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Manuel de survie - Page 2

  • De l'avantage des digicodes en milieu hostile...

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    digicode, témoins de jéhovah, humourÇa ne loupe pas. Invariablement, tous les deux trois mois, la sonnette retentit dans la maison et ce n’est ni le facteur, ni  votre conjoint qui a oublié ses clés et encore moins une visite impromptue d’amis, qui au demeurant n’existe plus dans nos sociétés gavées de nouvelles technologies, le SMS ayant remplacé l’effet surprise (T LA ? - OUI – OK JE PASS’).

    Je me précipite vers la porte, l’ouvre et là, deux êtres souriants me disent bonjour, avec à la main quelque chose qui les identifie immédiatement : la « Tour de Garde », le magazine des témoins de Jéhovah. Je me fais la réflexion qu’ils vont toujours par deux, comme les mormons. Et de tout une autre tripotée de vendeurs de rêve d’ici-bas et de salut de l’âme post-mortem.


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  • De la banalité du panurgisme et autres considérations ovinesques…

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    humour, chronique, mouton, panurgisme, sociologie, mass média, orwellNe vous est-il jamais arrivé, après une discussion entre amis, de ressortir gonflé à bloc, convaincu d’être du bon côté et dans le vrai à propos de votre système de pensée. Cela fait un bien fou non ?

    A contrario, il n’est pas rare que vous vous sentiez mal à l’aise au gré d’une conversation sans pour autant montrer votre désaccord, de peur de vous sentir exclu d’un groupe.

    Tout va bien, vous êtes banalement et terriblement humain. Vous êtes comme l’immense majorité de la population un mouton de panurge !

    Sans cette banalité de l’esprit moutonnier, réel ou camouflé, l’humanité ne serait capable ni du meilleur, ni du pire ! 

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  • Chronique d'un néo-breton,épisode 27 : du marché du travail en Armorique

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    bretagne, économie, henaff, minitel, pêche, eurodiff, travailLa Bretagne pourrait être un paradis sur terre, mais soyons honnête, tout n’y est pas aussi rose que la côte de granit de Perros-Guirec. L’actualité économique de ces derniers temps n’est pas des plus joyeuses, en dépit de la belle publicité pour la marinière d’Armor-Lux réalisée à peu de frais avec la complicité d’un ministre qui aimerait redresser ce qui doit l’être…En effet, Doux et PSA sont là pour rappeler que la Bretagne n’échappe pas au rouleau compresseur de la crise qui sévit depuis déjà 2008.  

    Pour commencer, rappelons que l’accès au marché du travail local n’est pas un long fleuve tranquille. La recherche d’emploi peut être compliqué, notamment par un niveau de poste très éloigné de ce qui peut être proposé à Paris, qui ne correspond pas toujours à ses propres qualifications le tout accentué par phénomène de faible turn over, le breton restant accroché à son bout de terre, et donc à son poste comme un bernique sur son  rocher. Au final le marché de l’emploi est peu ouvert. On ne vient donc pas en Bretagne pour faire carrière comme on le ferait dans la ville lumière. Et si l’on n’abandonne pas totalement ses ambitions en venant vivre dans la péninsule armoricaine, elles ne peuvent plus être seulement professionnelles et doivent se conjuguer nécessairement avec l’aspiration à un mieux vivre d’ordre privé.

    La loi, qui s’apparente à une malédiction, qui sévit pour les couples qui font le grand saut en province se vérifie en Bretagne : l’un des deux aura le bon poste, le plus souvent l’homme, tandis que l’autre, le plus souvent madame par voie de conséquence, ne trouvera qu’un emploi moins qualifié, et même moins rémunérateur que l’allocation chômage calculé sur le salaire du précédent job... Sur l’autel des sacrifices, la parité n’est pas respectée en la matière et les réseaux/associations de femmes trentenaires, à haut niveau de qualification, avec enfants, ayant abandonné un poste important pour suivre leur mari et se retrouvant sur le carreau connaissent un succès dont elles se passeraient bien…

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  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, ça se rapproche

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    parents, enfants, vacances, organisation, atelier, animateurOrganiser des activités de vacances avec des enfants demande peut être encore plus d’imagination et de disponibilités que d’habitude. Vous découvrez qu’animateur de centre de loisirs, de colonies de vacances n’est pas un métier de tout repos. Vous découvrez également que ces mêmes animateurs de centre de loisirs vous ont fait un cadeau empoisonné en s’occupant aussi bien de vos enfants au cours des mercredis et des vacances scolaires. C’est terrible mais non, vous ne savez pas construire d’instruments de musiques avec ce qui traîne dans la cave (tubes, boîtes de conserve…), pas plus que vous n’avez de talent (et de patience) pour  réaliser des costumes à partir de chiffons sans parler de la mise en scène d’un spectacle de marionnettes qui vous glace le sang à la seule idée d’avoir à la réaliser après l’insistance de vos marmots.

    Sauf à trouver un club Mickey et à prévoir un budget conséquent pour déléguer la tâche, il n’y a pas d’autre solution que de vous équiper d’un manuel dédié et d’un carton de fournitures pour affronter les longues journées de vacances. Le secret réside dans la préparation et l’organisation. Votre rôle : vous êtes un animateur de centre de vacances. Votre mission : trouver l’équilibre subtil entre activités qui les fatigueront en les occupants sans pour autant vous mettre vous-mêmes sur les rotules. Beau défi non ?

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  • Chroniques d'un jeune parent : de la problématique des vacances, vivement le retour au boulot, et ça continue encore et encore...

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    chronique, jeune parent, vacances, plageDes vacances, avec de jeunes enfants, cela ressemble bigrement à des successions de weekend, souvent en mieux, parfois en pire. A des weekends de parents de jeunes enfants, mais est-il utile de le préciser au lecteur qui aura rectifié de lui-même… Je ne m’étalerai donc pas sur des éléments déjà décrits dans une précédente chronique, comme le réveil à 7-8 heures du matin, la gestion des siestes et des repas et des soirées qui se terminent à 22h en général et 22h10 si vous êtes en forme…

    Non, l’analyse va se cantonner ce qui à défaut de faire le sel des vacances, en fait la spécificité…

    Que ce soit à la mer ou dans des régions propices à la randonnée, une chose est sure, il faudra s’adapter et faire le deuil de ses vacances passées, celles des longues visites par monts et par vaux, celles des pina-colada les doigts de pied en éventail, celles des soirées de folie qui se prolongent jusqu’au petit matin… Le petit matin sera l’heure de votre réveil, vous croiserez les noctambules rentrant chez eux, après des heures de joies intenses, pendant que vous irez chercher la baguette de pain frais, la descendance criant famine dès le premier rayon du soleil à l’horizon…

    Vous allez le voir, un programme de vacances va être une combinaison subtile entre micro-activités, rares plaisirs furtifs et plus ou moins grosses crises de nerf, qui pourront se succéder à un rythme plus ou moins rapide, la chose s’accélérant invariablement en fin de séjour.

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