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Chroniques d'un jeune parent - Page 5

  • Chroniques d'un jeune parent : 1+1+1+...=? (Part 3)

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    Chronique, humour, jeune parent, enfant, rythme, faire ses nuitsL’arrivée d’un enfant, d’un autre et pour les plus courageux (ou inconscients ou téméraires…au choix du lecteur) d’autres encore, c’est une sorte de révolution copernicienne. On passe du géocentrisme à l’héliocentrisme : le centre de l’univers se déplace du moi à l’enfant bien au-delà des seuls aspects purement matériels, sur lesquels nous nous sommes épanché, y compris du point de vue du poids des déchets ménagers. Mais le changement le plus insidieux ne se voit pas forcément à l’œil nu… Ce que le petit d’Homme cannibalise le plus, c’est le rythme… Explication…

    Il y tout d’abord le rythme des nuits. Qui coïncide avec le début de la nouvelle aventure post-accouchement. Un début qui peut être plus ou moins long selon le modèle. Ô Toi qui avait l’habitude de dormir d’une traite tes huit heures, passe ton chemin, tu ne retrouveras la quiétude que dans quelques mois…à moins que… à moins que… compagne ou compagnon se charge de la bête, en mode nocturne… Car ne vous leurrez pas, le petit affamé réclamera son dû, peu importe l’heure, peu importe votre état de fatigue. Les cheveux hirsutes, la bouche pâteuse, l’œil hagard, vous préparez dans la pénombre et le silence froid de la cuisine la ration de lait, en vous y reprenant à trois quatre fois dans le dosage, le cerveau dans le brouillard oubliant si vous êtes à la troisième ou quatrième dose de 30 ml… Mais il ne faut pas trop traîner non plus, au risque que le chérubin ne se transforme en monstre criard prêt à réveiller tout le quartier. Vous lui donnez son biberon, la magie de la reconnaissance du ventre opère, l’enfant vous sourit et rassasié, il s’endort sur votre épaule maculé de son dernier renvoi, signe que tout va bien. Vous recouchez l’enfant, rejoignez votre lit non sans avoir changé de tee-shirt et là c’est le drame : vous pouvez être épuisé, vous ne dormirez pas, l’insomnie a pointé son nez… Morphée vous tendra les bras, enfin, vers 6 heures du matin, mais c’est exactement l’heure à laquelle votre enfant souhaitera son premier shoot de lait de la journée : Vous le constatez dès potron-minet, la nature est cruelle, un peu perverse sur les bords même et à la limite un peu salope avouons-le…

    Au passage rappelons que le stade où l’enfant fait ses nuits est une délivrance que l’on pourrait comparer au calme après la tempête, dont le symptôme majeur est une quiétude incommensurable qui envahit le corps et l’esprit en alignant cinq à six heures de sommeil consécutif.

    Dans la paternité et la maternité, tout est dans la diversité des rythmes. Se soumettre totalement à celui de l’enfant, c’est l’esclavage organisé, mais durant les premiers mois, c’est une réalité presque impossible à fuir sous peine de placement auprès des services sociaux. Les journées et les nuits du parent sont marquées par les siestes, biberons, dodos, rototo, changements de couche, changements de pyjamas… La conversation entre les deux est à peu près nulle, il est en effet rare de disserter par gouzi-gouzou… Bref, on est tout au service de l’enfant, on se met en parenthèse…

    En grandissant, nuit, sieste et repas coïncident peu à peu, sans toutefois être totalement synchronisés (cf les premières chroniques). Mais l’arrivée d’un nouvel enfant bouleverse le fragile équilibre qui s’était construit jour après jour… On recommence presque à zéro en jonglant avec le rythme de maman, papa, de l’aîné, du cadet… Chaque enfant devient un système solaire à lui tout seul qui souhaite que ses parents planètes tournent continuellement autour de lui… La quadrature du cercle semble impossible, les temps de pause se réduisent comme peau de chagrin et la rupture de l’espace-temps est proche… Mais… mais au bout du tunnel, une lumière : les diablotins jouent ensemble… un peu violemment au départ, arrachages de cheveux involontaire et morsures amicales nécessite une surveillance constante qui se fait néanmoins plus légère chaque jour qui passe… Papa et Maman peuvent ouvrir une bouteille de vin, apprécier un verre, dans un silence que l’épaisseur des murs de la salle de jeux rendra plus ou moins possible…

  • Chroniques d'un jeune parent : 1 + 1 +1 + ... = ? (part 2)

