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Defense de rire - Page 47

  • Chronique d'un néo-breton, épisode 12 : je ne suis pas un numéro, enfin presque…

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    Le néo-breton s’est installé, mais l’aventure ne fait que commencer…

     

    Penser qu’un emménagement se termine dans la minute même où le dernier carton est vidé relève d’une naïveté dans laquelle s’était plongé consciemment et avec une certaine lâcheté le néo-breton, pour ne pas se faire peur trop vite.

    Mais rapidement une forme de réalité le rattrape : celle des choses administratives. Elles sont si nombreuses que le chroniqueur a légitimement pensé que la Bretagne était devenue indépendante : toute une vie bureaucratique à reconstruire, signe incontestable d’une expatriation. De la maison à la voiture, des impôts à la sécurité sociale, de la banque aux fournisseurs divers et variés, ce sont des dizaines de courriels, courriers, standards téléphoniques qui sont venus agrémentés un quotidien qui ne demandait pas tant d’égards. A l’heure de la dématérialisation, qui nous vend du rêve et de la facilité, il y a là une forme de paradoxe qui fait sourire, du moins dans un premiers temps puis énerve passablement à mesure que les démarches se multiplient.


    Pourtant, le chroniqueur s’est senti rassuré : Big Brother n’a pas encore pris totalement le contrôle de la société. Les fichiers ne sont pas croisés, certains se perdent…et des courriers continuent à arriver à l’ancienne adresse en dépit des nombreuses interventions pour donner la nouvelle localisation.


    Ce temps bureaucratique où vous n’êtes plus parisiens mais où vous n’êtes pas encore administrativement breton, vous entrez dans la quatrième dimension, une sorte de no man’s land constitué de limbes dans lesquelles vous n’existez pas totalement, seule la sacro-sainte facture de téléphone ou d’électricité, en lambeaux à force d’être constamment demandée, et à la condition d’en détenir au moins une qui ne soit pas périmée, vous permettra d’attester que vous êtes installés ici désormais et pas ailleurs.


     
    Heureusement, le breton en général, et le finistérien en particulier, est plutôt avenant, sympathique même et cherchera à ne pas ajouter sa touche à l’enfer que vous vivez. Il sera empathique, indiquant qu’il comprend et compatit.

    Mais ce n’est pas pour autant qu’il transigera. Si vous n’avez pas le fameux justificatif de domicile et le formulaire N°XXXX dument complété, pas la peine d’insister, le règlement c’est le règlement. Et attention, il est inutile de revenir à la charge, le breton est comme tout un chacun, et paraît il, un peu plus que les autres : il serait têtu.


    Remarquez qu’un déménagement, c’est aussi l’occasion de faire table rase et de remettre quelques compteurs à zéro : votre banque qui s’est sortie de la crise financière en vous ponctionnant allégrement sur les frais de gestion de votre compte, votre fournisseur d’accès à internet dont le prix est inversement proportionnel à la qualité du service, votre assurance auto qui n’a jamais répercuté les baisses qu’ont connues les primes… la loi permet de résilier sans pénalités presque tous ces contrats. La condition : avoir du temps pour faire une étude comparative et faire la queue à la poste pour envoyer une flopée de recommandé. La plage ou les économies, la terrasse de café ou l’amélioration des conditions de son assurance… Choix cornélien… C’est pour cela que le chroniqueur a souhaité déléguer cette tache : sa compagne est bien meilleure pour ces choses là, alors que lui n’a pas son pareil pour lézarder sur le sable ou en terrasse : ce n’est pas de l’oisiveté, à ce niveau c’est une conscience artistique et professionnelle aigue.


