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Defense de rire - Page 17

  • Il était une fois….

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    rifkin, sauvetage, dinosaures, disney, destructionAu choix, Homo Sapiens est comme un noyé qui tente de se raccrocher à toutes les branches ou à un joueur de Poker en mauvaise posture : quand il perd, il est persuadé qu’il va pouvoir se refaire le coup d’après… Dieu est mort a proclamé Nietzsche mais force est de constater qu’à part quelques illuminés pessimistes dont l’auteur de ces lignes se revendique, l’humanité attend le miracle qui la sauvera de ses propres turpitudes, miracle qui se fait attendre cela dit en passant. Il y a là un phénomène qui en serait presque attendrissant, une telle candeur de l’esprit…

     

    Mais ne nous fions pas aux apparences, Homo Sapiens n’est pas un ingénu. Tout au plus pouvons-nous le caractériser par son côté un peu con sur les bords mais certainement pas lui octroyer le titre de grand naïf devant l’éternel. C’est même ce qui le distingue du reste du règne animal : la conscience des effets de ses propres actions… A l’exception de rares cas de Virenquite aigue qui font faire des choses à l’insu de son plein gré sur les routes de France au mois de juillet ou d’ancien Président de la République qui ne se serait pas aperçu du caractère manifestement grandiloquent ou pas des meetings auxquels il participait et qui aurait pu conduire à un système de fausses factures…

     

    Non, le seul représentant encore en vie du genre Homo, n’en déplaise aux thuriféraires de la manif pour tous qui en font également partie, a seulement une propension au je m’en foutisme bien au-dessus de la norme avec une pointe d’égoïsme qui peut le posséder pour l’amener à penser très fort « Après moi le déluge et avec de la chance un petit miracle nous permettra de grimper sur l’Arche… »

     

    Dans les années 60, à l’heure de l’apocalypse nucléaire et de la prise de conscience des premiers effets néfastes du mode de vie en cours sur l’environnement et l’Homme, le quidam se rassurait en imaginant un futur où la technologie, source de nombreux maux autant que de bienfaits, se transformerait exclusivement en bienfaitrice de l’humanité pour sauver la terre : on porterait des tenues futuristes dans des villes verticales où les voitures voleraient pour nous amener dans des instituts de la jeunesse éternelle…

     

    L’Histoire est parsemée de malentendus : quand le moral est au plus bas, les diseurs de bonne aventure ont le champ libre pour raconter de jolis contes où tout est bien qui finit bien, ils vécurent heureux, longtemps, eurent beaucoup d’enfants qui sentaient bon la rose artificielle de désodorisant de toilettes dès le premier cri.

     

    En 2014, c’est peu ou prou la même chose. La croissance s’est tirée au pays de rêves, la nature n’en peut plus et commence à le faire savoir, mais il existe encore des bonimenteurs pour faire croire qu’à la fin, tout ira mieux, sans trop être bousculé.

     

    En cette rentrée 2014-2015, le conteur s’appelle Jeremy Rifkin. Notre modèle économique est en panne, la croissance est en panne, notre mode de vie nous condamne à plus ou moins brève échéance sauf grand retournement civilisationnel. Qu’à cela ne tienne ! Comme dans les meilleurs Disney, à l’heure où le héros est en fâcheuse posture, le mal en passe de triompher et de faire régner les ténèbres, un évènement ou un personnage survient comme un lapin sortant du chapeau pour modifier le cours de l’Histoire. Dans le cas de Rifkin, c’est une troisième révolution industrielle qui s’annonce par le mariage d’internet, de l’imprimante 3D et des énergies renouvelables. L’arche tant attendue est arrivée. Enfin presque… il faudrait attendre une quinzaine d’années mais après ça, on va tout résoudre, c’est promis…

     

    Bon sang mais c’est bien sûr, pourquoi n’y avons-nous pas pensé plus tôt : de consommateurs, devenons nos propres producteurs, dans une logique locale et collaborative. Faire vivre l’Iphone 758 et un monde éco-responsable, soutenable et où l’argent coule à flot dans toutes les poches…

     