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    chronique, jeune parent, humour, couches, petit d'homme, rototo, lait caillé, tachesUn petit d’Homme n’a beau peser, en moyenne, que 3,5 Kilos et mesurer 52 centimètres dans les premiers jours de sa vie, il ne faut pas longtemps avant de rendre compte qu’il annexe instantanément le moindre recoin de la vie parentale.  Le siège auto, le couffin, la poussette, le lit permanent, le lit parapluie, le parc, la table à langer, le transat, le bain en plastique, la réserve à couche et l’indispensable poubelle à couche, la chaise haute… la liste est loin d’être exhaustive, et s’étale dans le temps, ce que l’on nomme jouet ne faisant réellement son apparition qu’après quelques mois, au grand dam de l’ordre établi, car rappelons-le, l’enfant est rétif au concept de rangement, que seule l’éducation et la faiblesse de l’âge imposent par différentes techniques. Oui, il est plus facile d’éduquer un petit chat qu’un petit hominidé ! La nature est mal foutu mais elle est ainsi faite, nous aurons l’occasion d’y revenir plus loin ou dans une prochaine chronique certainement intitulée « je me suis encore explosé(e) la voute plantaire sur ce putain de jouet que j’avais pourtant jeté par la fenêtre la veille pour les mêmes raisons ».

    Reprenons. L’enfant prend de la place et pas seulement dans les cœurs. Il va jusqu’à monopoliser la poubelle : ainsi 40 % des déchets ménagers d’une famille avec un enfant de 0 à 2 ans sont constitués de couches. En France, on estime à plus de 2,7 milliards le nombre de couches utilisées par an … ça laisse songeur non ? Pour un enfant seul, en partant du principe qu’il utilise en moyenne et hors accident 5,5 couches par jour, cela donne 2 000 couches par an, sachant qu’une couche vide pèse en moyenne 40 grammes et une couche pleine 200 grammes, ce sont 80 kilos de couches et 320 kilos de déchets qui auront transité entre vos mains sur une année… étonnant non ?

    Mais ce n’est pas tout… Le petit d’Homme, au cours de sa première année, et plus particulièrement durant les six premiers mois (avant la diversification alimentaire pour faire court) ne pourra s’empêcher de régurgiter avec plus ou moins de puissance tout ou partie de son repas, ce que dans le jargon on appelle un gros rototo. Les conséquences sont terribles : bien que la taille des vêtements de l’enfant soit ridicule, la multiplication des changements de bodys, pyjamas, tee-shirts et bavoirs conduit à ce que la machine à laver tourne en permanence, les parents pouvant parfois caser quelques vêtements leur appartenant en propre, entre deux tournées monopolisées par le petiot, l’étendoir toujours chargé de sa récolte du jour. Au passage, l’auteur tient à prévenir que si étendre une machine est une activité que le commun des mortels trouve ennuyeuse et laborieuse, le faire avec des affaires taille mini relève de la torture physique et psychologique. Alors ne vous attendez pas en plus à voir les vêtements des tout-petits repassés. La sagesse populaire dit qu’un bébé sent bon. Il peut, il est changé toutes les deux heures…

    Pour les parents, le rototo mal négocié (c’est-à-dire sans avoir préalablement mis un torchon entre A – la tête de l’enfant, et B – l’épaule dudit parent) se terminera par un juron en constatant les dégâts, un changement expresse de garde-robe et une option de réservation de la machine à laver sur un créneau pas trop éloigné… Mais il y a plus insidieux… La tâche de lait caillé que vous n’avez pas vu, celle qui s’est glissée dans le dos, par-dessus l’épaule et que  vous allez trainer avec vous toute la journée… Un collègue sympathique vous préviendra, vous rougirez les premières fois, puis vous en ferez un atout : le parent est excusé pour sa relative négligence physique : la tâche, c’est compris dans le kit au même titre que les cernes, la barbe de trois jours et l’absence pour cause de maladie infantile…

  • Chroniques d'un jeune parent : 1 + 1 +1 + ... = ?

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    chroniques, humour, jeune parent, couple, enfant, accouchementIl y a des sauts quantitatifs et qualitatifs dans la vie qui font basculer le destin, dilate ou compresse l’espace-temps, bref change profondément un homme ou une femme. Premier émoi, première fête, première cuite, premier chagrin, premier boulot, etc, je vous laisse compléter la liste par vous-même pour donner une touche personnalisée à cette chronique, humanisant par ce procédé ces quelques minutes de lecture dans une journée qui a été rude, à n’en pas douter...

    L’arrivée d’un enfant et, à fortiori, du ou des suivants constituent le genre d’expérience qui transforme de fond en comble un quotidien, une vie. Car les lois mathématiques s’effacent quand les enfants pointent le bout de leur nez : 1 + 1 n’égale décidément pas deux, pas plus que 2 + 1 = 3. Au passage remarquons que la vie de couple fonctionne également sur un schéma où la somme des deux conduit souvent à des créations originales, que la simple arithmétique n’aurait pu prévoir, se rapprochant plus d’une théorie du chaos pas toujours de tout repos.