    Après ce parcours du combattant par délégation, enfin reconnu comme habitant du 29, sa plaque d’immatriculation l’attestant, le néo-breton va pouvoir, enfin, se glisser dans la vie des autochtones…enfin, peut être…

  • Un mal étrange

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    L’été est terminé, tout le monde fait sa rentrée : les élèves à l’école, DSK en France et les Experts à la télévision. Seul Jacques Chirac refuse la rentrée judiciaire, il n’ira pas personnellement à son procès. Au passage, notons que ses médecins le déclarent malade depuis son AVC en 2005 et qu’il a donc exercé sa présidence deux ans avec une anosognosie dont nous découvrons l’existence depuis peu. Inquiétant non.


    Mais revenons à nos moutons revenus de transhumance.

    Le marronnier des chères têtes blondes qui découvrent le temple de l’éducation pendant que leurs parents prennent conscience du temps qui passe ne semble pas émouvoir autant que les années précédentes. La suppression des postes dans l’éducation nationale, la perte de sens que connaît ce service public commence à se voir méchamment. Les deux-trois ans qui sont de moins en moins accueillis, les difficultés à recruter, les profs qui n’en peuvent plus, des villages qui en viennent à se payer leur propre service d’école, un triste tableau, qui n’augure pas de lendemains qui chantent.

    La communication n’y pourra pas grand-chose, l’éducation nationale prend l’eau de toute part.


    L’école sera-t-elle au centre des débats présidentiels ? Il le faudrait : l’école est la préparation de demain. Et ce que nous souhaitons être demain, se construit dès aujourd’hui.

    Mais sur ce point là comme sur tant d’autres, il y a fort à parier que l’anosognosie touche une partie du personnel politique… et des électeurs.

  • Du choix du bon cheval...

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    Que ce soit au PMU, en politique, dans le monde de l’entreprise ou encore dans la vie privée, le choix du cheval gagnant se présente tous les jours. Gagner ou perdre, telle est la question.

     

    A l’approche de l’élection présidentielle, les grandes manœuvres commencent. Les uns et les autres se placent, par conviction pour une majorité, par suivisme pour d’autres et par opportunisme bien placé pour une minorité qui se voit déjà occuper quelques postes prestigieux et bien en vue.

     

    Mais encore faut-il miser sur le bon cheval et c’est là toute la difficulté, mais aussi le challenge, qu’il faut surmonter. Les jeux n’étant jamais fait d’avance, sauter dans le bon wagon est un art qui fait appel à un instinct assuré, à une bonne dose de chance mais aussi à une approche scientifique de la chose.

     

    Comme le turfiste qui étudie savamment le terrain, les conditions climatiques ou encore les performances passées des différents protagonistes, l’individu qui s’apprête à faire son choix pour apporter son soutien à tel ou tel candidat va devoir passer par une analyse complète des forces en présence, du pedigree de chacun, des chances de victoire de son poulain ou du monnayage de sa défaite.

     

    Car ne l’oublions pas, un candidat ne réunit jamais une majorité à lui seul tout comme il ne fera jamais l’unanimité si ce n’est contre lui-même. C’est un processus long de recomposition qui se construit étape après étape, au gré des circonstances et de l’ampleur ou non des défaites et des victoires.

     

    Bien entendu, il y a l’exception ultime, la « Bessonade », qui est un retournement complet de veste en passant d’un cheval à un autre à un mètre de la ligne d’arrivée. Mais le cas est rare, et même risqué : se griller complètement dans son camp sans rien obtenir dans l’autre.

     

    Il reste donc la stratégie à long terme, matinée d’une tactique propice à rectifier les erreurs de parcours ou à épouser la conjoncture.

     

    Ce sont les grandes et les petites manœuvres qui se jouent sous nos yeux, dans tous les camps, dans tous les partis, dont les commentateurs se délectent, dont certains acteurs jouissent par le seul fait de les réaliser plus que par le désir de la victoire. Une addiction semblable à la folie du jeu.

