Defense de rire - Page 4
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La déclaration d'impôt (du monde d'après)
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Vive l'autre !
Qui aurait pu croire il y a un an, au moment de préparer les étrennes, les réveillons et les bons vœux de la nouvelle année qu’un tour de soleil plus tard nous serions coincés pour les fêtes, qu’ils nous seraient fortement conseillés, avant d’être peut-être obligés, de choisir cinq personnes maxima avec qui passer le réveillon. La crise sanitaire nous bouscule et nous conduit à nous poser des questions existentielles profondes, au-delà de la stupidité administrative et règlementaire dans la gestion de cette pandémie.
Si certains doivent éliminer des noms, d’autres n’ont pas même une personne à inviter, pas un seul congénère avec qui se retrouver. La solitude est exacerbée. Elle est peut-être mise un peu plus en lumière que les autres années cette part sombre de la société, de cette solitude qui mine des individus bien plus qu’un coronavirus...
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Les dieux du stade sont des hommes comme les autres
Coup sur coup, deux idoles sportives s’en sont allées et qui pour des raisons différentes ont été des sources d’inspiration tant pour l’auteur de ces mots que pour des générations entières.
Au-delà des qualités sportives qu’ils exprimaient sur les terrains, qualités hors du commun pour Maradona et souvent brillantes pour Dominici, c’est leurs trajectoires d’hommes, dévorés de démons intérieurs, qui d’une certaine manière donnent de l’épaisseur à ces personnages.
Entre ombres et lumières, succès et décadence, ces deux individus ont été loin de l’image lisse que l’on impose dans l’imaginaire collectif de ce que doit être un héros (finalement, la légende de Zidane serait elle aussi puissante sans son coup de tête ?).
Avec du talent à l’état pur pour l’un, une force de travail titanesque pour l’autre, les deux sont sortis de leurs conditions pour frôler les cieux de l’olympe sportive, régalant les spectateurs de leurs éclairs de génie.
Mais ils étaient entiers avec leurs fêlures, leurs blessures, leurs démons.
Des héros plus proches de la noirceur d’un Batman que de la toute-puissance d’un Superman indestructible.
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Contre la pandémie de la connerie, vacciner la démocratie.
Il y a dans la politique de l’exécutif quelque chose d’hypnotique. Cet en même temps troublant, qui souffle le chaud et surtout le froid, qui se fait tour à tour moralisateur, je men foutiste, père fouettard, paternaliste, produit un syndrome de Stockholm sur un pays entier, pris en otage par un mouvement qui a gagné sur un malentendu (faire barrage au front national) tout en se laissant avoir par une communication bien huilée, avec une parole présidentielle décrédibilisée mais qui est attendue avec impatience.
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Slam réalise ton rêve