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société - Page 3

  • Exit 2020

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    covid,2021,brexit,uk,blockbusterIl en faut peu pour être heureux et les épreuves, ça permet de savourer un peu mieux les bons moments quand ils se présentent, alors pour paraphraser Herriot qui le disait pour la politique, on peut dire que la vie, ça doit être comme une andouillette, ça doit sentir la merde mais pas trop. Le problème c’est que 2020 a été une fosse septique à peine aromatisée à la charcuterie…

    Depuis qu’un pangolin s’est enrhumé du côté de Wuhan, c’est le bordel et le monde entier s’est retrouvé alité, filmé en direct H 24 par les chaines d’info en continu façon Truman show.

    Mais si 2020 était un film, pour de vrai ce serait le mélange improbable de Borat et de 28 jours plus tard, sans le côté horripilant du premier et ni le côté horrifique du deuxième.

    Alors le pitch : A ma gauche, un virus inconnu et relativement dangereux, qui fait plier des systèmes de santé fatigués et à ma droite une espèce animale, homo sapiens, capable du pire comme du meilleur, capable du meilleur dans le pire et inversement. La grosse poilade 2020 ? c’est quand une partie de nos congénères ont aimé se croire résistant à l’oppresseur en restant dans leurs canapés, les ennemis de l’humanité en tremblent encore… Imaginez si en 40 les résistants avaient été de cette espèce…

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  • De qui le masque est il le nom?

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    masque,chronique,etude,naturiste du masqueComme à Carnaval, avec la crise sanitaire, les masques ne font pas que protéger une partie du visage, en cachant une part de soi, ils découvrent aussi la personnalité de ceux qui les portent. Il y a là une psychologie ou peut-être même une anthropologie du port du masque à réaliser, dans une geste autant scientifique qu’humoristique.

    Le masque autant que sa manière de le porter sont comme des indices qui constituent une description de la personne que nous avons face à nous. Les catégories seraient nombreuses, presque autant que d’individus.

    Il y a d’abord les exhibitionnistes, qui montrent nez, bouche et menton sans en demander la permission, les naturistes, portant le masque au quotidien mais l’ôtant dans certains lieux partagés. A l’opposé, il y a les pudiques, portant un masque bien trop grand qui pourrait être pris pour une toile de jute couvrant une grande partie de l’ensemble du visage. Il y a les mal fagotés, portant le nez découvert, dont nous avons intégré collectivement l’absence d’esthétisme et la comparaison avec un pénis porté en dehors du slip. Il y a ceux qui remontent le masque comme on remonte une paire de lunettes sur le nez, entre inadaptation nasale et toc non contrôlé.

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  • Vive l'autre !

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    coronavirus, solitude, lien social, deconfinement, reveillonQui aurait pu croire il y a un an, au moment de préparer les étrennes, les réveillons et les bons vœux de la nouvelle année qu’un tour de soleil plus tard nous serions coincés pour les fêtes, qu’ils nous seraient fortement conseillés, avant d’être peut-être obligés, de choisir cinq personnes maxima avec qui passer le réveillon. La crise sanitaire nous bouscule et nous conduit à nous poser des questions existentielles profondes, au-delà de la stupidité administrative et règlementaire dans la gestion de cette pandémie. 

    Si certains doivent éliminer des noms, d’autres n’ont pas même une personne à inviter, pas un seul congénère avec qui se retrouver. La solitude est exacerbée. Elle est peut-être mise un peu plus en lumière que les autres années cette part sombre de la société, de cette solitude qui mine des individus bien plus qu’un coronavirus... 

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  • Les dieux du stade sont des hommes comme les autres

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    maradona,dominici,mort,olympe,génie,dépression,toxicomanieCoup sur coup, deux idoles sportives s’en sont allées et qui pour des raisons différentes ont été des sources d’inspiration tant pour l’auteur de ces mots que pour des générations entières.

    Au-delà des qualités sportives qu’ils exprimaient sur les terrains, qualités hors du commun pour Maradona et souvent brillantes pour Dominici, c’est leurs trajectoires d’hommes, dévorés de démons intérieurs, qui d’une certaine manière donnent de l’épaisseur à ces personnages.

    Entre ombres et lumières, succès et décadence, ces deux individus ont été loin de l’image lisse que l’on impose dans l’imaginaire collectif de ce que doit être un héros (finalement, la légende de Zidane serait elle aussi puissante sans son coup de tête ?).

    Avec du talent à l’état pur pour l’un, une force de travail titanesque pour l’autre, les deux sont sortis de leurs conditions pour frôler les cieux de l’olympe sportive, régalant les spectateurs de leurs éclairs de génie.

    Mais ils étaient entiers avec leurs fêlures, leurs blessures, leurs démons.

    Des héros plus proches de la noirceur d’un Batman que de la toute-puissance d’un Superman indestructible.

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