     

    Mais la partie peut s’arrêter très vite, un scandale et tout s’écroule, une défaite et la cause est perdue. DSK et ses amis, Nicolas Hulot et ses soutiens, par exemple, en ont fait récemment l’amère expérience. D’autres s’accrochent en maintenant un cap qui jusqu’ici s’est dérobé systématiquement, comme le parcours de François Bayrou semble le démontrer. Mais après tout, Mitterrand et Chirac ont connu quelques gamelles avant d’accéder à la magistrature suprême…

     

    En effet, il ne faut pas croire que le choix du mauvais cheval vous condamne éternellement : prenons Nicolas Sarkozy. En 1995, il choisit Balladur, en tapant très fort sur Jacques Chirac. Patatras, c’est ce dernier qui gagne, Sarkozy disparaît des écrans. Mais quelques années plus tard, il revient, se rend indispensable dans son camp (en flinguant toute concurrence faut il l’avouer) et gagne en 2007.

     

    A vous de jouer, avec un dernier conseil à la clé, si la matière vous intéresse : si le parieur du PMU lit « Paris Turf », le joueur en politique lit le « Canard Enchaîné ». Chacun sa presse spécialisée…

  • Chronique d'un néo-breton, épisode 11 : la mer, qu'on voit danser...

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    Le néo-breton a fait un tour chez un géant suédois pour meubler sa maison. Mais il n'a pas le coeur à l'ouvrage...

    La pointe du raz, la baie d’Audierne ou encore celle de Douarnenez, à quelques encablures, les festivals de musiques qui s’enchainent pas très loin non plus, un soleil à faire pâlir Marbella, le néo-breton aurait de quoi profiter de ses premières semaines sans s’ennuyer une seule seconde. Mais…mais quelques mètres cubes d’un meccano suédois l’attendent, accompagnés de quelques surprises plus ou moins désagréables, qui soit disant font le sel de la vie, manière de se rassurer et d’oublier qu’on serait bien mieux ailleurs qu’à gérer ces embrouilles.

    Pour se motiver avant d’attaquer le chantier, le chroniqueur se décide malgré tout à faire un tour du côté de l’océan, humer quelques embruns, mettre un orteil dans l’eau mais pas plus (pas par manque de temps mais 16° est une température à laquelle il va avoir toutes les peines du monde à s’habituer). Il a fait le trajet en un quart d’heure, a trouvé une place rapidement et se retrouve sur une plage clairsemée, avec vue sur voiliers et rochers pénétrant l’océan. Le bonheur n’est pas dans le pré mais bien dans cette petite crique. Certes, ce ne sera pas farniente à la sauce méditerranéenne, l’Atlantique et la Bretagne ont ce climat océanique qui ne donne pas des hivers rigoureux mais contrepartie à payer, la température reste fraiche, même au plus fort de l’été. Le naturisme n’y est d’ailleurs pas aussi développé qu’ailleurs, non par une pudibonderie qu’une culture catholique passée aurait imposée mais bien par la nécessité de se couvrir décemment pour ne pas tomber malade.

    Devant l’océan, le néo-breton savoure cet instant, le calme et la quiétude avant les nombreuses autres étapes qu’impliquent son emménagement et sa nouvelle vie.

    Les orteils touchés par les vagues, le champ des possibles lui saute à la figure : se remettre à la voile, enfin s’y mettre parce qu’une semaine de stage d’optimiste en CE2 ne fait pas du chroniqueur un loup de mer ; le surf, depuis « Point Break », ça le titille, même si son sens de l’équilibre est précaire et que le goût du danger n’est pas dans sa nature ; et puis, soyons fou, pourquoi ne pas rêver de venir courir toutes les semaines le long du sentier des douaniers. Le chroniqueur rêve éveillé… mais ce charmant tableau s’écroule lorsque son aîné lui demande de rentrer à la maison séance tenante, pour cause de Bob l’éponge contre les araignées de mer. Tabarly et Keanu Reeves s’envolent, le chargé de famille proteste mais la magie n’est plus là, il décide de ramener sa troupe en voyant s’éloigner à regret dans le rétroviseur le fruit de son imagination.Ne reste plus qu’à monter le mobilier stocké dans chacune des pièces pendant que ses enfants s’abrutissent devant une éponge qui parle. Ita Missa Est, il s’inscrira au Winch Club plus tard, dans un an, peut être, enfin, il verra.