    La fable est belle, elle invite à y croire… Mais c’est comme si elle s’appliquait sur un monde désincarné : les éoliennes, les imprimantes 3D, la matière première pour produire et les objets précités et les objets imprimés ? La répartition des richesses dans un monde où la téléportation a remplacé le transport, où la réalité augmentée a remplacé le bon vieux voyage à l’autre bout de la planète, elle se fait comment ? Les rapports de force auront disparu ? Qui distribuera les biens à consommer, qui les achètera…

     

    Nous sommes en 2014 comme en 1960 : on veut croire que sans rien changer, on changera tout...en mieux. Comme si le deuil d’un mode de vie était un horizon que l’on peut dépasser, encore une fois…

     

    Du haut de leur paradis, les dinosaures et autres espèces disparues doivent franchement se poiler devant les aventures de ce cul pelé d’à peine 3 millions d’années : le grand con de la création, à force de se penser au-dessus de tout, va finir par tout emporter dans sa chute… Mais ce conte-là, c’est une toute autre histoire….

     

  • Ecoute, maman est près de toi, il faut lui dire maman il y a Nico pour toi

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    sarko, retour, morano, claude françois, martyr, story tellingÇa s’en va et ça revient, c’est fait de tout petit rien… Il y a des gens qui réapparaissent sans qu’on ait eu l’impression qu’ils étaient partis, sans avoir eu l’impression de les avoir rappelés. La vieille tante qui s’incruste tout le temps, le collègue envahissant dès l’arrivée au bureau ou encore un ancien président de la République.

    Dans le cas de Nicolas Sarkozy, sa fausse sortie était déjà là pour mieux préparer son retour comme il avait déjà préparé sa fausse sortie.

    Rappel des épisodes : au plus bas dans les sondages, battu d’avance pour sa réélection, le président Sarkozy fait savoir par des proches et notamment sa chanteuse de femme qu’il souhaite prendre le large à l’égard de la politique, qu’il s’est donné à la France mais qu’il a d’autres ambitions que le pouvoir. Ça fait bien rire tout le monde, sauf Nadine, qui n’a pas compris la blague et qui pleure.

    La construction du personnage martyr, qui se sacrifie aux intérêts supérieurs de la nation est néanmoins en marche. Au soir de sa défaite, le martyr martèle qu’il quitte la politique, qu’il a fait son temps, qu’il ne reviendra pas tout en glissant que si vous insistez et que vous venez le chercher, il y réfléchira, entre deux papouilles à sa petite famille. Du de Gaulle en talonnettes en somme.

    Le temps de se refaire une santé, et de voir les caciques de l’UMP s’écharper, le purgatoire aurait dû être plus court. Foi de Paul Bismuth !

    Mais les bâtards et les petits pois de Bordeaux ont un peu reculé l’échéance. Impossible de faire une danse du ventre sur le mode, je suis le seul recours, avec toutes ces manchettes de journaux  assassines narrant les soupçons pesant sur l’ex-président. Ce que Balkany a dû lui dire du haut de sa longue expérience : laisse passer l’orage. L’ex-président a toujours su choisir les meilleurs conseillers !

    Pire, le sympathisant UMP commençait à se dire qu’avec autant de casseroles trainant aux fesses, le martyr constituait sans doute plus un problème qu’une solution… déjà qu’il avait fallu raquer pour payer les dépassements de Bygmalion à la présidentielle…

    L’UMP allait sereinement vers l’élection de son nouveau président, Sarkozy commençait à se Giscardiser, les convocations judiciaires en plus…

    sarko, retour, morano, claude françois, martyr, story tellingL’acte 2 devenait inévitable, accélérer le retour, quitte à repasser par la case présidence de l’UMP, avant d’être transformé en souvenir de manuel d’histoire : donner l’illusion que l’on revient en douceur, comme si de rien n’était, comme si on était parti…. mais le bruit des talonnettes vaut tous les gros sabots. « Photos volées » de Paris-Match : voyez comme je suis heureux, amoureux, serein à côté de Flamby... Moi le scooter c’est pour emballer ma meuf, pas rejoindre au petit matin une actrice… J’ai pas besoin de la politique, mais si vous avez besoin d’un homme d’Etat je suis là, m’oubliez pas… Il y a aussi les petites phrases secrètes énoncées, sur l’inquiétude de l’ex-premier flic de France sur l’état de la France, devant une personne ne sachant pas tenir sa langue pour mieux paraître dans les bonnes pages des journaux : il y a des fantômes qui sont plus discrets…