    Reprenons le fil de l’histoire quelques jours avant la naissance… quelques mois après la conception, voilà, au huitième mois, un peu avant la fin de la grossesse... La valise est prête à l’entrée pour rejoindre à toute vitesse la maternité…

    La future mère n’en peut plus des kilos qu’elle porte mais savoure ces derniers instants où la relation avec l’enfant semble encore exclusive. A ce stade, elle ne se sent pas encore comme une hypothétique usine à lait vampirisée jour et nuit par un téteur insatiable. Le futur père, pour sa part, est impatient de rencontrer enfin sa progéniture autrement que par les signes extérieurs manifestés par l’entremise de la maman (nausées, vomissements, ronflements…) mais il ne peut s’empêcher de penser à la responsabilité qu’il va endosser. Il le pressent le pauvre homme que la paternité va changer sa vie. Il a vu ce qui s’est déroulé avec sa mise en couple réglée : on voit moins les potes qu’avant, on a des comptes à rendre…

      Et puis le jour tant attendu, les contractions, l’attente, la douleur, la péridurale pour la maman, l’excitation, les litres de café et/ou les dizaines de cigarettes pour le papa et l’enfant qui arrive, la joie, les larmes, les projecteurs sur la dernière merveille du monde. Tout va bien, la maternité est pareille à un cocoon protecteur, tout est si facile, le père rentre dormir à la maison, la mère peut laisser l’enfant en nurserie pour la nuit…les visites se multiplient, éreintantes mais démontrant que l’on est entouré…

    Mais progrès de la médecine et de la tarification à l’activité aidant, il est demandé à la petite famille de reprendre valise et nouveau-né au bout de 2-3 jours pour un retour au domicile. Et l’on découvre vite que contrairement à l’adage, small n’est pas toujours beautiful et plus c’est petit, plus ça prend de la place, autrement appelé la théorie du lit parapluie…

    à suivre...

  • Chroniques d’un jeune parent, la vie professionnelle, part two

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    Chroniques, humour, jeune parent, vie professionnelle, préparation du matin, crise de nerf, teinturierSur les chemins de la vie professionnelle, avoir des enfants allonge singulièrement les temps de parcours, au sens propre, comme au sens figuré, comme cela a pu être développé dans des chroniques précédentes.

    Pour le sujet qui nous intéresse plus particulièrement aujourd’hui, il faut partir d’un constat implacable : le petit d’Homme n’est guère autonome et nécessite donc une attention particulière, que ce soit dans l’élaboration de son petit-déjeuner, la prise de ce dernier, la session habillage et tutti-quanti jusqu’au départ de l’ensemble de la troupe pour chacune de ses occupations quotidiennes. Sauf à se lever plus tôt que la marmaille, le doux temps où l’on pouvait prendre son café en rêvassant, un journal, un livre ou un fond radiophonique comme compagnon de réveil est révolu. Vous pouvez toujours essayer mais l’exercice est périlleux, le roman, le journal, le dossier important se retrouveront immanquablement maculés du contenu du petit-déjeuner si vous n’y prêtez pas attention.

    Ce qui amène le chroniqueur a livré un tuyau aux lecteurs attentifs qui en deviendront ainsi avertis : n’enfilez le costume, chemise, pantalon, robe qu’au tout dernier moment. Autrement, c’est une incitation à retourner chez le teinturier…En effet, votre enfant, sans malignité de sa part, ne pourra s’empêcher de poser ses mains pleines de confiture sur le pantalon récupéré la veille au pressing, de renverser son chocolat au lait sur la chemise immaculée, d’essuyer sa bouche dégoulinante de beurre fondue sur le tailleur ou la robe de maman. C’est comme cela, c’est un appel au crime que le présumé coupable ne pourra s’empêcher de commettre. Maintenant que vous êtes prévenu, vous vous épargnerez colère, dépenses inutiles et retard dû au changement de garde-robe.

    Attention aux obstacles qui viennent gripper la grande mécanique de la routine matinale : la rupture de stock de lait ou de céréales constitue un premier psychodrame, qui plombera la bonne ambiance qui présidait jusqu’alors, le retard dans les machines de linge qui provoque la sueur froide du parent sur le mode si je lui remets les affaires de la veille que va penser l’instit, je suis bon pour une dénonciation aux services sociaux. Mais ceci n’est rien à côté du caprice auquel chaque parent a été confronté au moins une fois dans sa vie, à savoir le jour où l’enfant décide qu’aujourd’hui, nan, il ne veut pas aller à l’école. La mauvaise foi, la colère, la mauvaise volonté qu’il met pour empêcher l’inéluctable vont entacher votre bonne humeur pour le reste de la journée. S’accrochant à tout ce qu’il peut, table, cage d’escalier, lit, jambes… il tentera par tous moyens sonores, cris, pleurs, de faire ployer l’adulte par l’utilisation d’une torture psychologique digne des services secrets américains à Guantanamo.