    En attendant des jours meilleurs, Fest-noz et Fest-Deiz tout le weekend : concert de vis, marteau et jurons, entrecoupé de pauses arrosées à la bière Bretonne. Ça tombe bien, les brasseurs sont nombreux et le breuvage aussi varié qu’excellent. De la Tri Martolod à la Coreff en passant par la Mor Braz, le néo-breton pourra découvrir un terroir singulier. Et s’il veut rester sobre, il y aura toujours les deux colas bretons, Breizh et Britt. En matière d’apéro, la Bretagne pourrait affronter l’indépendance sans avoir peur d’un embargo : elle autoproduit !

    Mais croire que monter quelques meubles suffit à être installé, c’est faire preuve d’une naïveté certaine. Le temps des changements d’adresse arrive, et avec lui son lot de surprises et d’arrachage de cheveux que la multiplicité des administrations et entreprises à contacter va exacerber… Le néo-breton va découvrir, en pétard, que si la République est une et indivisible, ses dossiers administratifs sont départementaux et qu’à l’heure de la dématérialisation, il n’a jamais eu autant de papier et de courrier à envoyer…

     

  • Ma petite entreprise contre la crise

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    A la lecture des journaux, à la vue des débats télévisés, le chroniqueur se dit que lui aussi a le droit de donner son point de vue. Tout un chacun s’y essaie, avec plus ou moins de succès, alors pourquoi pas lui. Aussi, il sollicite votre bienveillante attention dans la réponse qu’il va tenter de faire à cette question : comment sortir d’une crise aussi profonde et merdique que celle qui se développe sous nos yeux ?

    Question difficile sur laquelle de nombreuses dents (et vu l’âge de certains, de nombreux dentiers) se sont cassées, qui voit s’affronter une lutte des classes qui ne dit pas son nom entre ceux qui ont un peu à perdre et ceux qui ont déjà tout perdu mais à qui on cherche encore à faire les poches, au cas où il resterait un petit truc à se mettre sous la dent.

     

    Rien que le nom de la crise est déjà empreint d’une charge pas si objective que cela : c’est une crise de la dette. Même s’il est vrai que celle-ci détient un poids prépondérant dans le contexte actuel, l’intitulé permet de se focaliser non pas tant sur les causes que sur les supposés traitements à proposer pour sortir de la panade. Le message est répété sans cesse : nous sommes endettés, il n’y a plus d’argent, la fête est terminée.

    Comment rembourser tant de dettes quand les déficits se multiplient, que la croissance frôle le zéro pointé et que le monde de la finance semble jouer à la roulette belge avec la population mondiale ?

     

    Il y a la méthode expérimentée en Grèce : tondre un peu plus le mouton, presser le citron jusqu’à obtenir…son appauvrissement, sa découpe réglée et l’engraissement d’un secteur qui avait lui-même joué avec le feu. C’est la voie qu’empruntent la plupart des gouvernements, une cure d’austérité, qui va tailler dans les services publics et les programmes sociaux, ponctionner un peu plus ceux dont le pouvoir d’achat est déjà en berne avec pour conséquence de mettre à feu et à sang les économies, les peuples, les Etats. La dette sera peut être remboursée rubis sur ongle mais ce sera une victoire à la Pyrrhus pour les gouvernements.

    Pour cette méthode, le choix du bouc émissaire sera l’individu, le contribuable, le numéro au milieu d’autres numéros. Le gagnant sera le rentier, le spéculateur, l’ordre établi.