    Des murmures se font entendre, reviens Nico dit la mère Morano… Il y a des soutiens dont on se passerait bien, on t’attend mon chéri dit Balkany… Silence poli du Sarkozy, qui dans son coin, se refait une bande de copains…

    Puis le grand jour est arrivé. L’annonce faite au peuple désespéré. Par Facebook. Regardez comme jsuis moderne, vous n’apercevez pas le changement ? Sarko, c’est le Guépard, il faut que tout change pour que rien change… A coup de rupture, il en finit par revenir au point de départ.

     A vrai dire le peuple s’en fout, mais les journalistes sont excités : taper sur Hollande à terre c’est pas drôle, le sujet est épuisé, il faut du neuf…ça tombe bien, il y a du vieux en stock… La presse replonge, la sarko-dépendance reprend de plus belle.

    Tapis rouge, 40 minutes sur France 2, Paris-Match pas loin, pour faire le publi-reportage, pardon, le reportage d’investigation du making of du retour.

    Il y a bien cette décapitation qui a bien failli tuer dans l’œuf le retour en l’occultant trop vite mais l’animal politique a de la ressource, c’est un surfeur né : les terroristes ne le feront pas plier, il maintient le meeting qui n’était pas menacé : c’est beau comme du BHL, les cheveux aux vents en moins. Savoir reprendre l’actualité à son compte, c’est le B.A. BA du candidat…

    Il le serine, il le martèle : la France l’appelle ou du moins croit il l’entendre…

    Sarkloklo et ses sarklodettes sont de retour, ils n’ont pas changé et vous allez en manger matin, midi et soir… Comme d’habitude…

  • Oh oui grand fou, rackette moi encore un peu !!!!

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    peage.jpgLes vacances semblent lointaines et déjà vous avez hâte de reprendre la route pour de nouvelles aventures et connaître ce frisson qui parcourt la colonne vertébrale en affrontant des bandits de grands chemins. De nos jours, ils ont la forme d’une barrière blanche et rouge qui se lève et redescend. Hâte d’acquitter votre droit d’emprunter une autoroute française et de penser, la main sur le cœur, au bonheur de l’actionnaire qui recevra entre 20 et 24 % du montant du prélèvement effectué sur votre compte bancaire.

    Entre 20 et 24 %, l’auteur de cette chronique aurait-il commis une erreur de frappe en omettant une virgule entre le 2 et le 0, entre le 2 et le 4?

    Sauf à ce que l’Autorité de la concurrence soit elle-même victime d’une erreur grossière, mais aussi la Cour des comptes qui, un an auparavant, s’était émue de la chose, les entreprises se sont remboursées cash en 7 ans de l’investissement initial, avec une poule aux œufs d’or qui va continuer encore à cracher durant 13 à 19 ans. A noter que les concessionnaires sont également entrepreneurs de travaux publics, dont la gestion des autoroutes est si friandes, il y a là un sens des bonnes affaires que la plupart des humains ne toucheront jamais du doigt. Ajoutons à cela que ces entreprises, fort peu soumises à la concurrence internationale (on a rarement vu une autoroute se délocaliser) bénéficieront des cadeaux Hollande comme elles profitent déjà des cadeaux du CICE de la majorité précédente.

    Le petit artisan en face ne joue pas dans la même cour même si les grandes entreprises le mettent en avant pour mieux sortir du bois pour quémander de la ristourne fiscale. Le petit artisan, lui court après la trésorerie, que sa banque lui accorde à un taux certes pas usurier mais loin du prix auquel lui prête la banque centrale européenne. Imaginez qu’on vous prête à presque zéro et qu’avec cet argent vous prêtiez à 2, 3 %. Vous vous sentiriez un peu merdeux, un peu voleur, avec la peur d’être attrapé par la justice. Rassurez-vous, c’est légal, un poil réglementé, ça s’appelle l’activité bancaire.

