Si deuxième partie il y a, c’est qu’il y en avait une première, à laquelle je te renvoie lecteur : tu n’as qu’à cliquer là. Pour résumer, si tu as la flemme de cliquer là, le billet se rappelait et s’extasiait des premiers pas langagiers du petit d’homme, comment le premier mot apparaissait, puis la suite de mots, inintelligibles pour le commun des mortels sauf pour les propres parents de l’enfant, il abordait l’attraction universelle des enfants pour le tryptique sacré pipi-caca-prout, en terminant sur la question de la politesse, qui est un apprentissage de toute une vie. Mais avant de passer à la suite, je te donne une dernière chance lecteur, en cliquant là.
Le petit d’homme, donc, poursuit sa course contre le temps qui passe, il grandit, et après avoir acquis du vocabulaire, puis une syntaxe approximative, qui le restera à jamais pour certains, il entre dans l’ère de la discussion plus ou moins argumentée, de la rhétorique qui tue ou à deux balles, bref, l’apprentissage continue de plus belle, pour le meilleur et parfois pour le pire…
2014 s’achève et il faut bien lui donner un surnom. Si 69 a
Le cerveau humain a des capacités insoupçonnées. Il permet à tout un chacun de donner l’illusion d’être de fins stratèges, des tacticiens hors pairs, toujours assuré d’arriver aux rivages visés. Les circonstances, le hasard, les déviations, tout est oublié et l’histoire se réécrit en ligne droite. Pratique. Nous sommes toujours l’acteur de notre destin, que ce soit en amour, en affaire ou dans d’autres domaines. La réalité est enjolivée, polie, pour faire oublier que dans la descente d’une rivière, si les coups de pagayes sont appréciables, le courant nous emporte d’autant plus qu’il est impétueux.
N’est pas mime qui veut, une partie de jeu de société sert à le démontrer facilement n’importe quel samedi soir. Mimer le sport, c’est encore autre chose et tenir en haleine un public pendant plus d’une heure une gageure sur cette seule thématique. Patrice Thibaud et son complice Philippe Leygnac réussissent ce tour-là et emportent la médaille d’or, sans contestation aucune et sous les ovations d’un public conquis.
La nouvelle économie, branchée sur le numérique se veut à l’image des start-up de la Silicon Valley : cool, fun, porteuse de valeurs. Apple, Gmail, Facebook et autres Twitter tentent de gommer l’image de carnassier impitoyable par des campagnes qui porteraient presque à croire que le monde est devenu libre depuis l’avènement de ces entreprises aux capitalisations boursières sans pareille. Mais le ver est dans le fruit, la nature revient au galop, et le fondateur de Facebook lui-même l’a déclaré, son entreprise n’est plus cool. Il faut être sérieux pour rassurer les marchés.