     

    Il y a une autre voie possible, qui ne permettrait pas de s’en sortir sans y laisser quelques plumes mais qui aurait tout de même le mérite de faire porter le poids de la sortie de crise sur les épaules du plus grand nombre et en particulier sur celles de ceux qui sont à l’origine, d’une manière ou d’une autre de cette crise.

     

    Elle part déjà d’un constat : l’impôt n’est plus progressif depuis longtemps, il n’est même plus proportionnel. Plus on a de revenus, moins on acquitte d’impôts proportionnellement à ce revenu. Les cadeaux fiscaux divers et variés pèsent lourds et ont conduit à alourdir les déficits ces dernières années sans aucun effet sur l’économie, au contraire. Les sommes qui n’ont pas été versées au fisc n’ont pas plus servi à consommer qu’à investir si ce n’est dans des bulles spéculatives. Supprimer les niches et autres trappes à aubaine fiscales, c’est permettre d’améliorer les recettes en renouant avec une équité fiscale et sociale.

     

    Toujours sur le plan fiscal, la proportionnalité en étant remise au goût du jour pourrait être une source de recettes supplémentaires en faisant contribuer les plus privilégiés. Car après tout, même avec un taux d’imposition réel de 50 %, quand on déclare 500 000 €, il reste toujours 250 000 € pour vivre, somme qui permettrait à un grand nombre en général et au chroniqueur particulier de mener une existence plus que décente.

     

    La fiscalité entre travail et patrimoine est aujourd’hui à l’avantage du second, que ce soit dans sa transmission, dans l’augmentation de sa valeur ou pour ce qui est de la circulation des capitaux, une incitation à la spéculation.

    Rétablir des droits de successions conséquents, c’est assurer des recettes et remettre quelques compteurs à zéro pour enrayer ce phénomène de reproduction et d’accentuation des inégalités. Taxer les transactions financières, c’est permettre de faire contribuer un secteur prédateur aux utilités publiques.

     

    Ces quelques mesures pourraient déjà permettre de limiter l’ampleur des déficits et ne pas alourdir le poids de la dette. Bien entendu, des économies dans les dépenses sont toujours possibles mais c’est plus le gâchis, le train de vie dispendieux qui devrait faire l’objet de coupes qu’un service public dont on retient comptablement les coûts sans en voir la plus value pour la société : les palais, les voyages, les fours dans les avions présidentielles, les études et sondages payées pour faire plaisir aux amis, des milliers de petites pistes qui, sans résorber à elles seules le déficit, pourraient alléger le fardeau de la dette tout en permettant à nos élites de découvrir la vraie vie, où tout ne vient pas d’un claquement de doigts.

     

    Mais pour appliquer de telles propositions, il faut du Roosevelt, du Keynes, de la grandeur, une once de folie et une absence totale de désir de carrière politique. Il faut une Europe des citoyens et pas cet Europe des Etats qui en donnant la clé au marché pense pouvoir amener les individus à vouloir vivre ensemble. Il faut vouloir non pas tant mettre au pas l’économie, que lui rappeler que le politique et la société priment, qu’il y a des règles, contraignantes, mais connues de toutes et tous, qui permettent de construire un vivre ensemble et une vie pas trop moche.

    Mais il faut aussi un coup de pouce : l’inflation. Elle seule peut permettre de faire fondre de la dette et au passage, elle seule peut permettre de punir quelques peu ceux qui sont à l’origine de la crise : les banques, les rentiers, les spéculateurs. Mais à manier avec précaution, car elle fait des ravages en rabotant le pouvoir d’achat si les salaires n’augmentent pas. En un mot, elle doit être pilotée. Le pouvoir politique doit s’imposer.

     

    Sur le papier, ces quelques propositions, prises ensembles, pourraient constituer une porte de sortie à la crise. Mais il manque les deux ingrédients les plus importants : la volonté et le courage…Et là, le chroniqueur est bien désemparé…pour pronostiquer d’où le salut viendra.