    Monsieur le chroniqueur, vous ne seriez pas un peu suspect, un peu communiste sur les bords de refuser à d’honnêtes entrepreneurs de réaliser des profits. Même pas. Question de mesure. Que la prise de risque soit récompensée comme le travail mérite salaire, ça tombe sous le sens. Mais la rente assurée à la limite de la spoliation, cela devient problématique. De même que pour le secteur bancaire la privatisation des profits et la nationalisation des pertes restent un concept assez éloigné de la justice.

    Ayant peut être un peu trop lu Pif dans son enfance, l’auteur de ces lignes veut bien concéder une lecture un poil marxiste de la société : le profit rémunère le capital mais il doit également rémunérer le travail, la société qui permet à l’entreprise de réaliser son activité dans un bon environnement mais aussi prévoir l’avenir en investissant dans les innovations de demain. Utopiste va !

    Pour tout dire, savoir que c’est l’impôt qui a permis de garantir la création des sociétés d’autoroutes, initialement publiques, pour ensuite privatiser les profits, ça donne des envies de révolution, mais à la vitesse à laquelle évolue la société, il y a fort à parier que même cette dernière soit reprise par le marché et sa bienveillance.

    Vacanciers et conducteurs de tous pays unissez-vous : l’été prochain, empruntez les routes secondaires ! Le temps y est plus long mais l’essence y coute moins cher, la bouffe bien meilleure et les profits moins élevés ! Vous relancerez la croissance locale plutôt que de remplir les poches de personnages en mal de paradis fiscaux !

    Si néanmoins vous souhaitiez encore emprunter les autoroutes par nécessité ou par envie, un seul conseil : achetez de l’action de concessionnaire, vous récupérerez un bout de votre ticket de péage !

  • Elle est belle, elle sent bon ma statistique...

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    Dans la vraie vie, la perception de la réalité n’est pas une affaire de statistique. La fille préférée  de la statistique du café du commerce, c’est la moyenne, qui pour certains est l’arbre bien utile qui cache la forêt….

     

    En mettant une main dans un four et l’autre dans un congélateur, en moyenne, le résultat sera tiède. En pratique néanmoins, vous aurez les mains brulées par le froid et le chaud…

     

    En matière de revenus, c’est exactement la même chose. Il y a la moyenne et la médiane.  Ce n’est pas la même chose. Mettez 9 smicards et 1 personne gagnant 1 million d’€ par an dans une même pièce : la moyenne sera de 121 000 € (un smicard gagnera un peu moins de 14 000 € par an en réalité). Pas sur que les smicards s’y retrouvent. Le médian c’est le salaire autour duquel on les classera en deux : notre ami millionnaire en sera bien éloigné pour le coup. Les très très hauts revenus tirent la moyenne vers le haut. Ainsi, quand on déshabille la moyenne, elle est déjà moins sexy.

     

    La statistique n’est factuelle que pour autant qu’elle n’est pas interprétée, sinon elle devient idéologique. Ce n’est pas sale, ça donne du grain à moudre mais il faut le savoir. Ainsi, sur le temps de travail : les chiffres parlent dans le sens du discours émis. Les français seraient à ce point feignant qu’ils seraient les européens travaillant le moins. Sur le papier et en ne prenant que les seuls salariés à temps plein, ça se tient. Mais en réintégrant les salariés à temps partiels dont nos voisins européens sont bien plus friands que nous, la moyenne change : la perfide albion et le voisin teuton sont plutôt au fond de la classe, pratiquement des ronds de cuir. Comme disait Desproges, étonnant non ?

     

    Chacun y va de son petit chiffre, tordu dans le sens de la démonstration. Bayrou qui arrive avec un livre peu épais qu’il présente comme le code du travail suisse, écrit en tout petit et un code du travail français annoté (un code, un cours et un manuel de jurisprudence en un seul volume) écrit pour déficient visuel, ça fait son petit effet : ben oui madame Michu, vous voyez bien que les règles nous tuent quand il y en a autant. Regardez les helvétiques, en plus de Fédérer et du chocolat, ils travaillent légers… Dans la réalité, le code des obligations suisse (c’est son petit nom) n’est pas si rikiki et le code français pas si maousse costaud.

