Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Defense de rire - Page 35

  • L'avenir de l'Homme se jouera dans les têtes...

    Imprimer

    lutte contre extrême droite, europe démocratique sociale ecologique, hégémonie culturelle, présidentielle, Eurobonds, hollande, Merkel, hugoAvec les législatives se termine un cycle politique en France, comportant un message indiquant une volonté de donner une direction très différente à la conduite du pays. Deux questions persistent néanmoins auxquelles il faudra répondre dans les semaines, les mois et les années qui viennent sous peine d’avoir fait des mois de mai et juin 2012 une éclaircie sans lendemain d’une histoire tumultueuse et violente.

     Ces deux questions sont intrinsèquement liées, la non-réponse à la première nourrissant l’existence de l’autre.

     

    1) Quel projet politique pour l’Europe dans la mondialisation et dans la triple crise écologique, économique et sociale ; 2) Comment faire refluer un vote d’extrême-droite qui s’est installé durablement en Europe et dont le discours contamine l’ensemble de la société par capillarité.

    Lire la suite

  • Ne souriez pas, vous pourriez être filmés, communiqué de la LDH de Quimper

    Imprimer

    La Ligue des droits de l'Homme de Quimper donne sa position relativement à la vidéo-surveillance.


    "A la suite de faits divers rapprochés dans le temps et dans l’espace (cambriolage et tentative de cambriolage dans le centre-ville), des voix se font entendre sur Quimper pour tenir un débat sur la sécurité et pour certains, minoritaires, de mettre en place la vidéo-surveillance dans le centre-ville. S’il est nécessaire de réfléchir au moyen de prévenir la délinquance et d’apporter une réponse au sentiment, fondé ou non, d’insécurité, la raison et l’objectivation doivent sous-tendre le débat.

     

    La vidéo-surveillance n’est pas un outil anodin. En s’insérant dans la cité, elle restreint les libertés publiques (même si l’on n’a rien à se reprocher, c’est comme se savoir être épié, suivi, toute la journée), en portant en germe une société du contrôle des individus. Sur le plan des résultats aucune étude sérieuse ne montre son efficacité, particulièrement en milieu ouvert et sur le plan financier, elle constitue un gouffre pour le contribuable.

    Si la vidéo-surveillance peut prévenir quelques comportements et permettre d’élucider quelques délits, elle n’empêche pas la délinquance d’exister, celle-ci s’adapte à la nouvelle donne, et au mieux pour ceux qui sont l’aire de ces caméras (mais le pire pour les autres), se déplace un peu plus loin.

     

    Le coût qu’engendre la vidéo-surveillance ne s’arrête pas à son seul investissement (lourd). La facture consiste en son entretien et surtout au personnel qui, derrière les écrans, permet de traiter les images et de faire le lien avec la police. Le bilan coût/avantage se révèle catastrophique en mettant également la société devant un risque de voir l’utilisation malveillante s’emparer du dispositif (il n’est qu’à voir en matière de fichier les affaires qui se succèdent, et dans le cas de la vidéo-surveillance privée les chroniques judiciaires d’entreprises prises la main dans le sac, qui ne constituent que la face émergée de l’iceberg).

     

    Par principe à la défense des libertés publiques mais également dans les cas concrets du quotidien,La LDH se prononce contre la video-surveillance dans l’espace public notamment.

    La délinquance et sa perception au travers du sentiment d’insécurité doivent être analysées posément, chiffres à l’appui, le diagnostic doit être partagé avant même de commencer à évoquer les pistes pour les prévenir.

     

    La LDH revendique d’ailleurs une place autour des tables rondes, débats qui pourraient se faire jour. Elle revendique la transparence, le sérieux et la réflexion pour la tenue de telles instances, loin d’une démagogie dangereuse qui flatte l’instinct primaire de l’individu.

     

    Au passage, il est bon de rappeler que la crise, le creusement des inégalités, l’étalage incessant d’une richesse que l’ascenseur social ne permet plus d’atteindre par des voies classiques et vertueuses sont quelques unes des causes de la montée d’un phénomène de délinquance qu’aucune caméra ne saura empêcher…."

  • Chronique d'un néo-breton,épisode 20 : c'est quoi avoir le pied marin...

    Imprimer

    Chronique néo-breton, pêche à pied, marée, voile, surf, la torche, brest, concarneau, saint MaloQuand vous êtes entouré d’eau, avoir le pied marin ou du moins ne pas avoir une totale aversion pour l’océan est un plus indéniable. Une partie de la vie de tous les jours est encore rythmée par les marées. Quelques exceptions culturelles, notamment dans la vie professionnelle, frappent le béotien qui débarque en terre bretonne. Il apprend vite que le coefficient de marée n’influe pas seulement sur le niveau de l’océan, il peut vider les bureaux et les entreprises des salariés partis joyeusement à la pêche à pied lorsque la lune est si proche de la terre qu’elle retire les masses d’eau au loin. 

    Lire la suite

  • Chronique d'un néo-breton,épisode 19 : que faire le weekend au bout du monde (et accessoirement en soirée, jours fériés et autres temps dits libres)?

    Imprimer

    Chronique, humour, néo-breton, fest noz, sport, alcoolisme loisirs, Si le néo-breton s’est mis au jardinage, il doit bien avouer que la corvée n’occupe guère, fort heureusement, l’intégralité de son temps libre. Il reste assez de place pour faire mille choses qui feront que l’être humain parviendra à finir lessivé et profitera allégrement de sa semaine de travail pour se retaper. A ce point, le chroniqueur arrête tout de suite les mauvaises langues qui imputeraient à la réputation partiellement fondée d’alcooliques invétérés que détiennent les bretons pour justifier cet état de délabrement post-weekend. Primo, le breton boit également en semaine, car la sagesse populaire le précise, l’alcool, c’est comme le formol, ça préserve les chairs, deuzio, la réputation est usurpée, le breton ne boit pas plus qu’un autre, la différence, c’est qu’il l’assume, nuance dont il peut être fier.

    Mais avouons-le sans détour, l’autochtone a le sens de la fête, chaque occasion est bonne pour se retrouver ensemble autour du collectif, de la musique, de la danse et bien entendu, une petite bolée de cidre. Du Fest-noz au Fest-deiz (sur lesquels nous reviendrons dans une prochaine chronique), du festival de l’élevage au festival des Vieilles Charrues, il n’y a pas un weekend, un pont, où la fête n’est pas à l’honneur dans un rayon de trente kilomètres. 

    Lire la suite

  • Un Beastie Disparaît, la galaxie est dépeuplée...

    Imprimer

    RIP Adam Yauch Aka MCA