L’été entame son déclin et une caravane chasse l’autre. Après les marronniers sur les campings, les plages et les cancers de la peau, prétextes bienheureux pour montrer des poitrines de tous poils à une heure de grande écoute, la caravane médiatique se met en branle pour couvrir ce spectacle inimitable qu’est la rentrée politique. C’est diaboliquement construit, à la manière d’un concept de télé-réalité, avec coups de théâtre, bandes rivales, invectives, réconciliations, applaudimètre. Entre Koh-Lanta avec petit four et l’amour est dans le pré sans le regard bovin…Quoique… Bien entendu, l’ambiance est différente selon les partis, histoire de culture politique, d’enjeux et de coups tordus, selon que vous serez dans la majorité ou l’opposition, grand ou petit parti…
Defense de rire - Page 25
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Show must start again...
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Etudes de Comptoirs, recueil de nouvelles
Ce recueil ne comporte pas, en tant que telle, une thématique précise. Mais presque toujours on y entrevoit les faiblesses de l’individu, les difficultés à affronter le monde d’aujourd’hui, le quotidien. Pourtant l’individu parvient, d’une manière ou d’une autre, à avancer, à survivre. C’est la formidable, et souvent pathétique, capacité d’adaptation. Ainsi « Point Com » évoque l’addiction aux nouvelles technologies ; « Etudes de comptoirs » traite de la perception que l’on peut avoir des autres, par une histoire croisée de trois personnages ; « Up & Down » est le monologue d’un maniaco-dépressif qui relate brièvement sa maladie comme une montagne russe qui isole ; « Blanche » est l’histoire d’un amour singulier, aussi bien des lettres que d’un couple improbable ; Dolly Pardonne traite du vol d’une poupée gonflable de luxe…
http://www.edilivre.com/etudes-de-comptoirs-nouvelles-stephane-lenoel.html
http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/stephane-lenoel/etudes-de-comptoirs,59565462.aspx
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Un monde normal?
Il est des matins où le café passe moins bien au petit déjeuner, des matins où l’on manque de s’étrangler avec sa tartine, des matins où l’on se pince pour savoir si l’on est réveillé en lisant la presse. L’illusion de la normalité du monde s’évanouit aussi surement que le sucre au fond de la tasse. Massacres interminables en Syrie, révolutions arabes qui n’en finissent plus de baigner dans le sang, infanticide, ou plus légèrement, un homme de 610 kg que le roi d’Arabie Saoudite oblige à se faire soigner … le péquin moyen ne s’y retrouve pas, et n’est pas même rassuré de ne pas se retrouver dans la rubrique des freaks de l’actualité.
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Chronique d'un néo-breton, épisode 29 : De l’art de conter en ramenant la couverture à soi
On a peine à y croire, mais le breton enjolive, malgré la cuisine au beurre. C’est un atavisme culturel peu connu, et pourtant l’habitant de la péninsule armoricaine n’est pas moins baratineur que le marseillais, moins bonimenteur qu’un arracheur de dents. Et comment prouver scientifiquement ce particularisme que l’on retrouve dans toutes les cultures et chez tout un chacun, cette fameuse propension à faire briller une réalité un peu fade en la réinventant quelque peu si ce n’est en s’appuyant sur la presse !
La lecture du Télégramme et de Ouest-France, au-delà des qualités intrinsèques de ces deux quotidiens dont un billet avait déjà présenté les caractéristiques, regorge de feuilles mémorables dans lesquelles un âne se retrouve dans la peau d’un cheval de course, un escargot dans celle d’une espèce rare et exotique, un vague quidam n’ayant rien vu d’une scène le témoin principal de celle-ci par le seul fait qu’il est breton, et d’une manière ou d’une autre, un breton, parce qu’il est breton ne peut être que le roi des Amériques et même d’ailleurs.
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Chronique d'un néo-breton, épisode 28 : petit détour en Alsace, deuxième partie
En terme d’exportation, si la Bretagne se distingue par ses musicos, l’Alsace ne propose qu’un M. Pokora, ce qui sur le marché s’échange à peine contre une Nolwenn Leroy, mais les Daho, Tiersen, Luce, Miossec…alsacien ne sont pas encore nés. Bercy n’est pas prêt d’être rempli avec une nuit des alsaciens…et l’événement musical de l’année se trouve être la foire du vin de Colmar, ce qui en jette beaucoup moins qu’un festival des vieilles charrues, une route du rock ou une transmusicale…