     

    Tout cela pour dire que la vérité n’est certes pas ailleurs mais que bien souvent elle est travestie dans l’intérêt de celui qui parle. Alors pour ne pas faire partie des 100 % de zozos qui se font avoir, une des rares statistiques valables, devant un pourcentage qui est balancé à la cantonade, un effet de manche digne d’Houdini sur un plateau de télévision, soupesez bien la chose, confrontez, ne prenez pas pour argent comptant. En moyenne, ça permet de relever les petits mensonges qui nous font tant de mal…

     

    Et puis la tête de votre contradicteur pris la main dans le sac de ses petits arrangements, ça n’a pas de prix…

  • Ah Dieu que la guerre est jolie (de loin et sur le papier)

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    war.jpgL’humanité commençait à désespérer : en dépit des efforts surhumains qu’elle met pour saloper la terre, elle ne pensait pas assister au spectacle de la troisième guerre mondiale de sitôt !

    Elle en venait à se mettre des bacs d’eau sur la tête, dans une tentative désespérante de mettre en lumière une pandémie de conneries de grande ampleur…

    Mais c’était oublier les coups de pouce du destin, l’âme slave toujours prête à se sacrifier pour permettre à l’humanité de s’accomplir dans ce qu’elle sait faire d’aussi bien, si ce n'est mieux que la paix, la guerre.

    Mourir pour Dantzig, mourir pour Donetsk. Un nouveau dilemme va-t-il s’offrir à nous ?

    Une chose est certaine, le pouvoir russe a beau changer de nom, son programme est immuable : conforter l’empire. Avant-hier le Tsar, hier le soviet suprême, aujourd’hui Poutine. Il rappelle que l’Ukraine est la chasse gardée de Moscou, et qu’un régime pro-occidental serait malvenu.

    Mais, au final, les protestations sont molles et les mesures de rétorsion bien contenues d’un côté comme de l’autre. La Russie va grignoter l’Ukraine sur ses marches, et à la prochaine révision des cartes google maps la situation de fait sera entérinée. Qu’est-ce qu’on irait faire à Donetsk après tout…

    Il y aurait bien le Proche-orient d’où pourrait provenir l’étincelle qui manque pour embraser le monde, mais là aussi, les tentatives multiples, par tous les acteurs de la région, qui s’entretuent avec une conscience professionnelle à faire pâlir d’envie une table ronde du Medef, car oui, disons-le tout net, point de 35 heures du côté du Hamas ou de Tsahal, on ne compte pas ses heures, il y a encore des gens pour qui l’engagement représente quelque chose, les tentatives donc se révèlent infructueuses.

    La piste cubaine est froide, la Chine n’est pas du genre à se faire hara-kiri et a déjà ses propres contradictions à dépasser.

    Pourtant les conditions sont réunies : une pandémie est prête pour accompagner avec à-propos le déclenchement d’une guerre. Ebola aurait un terrain de jeu optimal avec une bonne petite troisième guerre mondiale. Il pourrait enfin rejoindre dans la postérité la grippe espagnole qui n’avait rien d’ibérique, la peste noire mais aussi brune, le choléra, le typhus et autres maladies intiment liées à l’état de guerre.

    Mais rien n’y fait. Pas même l’oubli de faire sa déclaration fiscale et de payer ses impôts. Tout au plus cela provoque un mini-remaniement.

    Il ne reste qu’à bosser à l’ancienne : continuer à saloper l’environnement, stigmatiser l’autre, appauvrir encore un peu plus ceux qui n’ont déjà pas grand-chose. Permettre la montée des abrutis qui eux, n’auront pas d’état d’âmes pour faire de ce monde le cauchemar que l’humanité repousse autant qu’elle le fascine.

    Mais au final, une seule question mérite d’être posée : Valérie Trierweiler est-elle en piste pour le Goncourt 2015… Il y a des choses plus importantes que la paix dans le monde, la lecture de la presse de la semaine passée l’ayant bien montré… Comme dirait l’autre, merci pour ce trop long moment…