Parmi les constantes que l’on retrouve durant la convalescence de l’enfant, il y a le sentiment parfois assez désagréable que le médecin se fout légèrement de votre gueule quand vous lui amenez votre gamin, vous posant des questions comme si vous étiez un demeuré. Etes-vous certain qu’il a de la fièvre, que ces selles étaient molles…comme une envie de lui mettre le thermomètre dans le fondement et la couche sur la tête…
Une fois passée cette difficile épreuve avec le corps médical, l’étape du traitement peut à son tour devenir une route dangereuse pour l’intégrité vestimentaire des parents. Donner un médicament n’est pas toujours une sinécure. Si le Doliprane pour bébé et enfant se parfume pour leurrer le petit d’Homme, avouons que certains antibiotiques et autres sirops sont particulièrement désagréables au goût pour ne pas dire franchement déguelasse et qu’un enfant ne comprend pas que ce truc dégoutant va lui faire le plus grand bien… Il faudra donc forcer l’enfant à prendre sa dose à la manière d’une oie que l’on gave en utilisant toute la palette possible de dérivatifs propres à porter l’attention de l’enfant sur toute autre chose que le goût repoussant d’un médicament : être parent c’est rarement avoir le beau rôle…