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société - Page 11

  • Et maintenant, que vais-je faire….

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    attentats,paris,daesh,maintenant,terrorismeLes loups sont une nouvelle fois entrés dans Paris. Les attentats du 13 novembre, inédits par leur ampleur et par leurs méthodes, vont nous conduire à des réflexions et des actions difficiles, contradictoires, sinueuses. Depuis vendredi, le questionnement est là, après la stupéfaction. Que vais-je faire, qu’allons-nous faire ?

    Le piège tendu par les terroristes est simple, grossier, sanglant mais efficace : tenter d’instaurer la peur, la haine, au cœur de nos vies. C’est tout un chacun qui est visé. N’importe où, n’importe quand, pendant des instants de bonheur : un match de foot, un concert, un vendredi soir au restaurant. Les cibles sont moins arbitraires qu’on ne le pense, elles disent tout du projet totalitaire des intégristes religieux de Daesh, réfuter toute idée, toute action, toute vie, différentes à leur précepte. La meilleure réponse à apporter c’est vivre. Écouter de la musique, créer, boire à une terrasse, aimer, rire, sourire, être ensemble, en un mot se vautrer un peu plus dans la culture, le plaisir et l’ouverture sur l’autre! Car céder à la peur, à laquelle les terroristes et leurs commanditaires souhaitent nous conduire, ce serait offrir une victoire sur un plateau à Daesh et aux intégrismes de tous poils. Il n’y a pas d’irresponsabilité à lever la tête et regarder la bête dans les yeux. Elle est ailleurs, l’irresponsabilité, comme nous le verrons plus loin.

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  • Cachez ces écrits que je ne saurais voir…

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    propagande, information, desinformation, education, mein kampf, fachosphèreIl y a plusieurs manières d’aborder un problème. On peut le nier, le mettre sous le boisseau, l’affronter directement ou encore faire un entrechat pour mieux revenir dessus. Dans notre société actuelle de la surinformation, nous avons un problème, un gros problème avec…l’information. Il y a quelques années, un journal, calque du news of the world anglo saxon, faisait de la désinformation et du faux son fonds de commerce. Il a disparu mais dans l’univers du web, la philosophie de la désinformation et de la propagande vit paisiblement, en prenant les traits de l’information pour mieux manipuler les masses et les individus. On trouve de tout : photomontages, propagations de fausses nouvelles, théories du complot…à la qualité variable sur la forme et à vomir sur le fond. De la fachosphère en passant par les illuminés de tous bords, le résultat est désastreux, le net est devenu un terrain de guerre, idéologique et culturelle.

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  • Débit de poison : histoire grecque

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    grece, europe, dette, punition, eschyle, oreste, sarkozy, ump, les républicainsUn créancier qui voudrait ne pas perdre tout ce qu’il a prêté ne cherchera pas à saigner son débiteur jusqu’à ce que mort s'en suive. D’une, il fait toujours payer le risque qu’il prend dans le calcul des intérêts qu’il exige de son débiteur. De deux, en prêtant, il accepte de prendre une part du risque. De trois, il vaut mieux qu’il perde le moins possible.

    Un débiteur qui ne voudrait pas perdre toute crédibilité ne peut pas faire défaut comme si de rien n’était. S’il le fait, il perdra la confiance que les autres peuvent mettre en lui. Il ne trouvera plus personne pour prendre le risque de lui prêter.

    La chose est bien faite, je te tiens, tu me tiens par la barbichette.

    Alors on négocie. On trouve un terrain d’entente, on étale, on fait une remise partielle. Tout le monde le fait, la preuve, Sarkozy négocie avec les banques pour aménager la dette  d’une UMP qui a vécu au-dessus de ses moyens et maquillée les comptes, un peu comme les grecs d’ailleurs.

     

    Le créancier peut aider son débiteur à trouver des solutions pour permettre de régler son budget. Mais il lui laisse le choix. Sinon ça s’appelle la tutelle. Et ce n’est pas très responsable.

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  • Mytho-logie moderne

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    mythologie, capitalisme, grèce, dieux, parques, troikaNous vivons une époque étonnante. Les récits de la mythologie semblent s’y jouer à nouveau. Avec le budget de l’époque moderne en plus mais sans le génie créatif des ancêtres grecs. C’est ainsi mais nous sommes plus Homer qu’Homère.

    Il y a plus de 3 000 ans, les dieux de la mythologie faisaient leur apparition en Grèce. De nos jours, les dieux de la mythomanie sévissent toujours, sur le globe et encore et toujours du côté de l'Attique

     

    Les dieux capitalistes du haut de l’Olympe des marchés se marrent bien en voyant l’homo sapiens de base se débattre sur terre avec la myriade d’épreuves qu’ils lui imposent pendant qu’ils dégustent un cocktail pour se remettre d’un jet-lag incessant. Ils remercient encore et toujours celui qui a apporté aux hommes les moyens de leur émancipation…et de leur propre destruction.

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  • Histoire(s) de migrations

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    « Pour arrêter les naufrages de migrants il n’y a qu’à s’attaquer aux passeurs ». Il y a des raisonnements qui sont si limpides qu’ils en sont suspects. Le raisonnement simpliste permet de botter en touche. Face à un problème complexe, réduire le champ des possibles à une action relève au mieux de la légèreté, au pire d’une pensée mal cachée. Si vous éliminez un passeur par ci, les candidats à une nouvelle vie trouveront toujours quelqu’un par là pour profiter d’eux en les faisant passer, coute que coute, contre espèces sonnantes et trébuchantes.

     

    S’il faut, bien entendu s’attaquer aux trafics des passeurs, la traite humaine étant une abomination, il n’en reste pas moins que la problématique des migrants ne se résume pas à une politique de l’offre par de sombres escrocs profitant de la détresse des candidats à une nouvelle vie. C’est un problème global, c’est un problème complexe.

     

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