    Mais vous n’avez pas que cela à faire, vous laissez dicter votre conduite par un diablotin pas plus haut que trois pommes. Ne cherchez pas à l’amadouer, à lui faire entendre raison ou à gagner son adhésion : il n’entendra rien. Ce sera l’épreuve de force, jusqu’à la porte de la crèche, de la nounou ou de l’école. Il vous faudra être plus fort que les regards atterrés des passants qui vous prennent pour le dernier des bourreaux, les regards faussement compréhensifs des autres parents et enfin l’expression dépitée et accusatrice de la nounou ou de l’instit.

    Il n’en reste pas moins que l’enfant est déposé, mission accomplie, prenez une inspiration avant de tenter une autre quête : arriver au travail sans être en retard… une autre aventure commence… 

  • Chroniques d’un jeune parent, la vie professionnelle, part one

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    chroniques,humour,jeune parent,egalité homme femme,préjugéVie professionnelle et obligations parentales ne font pas toujours bon ménage. Le fameux plafond de verre féminin dans la construction d’une carrière n’est pas un mythe, certains employeurs, à tort,  jugeant qu’une femme en âge de procréer est un risque et non pas un salarié comme un autre. Même si ces chroniques ont eu jusqu’alors et conserveront jusqu’au bout, il faut l’espérer, un ton humoristique, il n’aura pas échappé aux lecteurs attentifs que transparaissent ci et là, en filigrane, quelques idées défendues par l’auteur, au rang desquelles l’égalité femme/homme figure en haut de la liste.

    La conciliation d’une vie familiale riche et d’une activité professionnelle épanouissante n’est pas une sinécure, et admettons le d’emblée, d’autant plus pour la femme que pour l’homme. Tout commence avant même la naissance du divin enfant, avant même sa conception, avant même l’idée de sa conception, avant même la rencontre entre le futur papa et la future maman. Tout commence avec le préjugé. Retenez ce mot là, il pourrit le quotidien de l’être humain. Même avec la meilleure volonté, nous en avons tous, c’est la socialisation et l’éducation qui nous les ont inculquées, et comme disait Albert Einstein, il est plus facile de briser un atome qu’un préjugé, mais heureusement, les choses évoluent dans le bon sens mais l’absence de pause respiratoire, signe d’une longueur de phrase ayant déjà dépassé le niveau critique indique que nous nous éloignons quelque peu de notre point de départ.

    Donc, le préjugé en matière professionnelle à l’égard de la femme en âge de procréer (au-delà c’est un autre préjugé qui le remplace, sur l’employabilité passée un certain âge), c’est qu’elle va être un boulet pour l’entreprise. Comprenez, un polichinelle dans le tiroir, c’est la fin des haricots : les nausées, les rendez-vous médicaux, les aménagements de postes, le congé maternité, le dépôt des mioches à la crèche ou à l’école, les enfants malades, les fins de journée de travail à des heures raisonnables… Comme si la qualité du travail dépendait uniquement du temps que l’on y passe plutôt que sur l’investissement que l’on y met. Il est encore des recruteurs qui entre une femme compétente et un homme tire au flanc privilégieront ce dernier au seul motif qu’il ne s’absentera pas quatre mois. Ou qui font rimer motivation à travailler et soirée de boulot qui dure une éternité… C’est mal connaître la nature humaine. Efficacité et productivité riment assez souvent avec féminité, la maternité sous tendant presque toujours cette qualité : l’organisation.

    De toutes les façons, pour ces managers périmés, la tendance à l’œuvre dans les générations en action est au partage des taches, et le nouveau papa n’hésite plus à quitter le travail à des heures raisonnables pour aller s’occuper de la progéniture, à utiliser son droit aux absences pour enfant malade ou encore, mais le cas est rare il est vrai, à prendre le congé parental. Ce n’est pas encore la panacée mais l’avancée est réelle. A moins de ne plus recruter du tout, sauf sur présentation d’un certificat médical indiquant une impossibilité de procréer pour l’homme ou la femme, ce genre d’olibrius est voué à disparaître…en douceur, les préjugés sur la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle ont la dent dure ( mais à y regarder de plus près, les jeunes n’ont pas d’expériences, les plus de 45 ans sont trop vieux, entre les deux ils ont trop parents, il ne reste pas grand monde pour trouver grâce aux yeux de ces connards bien heureusement minoritaires).

    Mais le meilleur reste à venir, car les anecdotes et autres petites histoires jalonnent les aventures du jeune parent dans les méandres de son quotidien professionnel et vont permettre à l’auteur de ces lignes de reprendre le ton décalé, cynique mais finalement bourré de tendresse qui anime ces notes sur la vie d’un jeune parent…

    à suivre...