en écoutant finalement les dialogues du dessin animé avec délice. Et là, une série de question vous vient à l’esprit : comment faisiez-vous enfant, comment faisaient vos parents, sans l’assistance de la technologie, ce temps où un enfant s’amusait pendant des heures avec un bout de ficelle, un bouchon de champagne et un feuillet de coloriage…

    Les enfants d’aujourd’hui ne sont que reflet de la société et de ce que nous sommes : tout va plus vite, l’ennui et les temps morts sont proscrits, nous-mêmes avons du mal à vivre sans consulter nos Smartphones, joujou pour adulte s’il en est, la patience n’est presque plus de ce monde. Nos enfants ne savent plus s’ennuyer, laisser du temps au temps, bref s’emmerder un peu sur les bords… Mais la réponse serait trop simple et trop facile. Ayant consulté ses géniteurs, et ceux de son entourage, avec un échantillon approximatif représentatif au doigt mouillé de la société, le chroniqueur a reçu le témoignage que déjà, il y a une trentaine d’année, soit bien avant l’invention de la game-boy, les voyages au long cours avec enfant n’étaient déjà pas une sinécure. Oui, il faut l’admettre, ce que vous subissez aujourd’hui, vous l’avez fait subir hier et si l’humanité ne s’est pas détruite d’ici-là ou que le prix du litre d’essence n’est pas devenu aussi cher qu’une cuillère de caviar, les enfants d’aujourd’hui auront à subir le même châtiment dans vingt-trente ans. Pour reprendre le thème musical du Roi Lion qui repasse en boucle sur la tablette numérique de votre enfant, c’est le cycle de la vie…

    Une hypothèse non fondée scientifiquement mais audacieuse vous est proposée pour tenter d’expliquer comment les parents, avant les années 90 et 2000, pouvaient supporter un voyage avec les enfants sans l’assistance de la technologie. Deux faits : la clim n’était pas généralisée et les moteurs étaient bien plus bruyants… Par le double effet de l’entrée d’air massive provoquée par la vitre ouverte (cela ne fonctionne que l’été, ça ne marche pas pour les vacances aux sports d’hiver) et le ronronnement assourdissant de la voiture, les parents entendaient à peine les enfants geindre… Pour peu que branchés sur Nostalgie, ils reprenaient les succès des années 70 et 80, le voyage pouvait presque en devenir agréable…Aujourd’hui la climatisation et la réglementation acoustique drastique sur les véhicules motorisés ont eu raison de ce paradis bruyant, le progrès n’est pas toujours l’ami de l’homme et de la femme, particulièrement en vacances…


    à suivre...